30 Mai2017
 

Après l’article sur mon choix de pneus pour la deuxième édition de la TransAtlantic Way (TAW), je poursuis avec la présentation de mon…

2] Nouveau tableau de bord !

Cette année je me suis enfin décidé à monter des prolongateurs sur mon cintre.
Objectifs : obtenir une position supplémentaire permettant de soulager mains et poignets et disposer d’une position plus aérodynamique pour progresser vent de face.

Dans la multitude de modèles disponibles je me suis porté sur la marque « Profile Design » réputée pour la qualité de sa production.
Dans la vaste gamme de cette marque j’ai privilégié le confort d’utilisation sur de longues durées plutôt que la performance pure.
En clair, le modèle qui permettait de garder une position naturelle des poignets.
Cette version existant en alu et en carbone, les deux pesant le même poids, j’ai choisi le modèle alu.
Il s’agit du « T3+ » :

Prolongateurs Profile Design T3+

Comme on le voit parfaitement sur la photo ci-dessus, non seulement les poignets ne sont pas « cassés » comme sur les modèles totalement rectilignes, mais en plus tout est réglable (distance des mains et des coudes par rapport au cintre).

Du coup il m’a fallu réorganiser mon tableau de bord (ci-dessous, tel qu’il était AVANT la pose des prolongateurs) :

Tableau de bord

Mon ancien tableau de bord (photo prise durant la TCR en 2015)

Les prolongateurs installés, il me fallait trouver le moyen de refixer mes phares et les trois éléments indispensables à la navigation : le compteur, le GPS et la feuille de route (électronique).

Chose faite !

Nouveau tableau de bord avec les prolongateurs Profile Design T3+

Nouveau tableau de bord avec les prolongateurs Profile Design T3+

Comme vous pouvez le constater, le rétroviseur est à droite… puisqu’en Irlande on roule à gauche !

Nouveau tableau de bord avec les prolongateurs Profile Design T3+

Nouveau tableau de bord avec les prolongateurs Profile Design T3+

Nouveau tableau de bord avec les prolongateurs Profile Design T3+

Nouveau tableau de bord avec les prolongateurs Profile Design T3+

Mon équipement ne me gêne pas du tout pour placer mes mains et mes bras (et réciproquement !) sur les prolongateurs.
Kindle et GPS sont lisibles quelle que soit ma position et facilement « manœuvrables ».

Les prolongateurs m’offrent une position de conduite supplémentaire sans pour autant me gêner pour mettre mes mains en haut du cintre.

(Remarque : j’ai payé de ma poche les prolongateurs et n’ai aucun lien commercial ou autre avec la marque citée !)

09 Juin2016
 

Comme je l’écrivais dans mon article sur l’autonomie électrique j’utilise un road-book électronique sous la forme d’un Kindle d’Amazon « hacké » pour cet usage…

Road-Book sur Amazon Kindle

Amazon Kindle transformé en road-book électronique

Le Kindle dans sa pochette étanche Ortlieb sur mon tableau de bord :

Tableau de bord cyclo-long-cours

Tableau de bord cyclo-long-cours

Depuis ce soir (il était temps !) j’ai un nouveau « livre » de téléchargé, avec pour 2.700 kilomètres de lecture… le parcours complet de la TransAtlanticWay 2016 (TAW)

Road-book électronique TAW 2016

Un nouveau « livre » : le road-book de la TAW 2016 !

Il faut dire que le parcours de la TAW est plutôt « tordu »… deux exemples :

TAW 2016

TAW 2016

Pour suivre la côte plus près encore (de Derry à Kinsale)… il ne restait que le kayak !

Balade irlandaise 2016 : TAW + TVA

02 Juin2016
 

S’attaquer à des longues distances en temps limité à vélo implique que l’on ne perde pas de temps à chercher sa route, que l’on soit en mesure de rouler de nuit, de donner des nouvelles ou de rechercher des informations, de rapporter des souvenirs de ses aventures, etc…

À notre époque de nombreux appareils existent, susceptibles de nous aider… ou de nous poser des problèmes…

Le premier de ces problèmes n’est autre que celui de leur alimentation électrique…

Et le problème ne sera pas le même pour un BRM de « quelques » heures (ben oui, même 1000 km c’est moins de 75 heures soit « à peine » trois jours…) ou une épreuve de plusieurs semaines…

Dans le premier cas, une solution « tout sur piles » (de préférence rechargeables) est parfaitement appropriée… dans le second… ça se discute !

L’an dernier pour la TCR j’avais opté pour la solution suivante :

Les raisons de ce choix : sécurité et simplicité.
Un phare sur la dynamo et un sur batterie. Pas « d’usine électrique » tentant de « tout » alimenter par la dynamo.
Une batterie « Power Bank » de 12.000 mAh capable d’alimenter le GPS et de recharger plusieurs fois smartphone, etc…

Batterie Li-Po Power Bank 12000 mAh

Batterie Li-Po 12.000 mAh

À cela je rajoutais un chargeur USB capable d’alimenter jusqu’à 6 appareils simultanément et de les recharger à vitesse « grand V » à l’hôtel (l’appareil s’adapte à la demande de chaque appareil connecté de façon à en accélérer la charge).

Chargeur USB 6 sorties

Chargeur USB intelligent 6 sorties

Ces choix ayant donné parfaite satisfaction durant la TCR, je les reconduis pour le TAW… avec une nuance que j’expliquerai plus tard.

Ensemble des appareils que je dois alimenter ou recharger :

  • GPS : GARMIN GPSmap 60 CSx
    GPSMap 60 CSX (300 x 232)
    Ce GPS n’est plus très jeune (il n’est plus commercialisé depuis un moment) mais il fonctionne parfaitement.
    C’est un modèle pour « randonneurs » qui présente une grande autonomie ainsi que la possibilité d’être alimenté de multiples façons : piles (2 AA/R6 pour 18 heures de fonctionnement non-stop), prise USB ou prise 12 V.
    Pour ce type d’épreuves très longues (TCR, TAW, …) je l’alimente grâce à la prise USB et la batterie Power Bank présentée plus haut.

  • Road-Book électronique : AMAZON KINDLE « hacké »
    Road-Book sur Amazon Kindle

    Amazon Kindle transformé en road-book électronique


    Le GPS c’est bien mais cela ne remplace pas un bon « road-book » détaillé, surtout sur des parcours aventureux.
    Après avoir utilisé durant des années une succession de road-books permettant de dérouler une longue feuille de papier je suis passé pour la TCR à une version électronique.
    À la base : une liseuse Amazon Kindle.
    Normalement le Kindle est fait pour lire des ouvrages achetés sur Amazon. L’autonomie (Wifi coupé) atteint 3 semaines…
    J’ai tout d’abord commencé par trouver le moyen de transformer un road-book tapé dans mon traitement de texte préféré (LibreOffice Writer) en un livre installé sur le Kindle.
    Le test a été réalisé sur plusieurs de mes Dodécaudax, BRM et TriRhéna.
    Bilan : extra ! Plus de limitation en taille, possibilité de modifier facilement le texte, plus de bricolage (imprimer, découper et scotcher les feuilles pour en faire des rouleaux…).
    Seul inconvénient trouvé alors : le Kindle passait automatiquement en veille au bout d’un certain temps sans « tourner les pages ». Ce délai n’est jamais un problème lorsqu’il s’agit d’un « vrai » livre. Même pour quelqu’un qui lirait vraiment lentement.
    Mais une page de road-book cela peut représenter pas mal de kilomètres et donc un temps suffisant pour que le Kindle repasse en écran de veille.
    « Rallumer » le Kindle (glissé dans une pochette transparente Ortlieb) tout en roulant n’étant pas simple (bouton difficile d’accès), j’ai trouvé le moyen (non prévu par Amazon) de supprimer le passage en veille (il faut rentrer dans la programmation de la bête).
    Ainsi le système est idéal… même si du coup l’autonomie du Kindle tombe à 5 jours.
    Cette autonomie est tout de même énorme par rapport à un smartphone qui serait allumé en permanence.
    Et surtout l’encre électronique du Kindle est parfaitement lisible en plein soleil, ce qui n’est pas le cas d’un smartphone…
    Le kindle se recharge très rapidement.

  • Smartphone : SAMSUNG Note 2
    Samsung
    J’avais choisi ce smartphone pour la taille de son écran : nettement plus facile pour mettre à jour cyclo-long-cours que l’iPhone que j’avais auparavant.
    Il possède également un stylet pour une reconnaissance de l’écriture manuscrite.
    Ce smartphone possède une excellente autonomie (contrairement aux modèles d’Apple).
    En cas de besoin, la batterie Power Bank permet de le « regonfler ».

  • Phare aditionnel : SuperNova Airstream 2
    Phare SuperNova
    Comme je le disais plus haut, mon phare principal est le phare SON EDELUX alimenté directement par mon moyeu-dynamo SON.
    Par sécurité (panne du phare principal ou de la dynamo, descente dangereuse en montagne…) je me suis équipé de ce phare SuperNova Airstream 2.
    Il fonctionne grâce à une batterie Li-Po intégrée, rechargeable par USB.

  • Lampe frontale : PETZL TIKKA RXP
    Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr
    Cette frontale est très peu encombrante. Elle tient facilement une nuit (je l’utilise à faible puissance pour consulter mon tableau de bord et éclairer les panneaux).
    Elle se recharge en USB.

  • Dictaphone : SONY ICD-UX512
    Dictaphone Sony ICD-UX512 ©cyclo-long-cours.fr
    Très utile pour « prendre des notes » en roulant (ou pas) qui me serviront (beaucoup) plus tard pour rédiger (si si !) mes compte-rendus… 😉
    Il est alimenté par une « pile » rechargeable AAA/R3.
    Son autonomie est excellente.
    Ce dictaphone peut servir de clé USB pour stocker des fichiers.
    Le connecter le recharge.

  • Appareil photo : OLYMPUS TG-1
    Olympus TG-1  ©cyclo-long-cours.fr
    Étanche et anti-chocs (je l’ai déjà fait tomber deux fois en roulant et c’est tout juste si cela se voit).
    Il se met en route rapidement, et la position initiale du zoom (équivalent 24 mm F2.0 = grand angulaire lumineux) convient bien à une prise de vue au jugé en roulant.
    Cet appareil est équipé d’une puce GPS. Lors d’une prise de vue la position géographique de celle-ci est enregistrée dans les méta-données de la photo. Très pratique pour les comptes rendus.
    (Actuellement Olympus en est au TG-4 qui offre 16 Mpix au lieu de 12 Mpix et surtout la possibilité d’enregistrer des fichiers « RAW » = infos capteur brutes).
    Son autonomie est très satisfaisante et il se recharge en USB.

Mes deux phares, le GPS et le Kindle sont rassemblés sur un tableau de bord :

Tableau de bord cyclo-long-cours

Tableau de bord cyclo-long-cours

La batterie Power Bank et le chargeur USB (ainsi que les câbles) sont stockés dans ma sacoche de cadre Apidura.
Le GPS est relié à cette batterie. En secours les 2 piles AA/R6 qu’il contient permettrait de continuer encore durant 18 heures. Le temps de trouver une prise électrique… ou des piles neuves !

La Power Bank pouvant alimenter simultanément deux appareils, je peux recharger un appareil en roulant.

À l’hôtel je n’ai qu’un câble à sortir pour recharger toute mon usine à gaz électrique !

APIDURA cyclo-long-cours.fr

APIDURA – cyclo-long-cours.fr

25 Juil2013
 

London ©cyclo-long-cours.frLe départ pour Londres approche !

Demain matin 09h00 départ pour Loughton (banlieue de Londres) !
Au passage, à Villedieu-les-Poêles (Normandie), je récupère PascalB et son vélo puisque nous allons faire route ensemble.

Nous prenons le ferry à Dieppe (départ 19h00) pour une arrivée à Newhaven à 22h30 (heure locale). La traversée dure 04h30 mais les Britanniques vivent une heure en avance par rapport à nous.

Le vélo est prêt.
En plus de mon phare alimenté par alternateur de moyeu j’ai installé une lampe Cat-Eye sur la fourche (côté gauche cette fois !).
Ce système a déjà fait ses preuves de nuit dans le brouillard. En éclairant beaucoup plus bas, avec un faisceau large, cette lampe me permet d’éclairer le bas-côté et de pouvoir continuer à avancer même par très mauvaises conditions météo. Le phare principal (et encore plus la lampe frontale) ayant tendance dans ce cas à former un mur blanc devant moi.

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Il y a quelques années je m’étais fabriqué un road-book déroulant. Ce qui ne devait être qu’un prototype s’étant montré satisfaisant dès le début, le provisoire a duré…
Mais je pars cette fois avec la version 2.0 !
Toujours le même principe, avec quelques améliorations évidemment.
Le boitier sert en plus de support de phare principal, support de GPS et maintenant également support de caméra embarquée…

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Vue de l’autre côté, mon tableau de bord :

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Vous noterez que le rétroviseur à changé de côté !
Il va falloir s’habituer à voir les voitures nous doubler par la droite…

Ma copine Froggie est du voyage !

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Les sacoches sont prêtes mais pas encore montées.

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

12 Juin2013
 

Le départ du prochain Londres-Édimbourg-Londres approche, il est temps de se pencher sur certains points importants, au premier rang desquels : la navigation.

Dans les comptes rendus d’anciens participants j’ai souvent lu que celle-ci avait été un problème ayant même conduit certains à l’abandon. Par lassitude de perdre régulièrement sa route, ou par le hors délais entrainé par des détours involontaires.
Parmi eux, un américain dont on peut supposer qu’il maitrisait la langue des indigènes…
Il faut savoir que nombre des routes que nous devrons emprunter ne sont pas numérotées…

Rappelons-le, contrairement à Paris-Brest-Paris, LEL n’est pas fléché.

En contre-partie l’organisation fournit une feuille de route extrêmement détaillée ainsi que la possibilité de télécharger les traces GPS du parcours.

Telle qu’elle, la feuille de route n’est pas « transparente » pour un participant français ne connaissant pas les codes de Audax UK, sans parler de la maîtrise de l’anglais…

Feuille de route LEL = Hiéroglyphes ?

Trace GPS :

Une trace GPS, à ne pas confondre avec un routage GPS (voir plus loin), correspond au tracé que l’on pourrait faire avec un surligneur sur une carte papier. Il convient d’être extrêmement vigilant pour rouler en veillant à faire coïncider en permanence sa position calculée par le GPS avec la trace fournie. L’appareil ne signalera pas un éventuel écart… Donc, attention aux intersections et autres bifurcations…
Une trace GPS exige de rouler « le nez sur son écran ». Rêveurs, attention !

Voici, ouvert avec le logiciel MapSource de Garmin, un extrait de la trace GPS de l’étape « N7 : Barnard Castle – Brampton » :

LEL2013 : extrait trace GPS

Et voici comment on peut sortir du tracé prévu.
Vous êtes dans une longue ligne droite en pleine campagne, concentré sur vos sensations, occupé à admirer le paysage, en pleine conversation avec un nouveau copain du bout du monde, en train de vous tirer la bourre entre équipiers… et vous « oubliez » de tourner à gauche au carrefour…

LEL 2013 : Exemple de bifurcation

Autant on est attentif lors d’une traversée d’agglomération, ou lors de l’arrivée à un carrefour impliquant de tourner soit à gauche soit à droite, autant il est facile de « foncer tout droit » là où il aurait fallu emprunter une route transversale…

Et des possibilités comme celle-ci, il y en a des dizaines sur LEL (cliquer sur les images pour les agrandir)…

LEL : Exemple Bifurcation 2 LEL : Exemple Bifurcation 3 LEL : Exemple Bifurcation 4


Autre point particulier :
En dehors des extrémités (et d’une petite partie au nord de Barnard Castle) la majorité du parcours consiste en un aller-retour :

Trajet LEL 2013

LEL : Boucle Loughton LEL : Boucle Barnard Castle LEL : Boucle Edimbourg
Boucles Loughton, Barnard Castle et Edinburgh. (Cliquer sur les vignettes pour les agrandir)


Or, lorsqu’on doit parcourir un même trajet dans les deux sens il est tentant de se baser sur la même trace en demandant juste au logiciel d’inverser le sens de parcours…
Voici ce que cela peut donner : trace GPS au départ de Pocklington (trajet retour) fournie par l’organisation (rappelons que nous sommes au Royaume-Uni et que l’on roule à gauche…)

Trace GPS retour (S5) : Pocklington

Le tracé pour le franchissement du rond-point provient donc visiblement de la trace « Aller ».
Ceci n’est pas très grave, bien moins risqué en terme de navigation que les cas vus plus haut.

Cela dit, pour cette même partie dans Pocklington, voilà sur « Via Michelin » ce que donne le routage GPS (passage par Railway Street et Regent Street plutôt que Station Road et The Bank, ce qui permet d’éviter ce gros rond-point) :

Pocklington ViaMichelin (760 x 570)

Routage GPS :

L’idéal c’est évidemment d’utiliser son GPS en mode « routage ». C’est-à-dire comme celui que vous utilisez en voiture et qui vous indique qu’il va bientôt falloir tourner à gauche ou prendre la 2ème sortie au rond-point…
Oui, mais…
Lorsqu’on utilise un GPS en voiture on attend de lui qu’il nous conduise à destination soit par le chemin le plus court, soit par le chemin le plus rapide (par exemple en empruntant les autoroutes).
Dans notre cas nous touchons au côté obscur de notre activité !
Nous parcourons des centaines de kilomètres par jour… comme une voiture ! Mais nous restons sur des petites routes.
Si le GPS est programmé comme « voiture », il va avoir tendance à nous faire emprunter les routes principales…
Si nous le programmons comme « vélo » il ne va pas hésiter à nous faire couper par des chemins non goudronnés ! (Vécu : en montagne, le GPS voulait me faire couper tous les lacets de la route par un sentier de randonnée !…)

Qui plus est, nous participons à une épreuve sportive qui nous impose un trajet à respecter.
Alors, comment faire ?
Et bien nous allons indiquer au GPS un « certain nombre » de points de passages obligés, l’appareil se chargeant ensuite du routage entre ces points.
Toute l’astuce va consister à bien choisir ces points de passage de façon à être certain que le routage calculé par le GPS correspond parfaitement au trajet que nous voulions emprunter.
Mais attention, un tronçon (idéalement une « étape ») ne peut compter que 50 points de passage maximum (limitation de l’appareil. Dans mon cas un Garmin GPSMap 60 CSX).

Voilà la différence entre « Trace » et « Route » GPS.
La trace GPS comporte une grande quantité de points marquants le chemin à suivre (comme les cailloux du Petit Poucet). Le GPS se contentant de dérouler la carte et de dessiner la ligne reliant ces points sans se préoccuper de savoir si on les suit, ni même s’il y a une route sous ces points.
Par exemple, pour la première étape de LEL, la trace GPS fournie par l’organisation comporte 1187 points pour 99,6 km, soit en moyenne un point pour 84 mètres).
La route GPS comporte elle une faible quantité de points (minimum deux : le départ et l’arrivée), l’appareil calculant la route à suivre pour aller d’un point à l’autre.

Préparer son routage pour LEL :

Si l’on choisi de réaliser Londres-Édimbourg-Londres avec son GPS en mode Routage plutôt qu’en mode Trace (ce qui me parait plus sûr) il va falloir convertir les traces fournies par l’organisation en routes.
Il existe des moyens logiciels pour faire cela de façon automatique : le logiciel place le nombre de points choisi (par exemple le maximum de 50) répartis sur la trace et le GPS calculera la route…
Mais ce n’est pas la méthode que je préconise car elle ne garanti pas de suivre exactement le trajet prévu…
Le mieux c’est d’ouvrir la trace (au format .gpx) dans MapSource (le logiciel de Garmin) et de placer soi-même les points clés de façon à ce que le routage n’ait pas d’autre solution que de passer par là où on le souhaite. En clair, de faire se superposer Route et Trace.

Voici un exemple d’écart entre la trace (en vert) et la route calculée (en rouge) en n’ayant placé que deux points (il s’agit du départ à Loughton) :

Exemple d'écart Routage-Trace

Le routage choisit de nous faire passer par Grosvenor Drive plutôt que d’aller tout droit dans Chester Road. Bilan 100 mètres de plus…
L’ajout d’un point dans Chester Road force le routage à passer par cette rue et donc à coller à la trace fournie :

Exemple de Routage

Ce travail peut paraitre fastidieux…
Cependant c’est l’occasion de passer en revue l’ensemble du parcours et donc de repérer un certains nombre d’endroits où la navigation va demander une vigilance accrue.

C’est aussi l’occasion de voir que les longues distances à vélo ce n’est pas seulement « pédaler le nez dans le guidon » mais aussi devoir gérer d’autres dimensions que l’on n’a pas en cyclosport ou triathlon par exemple où l’on tourne sur des routes balisées.

C’est aussi l’occasion de montrer à certains « grincheux » réfractaires à la technologie que poser un GPS sur son vélo ne signifie pas « appuyer sur un bouton et être automatiquement guidé jusqu’à l’arrivée »

GARMIN GPSMap 60 CSX

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Remarque : La page consacrée à Londres-Édimbourg-Londres est régulièrement mise à jour et contient la compilation des informations concernant cette épreuve.

Envie de se préparer aussi en anglais ? Consultez les fiches de vocabulaire de la méthode My LBS is Rich !