28 Juil2012
 

Bientôt quatre mois que mon programme s’est arrêté, que ma cheville est enflée et douloureuse.
Certes l’œdème du pied a disparu mais l’IRM du 9 juillet a mis en évidence un important épanchement de synovie et des signes d’algodystrophie.
J’ai en permanence l’impression qu’un clou tente de s’enfoncer dans l’avant de ma cheville…
Rester debout ou marcher n’arrange évidemment pas les choses…

Bref, la situation ne s’améliore pas bien vite…

Et si je tentais de pédaler un peu, histoire de voir ce que cela donne ?…
Non pas sur le vélo (même si mon essai du 8 juillet s’était bien passé) mais sur mon cyclo-ergomètre :

Kettler Ergoracer-GT

Bilan d’une séance de test de 40 minutes réalisée en endurance : pas de douleur particulière provoquée par le pédalage. Même à 225 watts l’effort sur la cheville est bien plus faible que de simplement rester debout.

Agréable surprise : mon niveau n’a semble-t-il pas trop baissé, les résultats étant très proches des anciens…

Conclusion : je crois que je vais reprendre l’entrainement (sur cet engin exclusivement) à moins évidemment que je ne constate une détérioration de mon état…

09 Juil2012
 

Plus de trois mois après ma chute au départ de la Diagonale Brest-Perpignan, ma cheville gauche, victime d’une entorse, reste très enflée, chaude et douloureuse.

Aujourd’hui j’ai subi une IRM laquelle montre un important épanchement synovial (en blanc sur l’image)…

9 juillet 2012 : IRM cheville gauche

L’IRM montrant également des signes d’algodystrophie, il va me falloir être patient…

Maintenant il est clair que l’ensemble de mon programme 2012 est à l’eau…

08 Juil2012
 

Depuis la fin mars un temps pourri règne sur la pointe Bretagne.
Nous avons battu des records de précipitations cumulées sur trois mois consécutifs.
Tous les augures nous prédisent que le ciel n’a pas fini de nous tomber sur la tête…

Le barde Taliesin - La Forest-Landerneau (29800) - © cyclo-long-cours.fr

Et pourtant aujourd’hui les nuages semblent bien contenus…

Les nuages en cage ! - © cyclo-long-cours.fr

D’après le site des saristes, un Diagonaliste doit arriver à Brest à 20h10, en provenance de Strasbourg.
D’après sa feuille de route, Heinrich doit passer par Carhaix, Huelgoat, Sizun et Daoulas.

En d’autres circonstances je serais parti à sa rencontre à vélo.
Oui mais voilà. Depuis ma chute du 4 avril dernier, ou plus exactement depuis que 600 kilomètres plus tard j’ai décidé d’arrêter à Cognac le 5 avril, je ne suis pas remonté sur mon vélo…
Ma cheville est encore très enflée, chaude et douloureuse. Je dois d’ailleurs passer une IRM demain…

Arrivant par Daoulas, Heinrich doit immanquablement franchir le pont Albert Louppe.
Je décide d’aller l’attendre sur le pont pour ensuite le guider jusqu’au commissariat de Brest, terme obligé de son périple.
Je prépare donc mon vélo que je charge dans mon fourgon.

Heinrich m’avait contacté il y a plusieurs mois via cyclo-long-cours pour obtenir des renseignements.
Ceci est sa première Diagonale. En solitaire qui plus est. Deux bonnes raisons pour l’accueillir à Brest.

Je sais que Jocelyne l’a vu lors de son départ de Strasbourg mais apparemment il n’a pas rencontré d’autre sariste en route.
Son numéro de téléphone portable n’est pas indiqué sur sa feuille de route.

Problème. À quelle heure Heinrich passera-t-il sur le pont Albert Louppe ?
D’après sa feuille de route, vers 19h30.
Oui, mais… je constate qu’il a prévu une moyenne très très faible : à peine 16 Km/h pour sa dernière journée (Heinrich devait faire étape à Dol-de-Bretagne la nuit dernière. Il ne lui restait donc plus que 244 kilomètres pour aujourd’hui).

16 Km/h c’est vraiment très lent. Il a vraiment été pessimiste dans ses prévisions me dis-je. Il sera en avance…
À moins que… Heinrich est Suisse. Peut-être est-il vraiment lent. Et normalement il devrait être ponctuel!

Malgré tout je me rends dès 17h30 sur le pont Albert Louppe.

Vue sur la Rade de Brest - © cyclo-long-cours.fr

À cette heure là, un dimanche, en période de vacances scolaires qui plus est et alors que les casques nuages bleus font observer une trêve, le pont grouille de familles (depuis 1994 le pont de l’Iroise accueille le trafic routier, le pont Albert Louppe étant maintenant réservé aux piétons, cyclistes et véhicules lents).
Tous les marmots filent sur des roulettes selon des trajectoires heureusement(?) fermement encadrées par les parapets : tricycles, trottinettes, planches à roulettes, rollers, poussettes, vélos…

Trop d’obstacles. Pas envie de jouer au flipper entre tous ces casques multicolores, je décide de me poser au soleil en attendant Heinrich. De pied ferme !

cyclo-long-cours.fr

J’ai le temps, il n’y a pas le feu au lac…

Vue sur le pont de l'Iroise - © cyclo-long-cours.fr

Peu à peu cependant la population diminue.
L’avenir du pont est assuré, les familles ont laissé la place à quelques amoureux venus arpenter la travée dans le vent frisquet qui commence à bien me refroidir.

Pour me réchauffer je me mets en selle et décide de monter jusqu’à Plougastel.
Une fois, deux fois, trois fois…
Il est vingt-heures. Pas trace d’Heinrich.

Au sud, rien de nouveau ! - © cyclo-long-cours.fr

Soit il avait plus de deux heures d’avance, ce qui ne serait pas étonnant vu la moyenne très faible qu’il avait indiqué. Soit il est vraiment en retard (il doit impérativement arriver à Brest avant 21h00 pour valider sa Diagonale).
Dans tous les cas l’exactitude suisse en prend un coup !

Alors que les vautours bretons commencent à me tourner autour, je décide de rentrer.

Goéland - © cyclo-long-cours.fr

Dommage, j’aurais bien aimé accompagner notre ami sur la fin de sa première Diagonale et lui offrir un pot.
Mais si, selon toutes probabilités, il est bien arrivé avec une bonne avance, je suis très content pour lui.
De toute façon c’est le principe même du sariste. Aller à la rencontre du Diagonaliste, sans entraver celui-ci, sans même l’assurance de le rencontrer.

De mon côté je suis remonté sur mon vélo pour… 14,3 Km !

01 Juil2012
 

Pas encore remis de ma chute lors de Brest-Perpignan, je ne suis toujours pas remonté sur mon vélo… Cependant la saison des Diagonales bat son plein.

Ce matin je savais que Daniel et Jean-Claude devaient partir de Brest à 08h00 à destination de Strasbourg.
Ne pouvant rouler avec eux pour les guider au départ de Brest, je décidais d’aller les prendre en photo par surprise lors de leur passage à Landerneau où ils doivent poster leur carte postale « Départ »…

Je me plante donc devant la poste et attends, l’appareil photo prêt à mitrailler…

La Bretagne est une terre de cyclisme, aussi je dois ouvrir l’œil et le bon pour repérer parmi tous les cyclistes qui passent devant moi ce dimanche matin « mes clients ».

08h57, j’aperçois trois cyclos qui m’ont l’air de correspondre à des diagonalistes en action…

Jean-Claude, Maryse et Daniel (au premier plan)

J’ai juste le temps de prendre la photo et… mes oiseaux continuent leur chemin sans s’arrêter !
S’agissait-il bien d’eux ?
Le doute s’installe. L’horaire et l’équipement correspondent.
Je n’ai pas eu le temps de voir s’ils avaient des plaques de cadre…

Le premier a eu l’air surpris de voir un photographe mais n’a pas réagi. Il est vrai que suis en tenue « civile » et non pas en cycliste…

Une fois la photo affichée en grand sur mon écran il est clair que le premier était bien Daniel et le troisième Jean-Claude (ils étaient accompagnés cette fois de Maryse, cyclote de leur club qui partait pour sa première Diagonale).

Depuis Jean-Claude m’a dit qu’il avait réalisé après coup que c’était moi qui les attendais à Landerneau.
Bon ils ont réussi leur Diagonale, arrivant à Strasbourg sans encombre, c’est l’essentiel.

Mais décidément, mes deux lascars ne sont pas faciles à rencontrer !