Vivonne, contrôle 1
Km 125,5
Contrôle, ravito organisé par Michel et Yvan !
Super sympa !
Merci les gars 😉
Même si l’objectif majeur de l’année (la French Divide) est une épreuve VTT, je ne perds pas de vue mon terrain habituel : la route.
En 2019 aura lieu Paris-Brest-Paris auquel j’ai l’intention de participer à nouveau (j’avais « sauté » 2015 pour cause de TransContinental Race).
Pour pouvoir s’inscrire à PBP il faudra réaliser, en 2019, les quatre brevets qualificatifs (BRM) 200, 300, 400 et 600 kilomètres.
Au cas ou l’Audax Club Parisien (ACP, club organisateur du PBP) serait amené à limiter le nombre de places, il est bon d’avoir réalisé au moins un BRM en 2018.
Plus ce BRM sera long, plus on met les chances de son côté et plus tôt on pourra s’inscrire et donc choisir son horaire de départ…
J’ai donc décidé de me lancer sur le BRM 1000 organisé au départ de Limoges le samedi 16 juin à 7 heures.
Rappel : le délai maximum pour venir à bout d’un BRM 1000 est de 75 heures (trois jours et trois heures).
Au programme de la feuille de route : 1005 kilomètres et 10 contrôles intermédiaires.
Lieu | Département | Km | Fermeture | |
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Départ | Limoges | (87 – Haute-Vienne) | 0,0 | S 16/06 à 07h00 |
CP 1 | Vivonne | (86 – Vienne) | 125,5 | S 16/06 à 15h22 |
CP 2 | Argenton-les-Vallées | (79 – Deux-Sèvres) | 222,5 | S 16/06 à 21h50 |
CP 3 | Liré | (49 – Maine-et-Loire) | 301,5 | D 17/06 à 03h06 |
CP 4 | Sainte-Gemmes-sur-Loire | (49 – Maine-et-Loire) | 357,5 | D 17/06 à 06h50 |
CP 5 | Montsoreau | (49 – Maine-et-Loire) | 414,0 | D 17/06 à 10h36 |
CP 6 | Civray-de-Touraine | (37 – Indre-et-Loire) | 502,5 | D 17/06 à 16h30 |
CP 7 | Châteauneuf-sur-Loire | (45 – Loiret) | 626,5 | L 18/06 à 01h19 |
CP 8 | Châtillon-sur-Loire | (45 – Loiret) | 683,5 | L 18/06 à 06h18 |
CP 9 | Apremont-sur-Allier | (18 – Cher) | 771,5 | L 18/06 à 14h00 |
CP 10 | Boussac | (23 – Creuse) | 881,5 | L 18/06 à 23h38 |
Arrivée | Limoges | (87 – Haute-Vienne) | 1005,0 | Ma 19/06 à 10h00 |
Au travers d’une série d’articles je vous ai raconté l’histoire de l’invention de la draisienne :
La draisienne a connu un engouement certain dès ses débuts. C’était l’engin « hyper-branché » de l’époque…
1818 : Course de vélocipèdes, jardin du Luxembourg – Paris
Puis… elle a fini par être enterrée par deux innovations majeures :
Ce nouvel engin pourvu de ces deux innovations fondamentales a naturellement été nommé « vélocipède à pédale », puis vélo tout court.
Et la draisienne est tombée en totale désuétude…
Il y aurait beaucoup à raconter sur le passage de la draisienne au vélo tel que nous le connaissons…
Mais mon intention n’est pas de vous refaire toute l’histoire du vélo.
Du moins pas pour l’instant !
La draisienne « historique » a disparu beaucoup trop tôt dans l’histoire.
S’il existe de nombreuses illustrations de l’engin et de ses pratiquants, on ne connait pas de photographies ou films d’époque. Même sur la fin de celle-ci.
Cependant la draisienne a connu quelques résurgences dans différentes situations…
Pour ce film muet de 1923 Buster Keaton a fait reproduire une draisienne selon des plans d’époque.
En 1949, Othon Plautz, marchand de cycle à Strasbourg, entreprend un tour de France sur une copie exacte de draisienne de 1817.
Voici comment Plautz expliquait à un journaliste qui l’interrogeait comment il décida de se lancer dans ce périple :
« C’était dans un restaurant de Strasbourg lors du passage du Tour de France cycliste, quand le restaurateur dit :
– Pas un Alsacien n’est capable de faire partie des coureurs du Tour de France.
C’est alors que je me lève et lui réponds :
– Je le ferai le Tour de France, même en draisienne s’il le faut. »
On le prit au mot et le restaurateur de lui répondre :
« Mon cher Othon je crois que tu es un peu fou et tu exagères. Pour un tel exploit je te fais le pari d’un million si tu arrives à faire le tour de France sur une draisienne. »
Plautz est parti de Strasbourg le 14 septembre 1949.
Il disposait de 10 mois pour boucler son tour.
Il faisait en moyenne 50 kilomètres par jour.
Il était suivi en vélocar (voiture à pédale) par son contrôleur et manager.
Alors que la draisienne avait totalement disparu de la circulation, la société allemande Kokua lance en 1997 un modèle spécialement conçu pour les jeunes enfants.
Depuis l’idée a largement été reprise par de nombreuses sociétés.
Commencer par la draisienne est en effet particulièrement judicieux.
À tout juste deux ans, un enfant peut sans problème se déplacer sur cet engin.
Plus facilement même qu’en marchant.
Ce faisant il va progressivement et sans effort acquérir l’équilibre sur deux roues.
Quelques mois plus tard il n’aura aucun mal à passer au « vrai » vélo.
Commencer par un vélo doté de « petites roues » (ou « roulettes ») latérales est particulièrement stupide.
C’est apprendre à pédaler (ce qui est très simple) sans avoir l’équilibre.
Le jour où l’on enlève les petites roues… le plus dur reste à faire.
Commencer par la draisienne permet de faire les choses dans l’ordre.
Remarquons que « draisienne » se dit « balance bike » en anglais. Soit « vélo d’équilibre »…
Pour fêter le bicentenaire de la draisienne, une bande de joyeux drilles a effectué le parcours Nancy – Karlsruhe sur des répliques de draisiennes et en costumes d’époque.
(Nancy est la ville française jumelée avec Karlsruhe).
Notez toutefois que cet article est publié exactement 201 ans après le premier trajet en « Laufmaschine » de Karl Friedrich Drais (le 12 juin 1817) !
En 2019 aura lieu l’épreuve cycliste mythique « Paris-Brest-Paris » (1231 kilomètres à accomplir en moins de 90 heures).
En prévision et à titre de préparation, l’Association Sportive de Chantepie (35135) organise ce weekend un BRM de 600 kilomètres : le Rennes-Brest-Rennes.
Partis à 5h00 ce samedi matin de Chantepie les cyclistes doivent passer par La Forest-Landerneau, point de contrôle obligatoire et de ravitaillement.
Les participants doivent arriver à la Forest entre 14h49 et 02h44.
La Forest est au kilomètre 326 sur leur feuille de route.
Ils doivent être rentrés à Rennes avant dimanche 21h00 (soit 40 heures pour boucler ces 600 kilomètres).
Les cyclistes arriveront et repartiront par la D233.
Ils devraient être près de 120.
Le point de contrôle se tient à la salle de gymnastique de la commune.
Un fléchage a été mis en place afin de faciliter l’arrivée sur les lieux du contrôle et… de retrouver la route de Rennes en repartant !
Les premiers sont arrivés à 16h49, soit deux heures après l’ouverture officielle du contrôle.