29 Déc2017
 

Faites le test, posez la question « Tu sais ce que c’est que le Tambora ? »

Il y a de fortes chances pour que votre interlocuteur n’en ait pas la moindre idée…

Vous non plus ?
Ouvrez un dictionnaire des noms propres… Quoi, « Tambora » n’y est pas non plus ?

Et pourtant, « Etna », « Vésuve », « Pinatubo », « Krakatau / Krakatoa » y sont eux, dans les dictionnaires et dans les connaissances générales de beaucoup.
Et pourtant ces volcans passeraient presque pour d’aimables bombinettes comparés à la dernière explosion en date du Tambora…

1815 :

  • États-Unis d’Amérique :
    Les États-Unis sont une toute jeune nation qui fêtera les 39 ans de son indépendance le 4 juillet.
    Cette année là, les USA ne comptent encore que 18 états et sont loin du rang de superpuissance auquel ils accéderont au XXè siècle.
  • Drapeau des États-Unis du 1er mai 1795 au 3 juillet 1818 (15 étoiles et 15 bandes)

    Drapeau des États-Unis du 1er mai 1795 au 3 juillet 1818

  • Europe :
    La préoccupation de l’Europe s’appelle… Napoléon !

    • le 26 février Napoléon quitte l’île d’Elbe où il est en exil depuis le 4 mai 1814;
    • le 1er mars il débarque à Golfe-Juan (près de Cannes). C’est le début des « Cent-jours »;
    • le 20 mars il entre triomphalement dans Paris;
    • le 17 avril il s’installe au palais de l’Élysée;
    • le 25 avril les Alliés prennent l’engagement de ne pas déposer les armes avant d’avoir abattu Napoléon;
    • le 15 juin l’armée française franchit la Sambre. La campagne de Belgique débute par une victoire sur les Prussiens (à Gilly, près de Charleroi);
    • le 18 juin bataille de Waterloo.
  • Cambronne à Waterloo, tableau d'Armand Dumaresq

    « Cambronne à Waterloo » d’Armand Dumaresq (Exposition Universelle de Paris – 1867)

  • Indes orientales néerlandaises (actuelle Indonésie), sur l’île de Sumbawa, à l’est de Java…
    Carte des Indes orientales néerlandaises

    Carte des Indes orientales néerlandaises (actuelle Indonésie)

    • La côte nord de l’île de Sumbawa, la péninsule de Sanggar, est constituée quasiment entièrement par un stratovolcan (volcan de forme conique constitué de l’accumulation de coulées de lave), le Tambora
    • La plaque Australienne qui plonge sous la plaque Eurasienne produit depuis 4000 ans une inexorable mise sous pression du magma dans les profondeurs du volcan…
    • Le 5 avril 1815 une première éruption produit une colonne éruptive de 33 km de hauteur, alimentée par un débit de cendres estimé à 100 milles tonnes par seconde
    • Durant les jours qui suivent, l’éruption se poursuit de manière moins importante quoique probablement soutenue…
    • Le paroxysme de l’éruption a lieu le 10 avril. Le Tambora perd 1000 à 1500 mètres de hauteur ! La colonne de cendres atteint les 43 km d’altitude.
    • Les explosions ne cesseront complètement que le 15 avril.
    • Le 17 avril seulement les chutes de cendres cessèrent après s’être étendues jusqu’à 1 300 km de distance…

L’éruption du Tambora est considérée aujourd’hui comme la plus puissante éruption référencée dans l’époque historique.
Elle eut une puissance estimée à huit fois celle de l’éruption du Vésuve (en 79, destruction de Pompéi), soit plus de dix mille fois les explosions d’Hiroshima et de Nagasaki réunies

Alors, pourquoi « personne » n’en a entendu parler ?

  • Nous l’avons vu plus haut, l’occident (= l’Europe à l’époque) a d’autres préoccupations.
  • État des techniques en 1815 :
    • La photographie : la date retenue pour l’invention de la photographie est le 7 janvier 1839, jour de la présentation par Arago à l’Académie des sciences du « daguerréotype » de Louis Daguerre. Il n’y a donc pas de photographie possible en 1815…
    • Le télégraphe électrique : ne sera inventé que plus tard (1838, première ligne entre Londres et Birmingham. Première liaison transatlantique en 1866 entre l’Irlande et les États-Unis).
      Les premières liaisons radio n’apparaîtront qu’à la fin du XIXè siècle.
    • Le train : ne prendra son essor qu’après les années 1830.
  • Les connaissances scientifiques de l’époque ne permettaient pas de faire le lien avec les conséquences planétaires de cette éruption cataclysmique…
Vue satellite du Tambora en 2017

Vue satellite du Tambora en 2017

Les conséquences mondiales de l’éruption du Tambora :

Bien au delà des dévastations « locales » (pertes estimées à 90.000 personnes), l’éruption du Tambora a projeté dans la stratosphère une quantité de matière (cendres, soufre…) estimée à 100 millions de tonnes…
Ces aérosols ont fait plusieurs fois le tour de la Terre et ont mis plusieurs années à se dissiper…

En réduisant la quantité d’énergie solaire reçue par la Terre, ces matières en suspension dans la haute atmosphère allaient modifier le climat les années suivantes…

Ainsi, l’année 1816 est connue comme « l’année sans été ».

1816, « l’année sans été » :

  • Au États-Unis un brouillard sec est décrit dès le printemps et au cours de l’été 1816. Les couchers de soleil sont anormalement rouges, perturbations classiques de l’atmosphère par les microparticules qui diffusent et diffractent la lumière solaire. Un froid intense s’installe dès le mois de mai avec des gelées fréquentes. Des chutes de neige sont recensées au mois de juin dans le Maine et du côté de New York et en Pennsylvanie de la glace est observée sur les lacs en juillet et août. Les récoltes sont détruites avant même d’arriver à maturité dans plusieurs zones agricoles de la côte est (Massachusstets, New Jersey). En conséquence le prix des céréales explose : pour l’avoine il est multiplié par 7.
  • En Chine, le climat des 3 années suivant le paroxysme a été profondément impacté, avec en particulier, des températures anormalement basses (entre 2 et 3°C sous les normales de saison) en été et automne. Les récoltes de riz ont été calamiteuses et une famine de trois ans s’est installée dans la province du Yunnan. Dans ce qui est aujourd’hui la province d’Heilongjiang, des chutes de neiges ont été recensées en plein été. A Taiwan, des chutes de neiges anormalement abondantes se sont produites en hiver 1815-1816, avec de la glace couvrant les routes.
  • En Europe des températures bien en dessous des normales se mettent en place accompagnées de très fortes pluies qui détruisent des récoltes. Dans de nombreuses villes, des révoltes apparaissent à cause de la faim, du prix élevé des céréales (blé, avoine) et des pommes de terre.
    • Anomalie des températures en Europe, été 1816

      Anomalie des températures en Europe, été 1816

    • En Allemagne, les chevaux furent décimés, d’une part par manque de fourrage, et d’autre part dévorés par une population en proie à la famine (les pommes de terre ayant pourri avant d’arriver à maturité).
      À Heilbronn (240 km à l’Est-Nord-Est de Strasbourg) par exemple, on ne compta en 1816 que 29 jours sans précipitation en 8 mois…
      Le prix du pain (nourriture de base de la population) fut quasiment multiplié par cinq de janvier 1816 à juin 1817 :
      Prix d'un pain de 8 livres à Heilbronn 1816-1817

      Prix d’un pain de 8 livres à Heilbronn 1816-1817

Rappelons qu’à cette époque il n’y avait que deux façons de se déplacer : à pied ou à cheval. Cette dernière solution n’étant accessible qu’à la fraction la plus aisée de la population.

D’une part le manque de chevaux se faisait sentir (impact des guerres contre Napoléon puis de la famine de 1816-1817), d’autre part est-il raisonnable de nourrir des chevaux alors que la plupart des gens meurent de faim ?

Un ingénieur et sylviculteur allemand réfléchissait déjà depuis un certain temps sur le problème de la mobilité, sans l’aide de la traction animale.

Son nom ?
Karl Friedrich Christian Ludwig Freiherr DRAIS von Sauerbronn (Karl Friedrich DRAIS baron de Sauerbronn).

Karl Friedrich DRAIS

Jeudi 12 juin 1817 :

Ce jour là, Karl DRAIS partit de chez lui à Mannheim pour un trajet aller-retour d’environ 13 kilomètres sur le premier deux-roues de l’histoire !
Cette première version, dépourvue de frein, est appelée par DRAIS lui-même « Fahrmaschine » (ce que l’on pourrait traduire par « machine pour se déplacer »).

Gravure représentant Karl DRAIS à l'été 1817

Reproduction de la première gravure représentant Karl DRAIS à l’été 1817

Ce premier parcours est réalisé, malgré le poids de l’engin entièrement en bois, en une petite heure.
Soit bien plus vite qu’un piéton !

Dans les mois qui suivirent, DRAIS perfectionna son invention qu’il dota d’un frein et baptisa finalement : « Laufmaschine » (de « Laufen », « courir »).

En dehors du pédalier évidemment (la machine est propulsée par l’action directe des pieds sur le sol) tout le reste est là : deux roues l’une dernière l’autre, la frontale est directrice via un « gouvernail » (non donné à ce qui deviendra le guidon), une selle (comme pour les chevaux !) et même un porte-bagages derrière celle-ci !
Remarquez le support pour les avant-bras du « conducteur »… système qui reviendra bien plus tard… sur les guidons de triathlon !

Laufmaschine

Le premier « deux-roues à propulsion humaine », ou « vélocipède » (car mu par les pieds), l’ancêtre de nos vélos a donc eu deux cents ans cette année !

Et pourtant, qui en a parlé ?
Il y a eu des livres en allemand et en anglais. Rien en français !

2 roues - 200 ans : le baron DRAIS et l'histoire du vélo

« 2 roues – 200 ans » : le baron DRAIS et l’histoire du vélo

Le comble ?
C’est le Magazine 200 qui a raté une belle occasion, vu son nom !

J’avais prévu cet article pour l’été 2017 et puis… j’ai préféré différer !
Pourquoi ?
Je vous le dirai le moment venu !

20 Déc2017
 

Les épreuves de longues distances auxquelles j’ai participé jusqu’ici, pour variées qu’elles soient, présentaient toutefois un point commun : elles avaient lieu sur route.

Le lecteur fidèle se rappellera toutefois que lors de la TransContinental Race (TCR) de 2015 nous avions une cinquantaine de kilomètres de piste, en Italie, lors du passage de la Srada del Assietta.

TCR 2015 - Strada del Assietta ©cyclo-long-cours.fr

TCR 2015 – Strada del Assietta ©cyclo-long-cours.fr

Cependant la proportion de « tout terrain » par rapport à l’ensemble de l’épreuve (50 km sur 4300) ne justifiait pas d’utiliser un vélo spécialement adapté à ce tronçon.

De même, certaines petites routes d’Irlande (TransAtlantic Way 2016 et 2017) n’étaient pas en très bon état, mais dans ce cas également, un vélo de route était encore à son affaire pour peu que l’on fasse le bon choix de pneus…

TransAtlantic Way 2016 ©cyclo-long-cours.fr

TransAtlantic Way 2016 ©cyclo-long-cours.fr

Pour la French Divide, l’affaire est toute autre !

Donnée pour 30% petites routes de campagne et 70% chemins, cette épreuve n’est pas à envisager avec un « pur routier », course ou randonneuse.

Car, par « chemins » il faut aussi comprendre sentiers, franchissements, boue, passages en forêt (racines)…

French Divide 2016 French Divide 2016

Alors, quel vélo pour la French Divide ?

Examinons les choix possibles :

  • Vélo de cyclo-cross : du vélo de route il garde la performance sur les parties roulantes. Acceptant des pneus plus larges (typiquement 35mm) et « cramponnés » il permet de passer là où un vélo de route sera à la peine. Toutefois dans les parties vraiment difficiles il demandera un sacré niveau technique et… du portage !
    Au cours des deux éditions passées de la French Divide on a peu vu de vélos de cyclo-cross. À moins d’être un spécialiste du genre, je ne crois pas que ce soit le meilleur choix… surtout si l’on doit en acheter un pour l’occasion !
  • Gravel Bike : ce type de vélo est la tendance du moment. Comme toute tendance qui se respecte, elle vient des États-Unis…
    Là bas, il existe tout un réseau de routes secondaires non goudronnées. Des routes, mais en terre/gravier. C’est pour circuler sur ces voies roulantes mais non asphaltées qu’ont été conçu les gravel bikes (« gravel » en anglais signifiant « gravier »).
    Un « Gravel » est grosso modo un vélo de route acceptant des pneus larges (40-50mm), doté de freins à disques mais dépourvu de suspensions.
    C’est un vélo fait pour « tailler la piste », pas pour du franchissement pur et dur.
  • VTT : c’est typiquement le vélo fait pour « passer partout »… à condition évidemment que son pilote soit à la hauteur ! Mais en tous cas, c’est celui qui sera le plus accommodant dans les passages techniques. En contre-partie il risque d’être plus difficile à trainer sur les portions roulantes… Tout est toujours affaire de compromis !
    Encore convient-il de préciser, car dans le domaine du « tout terrain » il existe un certain nombre de catégories : XC (cross-country), All mountain, Enduro, Descente…
    Autant de catégories, autant de vélos plus ou moins spécialisés. Le XC, par exemple, se passe généralement de suspensions à l’arrière.

Au-delà de cette classification grossière il y a évidemment des passerelles avec des vélos plus ou moins intermédiaires entre deux activités…

Quel vélo pour la French Divide ?La French Divide (FD) 2018 partira de Bray-Dunes le 4 août, plus tôt j’aurai le vélo, plus tôt je pourrai m’entrainer à la maitrise de l’engin en terrain varié… Pour ce qui est de la boue… la période est idéale en Finistère…
Arrivé en décembre, pas question de rater sa lettre au Père Noël !
Alors, que choisir comme monture ? Dans mes critères de choix il y aussi un paramètre important : ce vélo doit me servir à d’autres objectifs « longues distances ». Pas question d’acheter un vélo uniquement pour une épreuve !

Le vélo de cyclo-cross me parait trop spécifique et trop « limité ».
Celui qui a longtemps tenu la corde c’était le « Gravel bike »… mais finalement, à la vue de tous les retours sur les deux premières éditions de la French Divide je me dis que cette épreuve emprunte trop de portions vraiment « tout terrain » pour ce type de vélo et puis… le concept de la FD me plait bien et j’ai la ferme intention de continuer dans cette voie des épreuves « hors sentiers battus »…

De toute façon, routes, pavés, chemins roulants, pierriers, bourbiers, single tracks… ce sera toujours la même mélodie : pédaler loin en autonomie complète.
Toujours la même mélodie mais avec des instruments différents.
Comme un célèbre boléro… sauf qu’ici, ce sera un beau vélo !
Un beau vélo de gravel !

Ou plutôt, un VTT de cross-country à cadre carbone et roues de 29″.

The Winner is…

Du couteau suisse au vélo suisse

Puisqu’il me fallait un couteau suisse… j’ai choisi… un vélo suisse !

BMC Teamelite 01

BMC Teamelite 01

BMC Teamelite 01

BMC Teamelite 01 BMC Teamelite 01

BMC* propose ce modèle en cinq tailles, du XS au XL.
En XL il est adapté à des cyclistes de 1,88m à 1,98m. Étant pile au milieu de la fourchette je vais pouvoir me contenter d’un modèle de série !

Cyclogito n°12 - Vénus de Milo / Vélo de minus ©cyclo-long-cours

BMC Teamelite 01
Cadre Teamelite 01 29″ – Micro Travel Technology (MTT), 01 Premium Carbon, Tuned Compliance Concept, DTI (passage des câbles et des durites en interne)
Fourche Fox Float 32 SC, Performance Elite, FIT4, Remote (100mm)
Groupe Shimano Déore XT 11V
Manettes de dérailleur Shimano XT M8000 2×11
Dérailleur Avant Shimano XT M8000 2×11
Dérailleur Arrière Shimano XT M8000 11v , Shadow plus
Cassette Shimano XT, 11-40 (11, 13, 15, 17, 19, 21, 24, 27, 31, 35, 40)
Chaîne Shimano XT
Pédalier Shimano XT M8000, 36-26
Boîtier de pédalier PF92
Freins Shimano XT M8000 (160/160mm)
Roues 29″
Jantes DT Swiss XR 1501 Spline ONE, 22,5mm, Centerlock
Pneus Continental: X-King (Avant) / RaceKing (Arrière), Performance Silver, 2.2″
Guidon BMC MFB 01 Carbon, 720mm
Poignées BMC
Potence BMC 70mm
Selle Fizik Tundra M7 Versus M
Tige de selle MSP 01 Premium Carbon Compliance Post, 3mm offset, 27,2mm
Poids mesuré, en taille XL : 10,4 kg


La fille du Père NoëlLe Père Noël étant plutôt à la bourre ces dernier temps, c’est sa fille qui se charge des livraisons spéciales !

C’est ainsi que ce matin j’ai eu le plaisir de recevoir mon nouvel engin !

Ne reste plus qu’à monter les pédales.

Pédales Plates HT ME05

Pédales Plates HT ME05 (290g la paire)

Pour l’instant je monte ces pédales sans verrouillage (dites « plates »). je les remplacerai ultérieurement par des pédales doubles-faces : une face avec verrouillage SPD et une face sans.

De même dans un premier temps je garde la selle d’origine… selon le ressenti je monterai une Brooks à la place.

C’est beau un vélo neuf… mais celui là devrait être baptisé à la boue prochainement… et la boue, ce n’est pas ce qui manque par ici !

*BMC : pour les anciens barbouzes, je précise que BMC est ici l’acronyme de Bike Manufacturing Company et non pas de… Bordel Militaire de Campagne !

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Un dernier conseil, pour le Père Noël comme pour les autres : ne pas négliger la PPG !

Même le Père Noël travaille sa PPG !

PPG : Préparation Physique Générale

16 Déc2017
 

Mire 2017Il est grand temps de mettre un terme à une (très/trop) longue période de silence de cyclo-long-cours !
Initialement j’avais deux gros objectifs pour 2017 : la TransAtlantic Way (TAW) en juin et la TransContinental Race (TCR) fin juillet.
Le décès de Mike Hall (organisateur de la TCR) nous a laissé longtemps dans l’attente de savoir si l’épreuve aurait bien lieu.
Lorsque nous avons eu confirmation que ce serait bien le cas il ne me restait pas suffisamment de temps disponible pour préparer ma route convenablement et j’ai donc préféré ne pas prendre le départ plutôt que de le faire dans des conditions non optimales…

La seconde édition de la TransAtlantic WAY (TAW) aura donc été la seule épreuve à laquelle j’ai pris part en 2017.
L’édition de 2016 avait été convenablement arrosée… 2017 a été bien pire avec des vents violents contraires et des trombes d’eau permanentes…

Si c’est la mort dans l’âme que j’ai décidé en juillet qu’il était plus raisonnable de ne pas prendre le départ de la TCR cette année, je me suis évidemment mis à gamberger à de futurs objectifs…

Paris-Brest-Paris 2019 :

PBP a lieu tous les quatre ans.
La prochaine édition se tiendra en août 2019.
J’ai la ferme intention d’y participer !
(Ma dernière participation date de 2011. En 2015 j’avais sauté mon tour pour cause de TCR).

Certes PBP (et les brevets qualificatifs) c’est pour 2019, mais il fortement conseillé de réaliser au moins un BRM en 2018 en cas de limitation des inscriptions en 2019.
Et même sans limitation du nombre d’inscrits, plus le BRM réalisé en 2018 sera long, plus tôt on pourra se pré-inscrire au PBP en 2019 (et choisir son horaire de départ)…
Donc, même si un BRM de 200 kilomètres réalisé en 2018 suffira pour s’inscrire en 2019 (sous réserve de valider les BRM 200, 300, 400 et 600 en 2019), avec un BRM de 1000 kilomètres validé en 2018 on pourra s’inscrire en priorité en 2019…

Bref ! Je prévois de faire des BRM en 2018 !
Pour les BRM de 200 à 600 kilomètres il est probable que j’irai sur ceux qui seront organisés en Bretagne.
Cela à titre de préparation pour la suite…

Car si le programme 2018 n’est pas encore finalisé (dans les possibilités il y a la Ronde Aliénor d’Aquitaine (1200 km) en juillet, le 1000 du Sud en septembre… et qui sait une Diagonale…)

MAIS une magnifique épreuve est dores et déjà programmée :

FRENCH DIVIDE 2018 :

Dès l’ouverture des inscriptions, le 3 décembre dernier à 6h24, je me suis inscrit à la 3ème édition de la French Divide.

Cette épreuve atypique de 2170 kilomètres et plus de 35.000 mètres d’ascension, traverse la France des Flandres au Pays Basque selon un cocktail 30% petites routes, 70% chemins.

Le parcours de la French Divide 2017

FRENCH DIVIDE : le parcours de 2017. Celui de 2018 sera connu en juin

Départ prévu le samedi 4 août 2018 à 6h24 de Bray-Dunes (59) [51° 04′ 18″ nord, 2° 31′ 42″ est].
Fermeture de l’arrivée : samedi 18 août à 12h00 à Mendionde (64) [43° 20′ 28″ nord, 1° 17′ 50″ ouest].

Il s’agit là encore d’une épreuve d’ultra endurance mais avec la particularité qu’elle se passe majoritairement hors routes goudronnées…
Mon vélo titane ne peut faire l’affaire… il va donc me falloir trouver la « machine idéale » pour ce type de parcours… À la fois adaptée aux parties roulantes mais également aux chemins et sentiers des Flandres, du Morvan, du Massif Central et des Pyrénées…

L’affaire est en cours… je vous en dirais plus prochainement…
Et puis il va falloir envisager une préparation spécifique…
Lorsque je vous dis que c’est la reprise des émissions !

French Divide 2018 - Official Rider