16 Mai2015
 

Depuis mes premiers BRM en 2007, j’utilise comme lampe frontale une PETZL Myobelt XP.

Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr

À l’époque je l’avais choisie pour cette particularité : si la lampe est bien sur la tête (normal pour une frontale!), le boîtier de piles est situé au bout d’un long fil. L’essentiel du poids est donc dans une poche arrière du maillot et non pas sur la tête.

Ainsi, le poids total de la lampe (avec 3 piles R6) est de 225 grammes, mais seuls 82 grammes environs sont sur la tête. Le reste est dans une poche du maillot.
Au bout d’une nuit entière, compte-tenu de la position sur un vélo de course, limiter le poids sur la tête (ne pas oublier qu’il y a déjà le casque) c’est rendre service à ses cervicales et surtout aux muscles extenseurs de la tête et du cou…

La lampe possède trois puissances possibles d’éclairage plus un bouton « flash ». Un clapet rabattable permet également de choisir entre faisceau large ou étroit.
L’alimentation est fournie par trois piles « AA » (ou R6). Personnellement je n’utilise que des modèles rechargeables.

Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr


De brevets divers en Diagonales cette lampe m’a toujours accompagné et j’en suis très satisfait.

Alors, pourquoi en changer ?

Si je devais partir pour une longue expédition à pied loin de la civilisation c’est clairement cette lampe que j’emporterais.
Faible poids sur la tête, possibilité d’utiliser des piles ordinaires que l’on trouve partout, grande puissance et très grande autonomie.

Alors, pourquoi en changer ???

Parce que :

  • si je peux recharger le jour, je n’ai pas besoin d’une autonomie supérieure à une nuit;
  • le boîtier dans le dos c’est bien, mais le fil est un truc satanique. Vous aurez beau faire attention lors du rangement de la lampe, vous récupérerez un tas de nœuds, le fil s’étant entortillé sur lui même et avec les sangles élastiques du serre-tête…
  • être alimenté par 3 piles (rechargeables) n’est pas très judicieux : les chargeurs de batteries R6 chargeant généralement 2 ou 4 « piles » à la fois… (À la maison j’ai un chargeur sophistiqué qui recharge précisément chaque batterie individuellement. Mais ce n’est pas un modèle à trimbaler sur un vélo…)

Je me suis donc mis en quête d’une nouvelle lampe frontale répondant au cahier des charges suivant :

  • légère !
  • monobloc;
  • rechargeable par USB;
  • autonomie minimale d’une nuit.

C’est ainsi que mon choix s’est porté sur la PETZL TIKKA RXP.

Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr

La lampe, monobloc, contient un accu Li-ion (1800 mAh) rechargeable par câble USB (le même que mon smartphone Samsung).
L’accu est remplaçable et il existe même (en option) un boîtier de même taille permettant d’utiliser des piles « AAA » (R3).

Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr

La lampe possède trois puissances : « Autonomie maximale », « Standard », « Puissance maximale » et trois types d’éclairage : « Réactif », « Constant », « Rouge ».
En mode « Réactif » la lampe adapte sa puissance à l’éclairage ambiant.

Elle pèse (vérifié) 112 grammes. Donc 30 grammes de plus sur la tête mais poids total divisé par deux par rapport à la « Myobelt XP » (225 grammes).

À noter, qu’il est possible à l’aide d’un logiciel gratuit à télécharger sur le site de PETZL, de programmer les différents niveaux de puissance de sa lampe…

Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr

L’autonomie, selon le constructeur, est donnée pour :

  • 10 heures en mode « Autonomie maximale »;
  • 5 heures en mode « Standard »;
  • 2h30′ en mode « Puissance maximale ».

J’ai testé cette lampe tout d’abord brièvement lors du BRM 300 de Caudan puis une nuit entière lors du BRM 400 de Guipavas.

Impeccable !
C’est cette lampe qui m’accompagnera sur la TCR !

15 Mai2015
 

Après « quelques » dizaines de milliers de kilomètres ma selle réclamait une mise à la retraite…

Devenue trop détendue (elle venait appuyer sur le chariot de selle) et impossible à retendre (la vis de réglage menaçant de sortir de son logement si j’allais plus loin) il était temps de faire quelque chose…

J’ai découvert la marque BROOKS en 1985 lorsque je me suis fait faire un vélo pour partir en Laponie.
Depuis je suis resté fidèle à cette marque pour ces selles en cuir qui me conviennent parfaitement.

J’ai donc eu l’occasion d’utiliser différents modèles depuis.

Lorsque je me suis fait faire mon vélo SEVEN Titane sur mesure en 2008 c’est naturellement vers Brooks que je me suis tourné pour choisir ma selle.

À l’époque mon choix s’est arrêté sur le modèle « B15 Swallow Titanium », ainsi nommé car ses rails sont en titane.

Brooks Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr

Cette selle ayant fait de nombreux printemps, pas sûr qu’elle fasse encore un été… je me suis donc décidé pour la changer par le même modèle.

La minute culturelle :
Le mot « swallow » désigne en anglais l’hirondelle.
Il est à noter que si en français « une hirondelle ne fait pas le printemps », en anglais « one swallow doesn’t make a summer », littéralement « une hirondelle ne fait pas l’été » !
Ceux qui suivent, savent que j’utilise des pneus de la marque allemande « Schwalbe ». En allemand « die Schwalbe » désigne… « l’hirondelle » !
En allemand, comme en anglais, « eine Schwalbe macht noch keinen Sommer » : « une hirondelle ne fait pas l’été » !
En fait, l’hirondelle est souvent associée au vélo.
Ce fut une marque (produite par la Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne) et le surnom donné aux agents cyclistes de la police.
Agents de police à vélo = Hirondelles
(Le vélo HIRONDELLE « Course sur route » présenté ci-contre dans Le Chasseur Français de 1922 coûtait 495 Fr avec « jantes acier nickelées » ou 520 Fr avec « jantes bois laminées » soit respectivement environ 553 € et 581 €)
Vélo de course sur route Hirondelle - 1922 ©cyclo-long-cours.fr


Une selle BROOKS n’est pas un produit industriel livré sous blister mais un produit « de luxe » fait main et livré dans un bel emballage comprenant une housse pour la pluie, une clé pour retendre le cuir et un peu de lecture :

Selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr Selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr Selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr


La première sortie que j’ai faite après avoir monté cette selle neuve c’est le BRM 400 de Guipavasrésultat : même pas mal !

Ah oui, BROOKS (le blog) est aussi partenaire de la TRANSCONTINENTAL RACE

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Mon ancienne selle après quelques années de bons et loyaux se(r)vices… :

Ancienne selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr Ancienne selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr


14 Mai2015
 

Trois semaines après le BRM 300 de Caudan je m’apprête à prendre le départ du BRM 400 de Guipavas.
Cette fois un départ près de chez moi.
Je me suis inscrit par courriel il y quelques jours aussi je n’ai pas besoin d’arriver très en avance.
Le départ est prévu à 18h00, plus tôt qu’en 2011 où nous étions parti à 20h00.
Le parcours en revanche n’a pas changé.

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Je crois que j’aurais préféré partir à 20h00 (voire plus tard encore) histoire de dormir un peu avant le départ… Là je me suis contenté d’une bonne ration de pâtes avant de m’allonger une heure
dans le noir. Je pars en déficit de sommeil mais c’est classique !

Un brevet de 400 kilomètres qui part le soir implique de passer la nuit sur le vélo, on aime ou pas mais l’exercice est « obligatoire » dans le cadre d’une préparation à Paris-Brest-Paris
Comme la plupart je suis certes là pour valider un BRM en vue de mon inscription à PBP mais je suis surtout là pour continuer à me préparer à la TCR et à valider des choix matériels.
Cette fois je vais avoir l’occasion de tester sur une nuit entière ma nouvelle lampe frontale inaugurée brièvement au départ du 300.

Je pars également avec une selle neuve. Je ne teste pas le modèle puisqu’il s’agit du même que l’ancienne (Brooks Swallow avec rails en titane) mais celle-là sort directement de sa boîte…
Qu’en penseront mes fesses à l’arrivée ?

En récupérant ma carte de route je m’informe du pointage des contrôles de nuit.
Comme en 2011, un camping-car de l’organisation sera bien présent à Lézardrieux (km 178).
Pour Quintin (km 232) il faudra se débrouiller…
Les années avec PBP les brevets sont nombreux et les participants aussi !
C’est l’occasion de revoir pas mal de têtes connues !

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Il est toujours intéressant d’observer les choix des uns et des autres en terme d’équipement…
Pour être le plus léger possible beaucoup partent avec très peu de bagages et sont déjà habillés pour la fraicheur de la nuit…
Je dois être le seul en maillot manches courtes… À tel point que plusieurs me demandent si je n’ai pas froid et qu’un membre de l’organisation me met en garde contre le froid durant la nuit…
Je le rassure en lui disant que je ne suis pas un débutant et que je trimballe de quoi m’habiller chaudement !
Je me demande d’ailleurs comment font certains pour rouler habillés comme ils le sont alors que la température est encore fort agréable…
En effet, alors que la journée a commencé sous un ciel chargé et du crachin, la météo s’est nettement améliorée et pour le départ c’est l’éclaircie.

18h00, c’est parti !

Tout d’abord sur des routes bien connues.

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Cette première étape est facile. La plus cool en terme de relief, juste la traversée de deux agglomérations avec la circulation du samedi soir.

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Objectif premier contrôle à Morlaix (km 51) après avoir traversé Landerneau et Landivisiau.

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

À Morlaix je n’ai pas l’intention de perdre trop de temps. Malgré tout je profite de l’arrêt pour consommer un grand café. Je ne trouve pas correct de réclamer un « coup de tampon » et de repartir aussi sec sans consommer. Après « on » se plaint de la disparition des petits commerces…
Morlais est un contrôle « touch and go » : on ne traverse pas la ville mais on repars en sens inverse pour cette fois attaquer l’ascension vers Carhaix, contrôle suivant (km 98).
Bon, lorsque je parle d’ascension, ce n’est pas l’Alpe d’Huez non plus, hein !

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

J’ai prévu d’arriver à Carhaix avant la nuit afin de n’avoir à m’équiper pour celle-ci qu’en repartant du contrôle.
Pari gagné.
Cette fois je profite de l’arrêt pour manger. Je suis parti avec six sandwichs au jambon + un sachet de petits saucissons pour apéritif (entre autres. J’ai 1,2 kg de nourriture dans ma sacoche).
Je commande un Coca et avale un sandwich et demi.
Un grand café, un tour aux toilettes et je m’équipe pour la nuit.
Un sous-vêtement chaud et un maillot manches longues en remplacement du maillot manches courtes.
J’enfile également une paire de gants légers (j’en ai des plus chauds au cas où, mais cela ne me semble pas utile pour l’instant du moins).
(Pour le cuissard je suis parti avec un corsaire).
Je m’équipe de ma frontale et c’est parti pour 80 kilomètres jusqu’à Lézardrieux.
Jusqu’à Guingamp j’ai vraiment bien chaud. Tout va bien. Je suis parfaitement dans un timing global de 18 heures, arrêts inclus évidemment, même si le temps n’est pas ma préoccupation.

Sur la fin de l’étape, la proximité du Trieux et la forte humidité de l’air ambiant font que je commence un peu à cailler… mais cela reste supportable et je préfère attendre le contrôle pour enfiler ma veste Gore-Tex.

À Lézardrieux le camping-car est bien là, sur le même parking qu’il y a quatre ans.
Je donne ma carte à valider et enfile aussitôt ma veste Gore-Tex.

Sous l’auvent du camping-car des tables sont dressées avec des boissons chaudes, de la soupe, du quatre-quart, et des bouteilles d’eau pour refaire le plein des bidons.
Je prends du thé chaud histoire de changer du café.

Je me force à absorber un demi-sandwich et quelques petits saucissons (qui passent mieux !).

Et c’est reparti pour 54 kilomètres jusqu’à Quintin.
Contrairement à ce qu’indique la feuille de route il ne faut pas emprunter la D7 qui est interdite aux vélos (c’est devenu une voie-express) mais slalomer autour sur des petites routes. Mais c’est bien indiqué.

Hormis pour les plus lents qui arriveront à Quintin après l’ouverture des boulangeries ce contrôle est le seul qui « pose problème ».
Il est d’ailleurs drôle que certains s’en tiennent encore à la validation par carte postale envoyée à l’organisation : il y a belle lurette que La Poste n’appose plus de tampons personnalisés pour
chaque commune… quant au fameux « cachet de La Poste faisant foi » : que l’on passe à 3 heures du mat’ le dimanche ou à 6 heures le lundi… ce sera de toute façon celui de la levée du lundi !
En entrant dans Quintin je prends une photo de mon vélo devant le panneau de la commune et décide de doubler la preuve par un retrait bancaire.

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Les portes de la première agence devant laquelle je me présente refusent de s’ouvrir. Je file vers une suivante. J’y retrouve d’autres cyclos.
Il y a un distributeur extérieur et d’autres à l’intérieur.
Je tombe de sommeil, et j’ai plein de temps devant moi. Je décide de m’octroyer un roupillon style SDF…
Je rentre avec mon vélo dans le sas bancaire, retire 20 euros histoire d’avoir un ticket portant mon nom, la date, l’heure et la commune puis m’allonge par terre !

Autant en entrant dans le sas je trouvais qu’il faisait bon à l’intérieur, autant une fois sur le sol je commence à grelotter ferme !
On dirait une carpe que l’on vient de sortir de l’eau !
J’insiste et fini par m’endormir !

Lorsque je me réveille il fait quasiment jour. Je reprends la route en espérant trouver rapidement un café d’ouvert… sans me faire trop d’illusions…
Première difficulté, trouver la sortie, la bonne (!) de Quintin…
Le vent, sans être très violent, n’en est pas moins contraire.
En chemin je rattrape un groupe de cyclos qui eux n’ont pas dormi…
Il fait suffisamment jour, je retire ma lampe frontale. C’est clair elle tient sans problème une nuit. Elle est donc approuvée pour la TCR !

Comme chaque fois je roule au ralenti en attendant mon premier café du matin…
Ce n’est qu’à Rostrenen (km 270), en m’écartant de la route, que je trouve enfin un bar-PMU ouvert. Vive les jeux d’argent !
Je suis bientôt rejoins par un certain nombre de cyclos bien contents eux aussi de l’aubaine.
Je prends mon temps. Un Coca pour me forcer à faire passer un sandwich, puis un grand café et enfin un Perrier.
Les autres sont repartis. D’autres sont arrivés. Je ne m’affole pas, je sais qu’une fois « réveillé » le rythme va revenir et de toute façon j’aime rouler seul.

Je quitte Rotrenen. Petit à petit je me réveille.

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Finalement, dans le ciel des « nuages bleus » semblent vouloir se frayer un chemin…

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Je me remets en maillot manches courtes et repars à bon rythme.
Notre parcours passe par le col de Toullaëron (266 m) !

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Maintenant ça y est, enfin, il fait beau !

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

J’arrive à Châteaulin (km 352).

J’aperçois trois vélos appuyés à la façade d’un bistro. Je m’y arrête également, fait valider ma carte et commande un Coca. Histoire de faire passer un sandwich.
Je refais le plein d’un bidon afin d’être tranquille jusqu’au bout. Il ne me reste qu’une cinquantaine de kilomètres. Des routes bien connues et… bien vallonnées !
Mais tout d’abord le parcours longe l’Aulne jusqu’à Port-Launay.

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Finalement je termine ce brevet avec cinq heures de marge sur le délai (mais en ayant bien profité des arrêts!).

Bilan : 408 kilomètres pour environ 4000 mètres de dénivelé positif cumulé.

Pas de soucis particuliers malgré une selle neuve au départ !

10 Mai2015
 

Finalement nous avons eu un temps sec.

C’est de nuit que le ciel a été le plus dégagé avec plein d’étoiles !

Bon, c’est l’exercice que j’affectionne le moins : une nuit blanche (sur le vélo ou pas).
Je dors peu toute l’année mais ce peu là j’en ai besoin !

Parti déjà en dette de sommeil j’ai bien roulé (généralement seul, par choix) jusqu’à Quintin (km 232, 4ème contrôle).
Là j’ai décidé de roupiller dans un distribanque…
Pas facile d’autant que sur le carrelage j’étais gelé… Mais j’y suis arrivé !
Du coup j’étais ensuite « dans le pâté » pour quelques heures…
Et puis lorsque le soleil a daigné se pointer, la forme est revenue !
Je finis donc plus tard que ce que je prévoyais mais avec cinq heures de marge, c’est suffisant.

Après ? Bonne douche, un Magnum (glace), une bonne sieste et enfin une énorme soupe de vermicelles !

Au dodo !

09 Mai2015
 

Ce samedi 9 mai 2015, à 18h00, je prendrai le départ du BRM 400 de Guipavas.

Distance officielle : 401 kilomètres.
Le délai pour un 400 étant étant de 27 heures, il convient d’être rentré pour demain 21 heures…

9-10 mai 2015 : BRM 400 de Guipavas (29) ©cyclo-long-cours.fr

Cinq contrôles intermédiaires :

  • Morlaix (km 51)
  • Carhaix (km 98)
  • Lézardrieux (km 178)
  • Quintin (km 232)
  • Châteaulin (km 352)

J’avais déjà réalisé ce brevet en 2011. (Cette année là, le départ avait eu lieu à 20h00)

Pour l’instant : léger crachin et ciel uniforme…

9 mai 2015, 14h00 le ciel... ©cyclo-long-cours.fr

06 Mai2015
 

Pour pratiquer les longues distances on a besoin de quantité de choses indispensables (un bon vélo par exemple !) et d’autres dont on peut se passer mais tout de même bien utiles…

Dans cette dernière catégorie on trouvera par exemple l’appareil photo.

J’y ajoute un autre objet minuscule et léger comme une plume : un dictaphone numérique.

Dictaphone Sony ICD-UX512 ©cyclo-long-cours.fr

Il tient dans le creux de la main, ne pèse que 60 grammes et possède une mémoire gigantesque (mémoire interne extensible par carte micro-SD).

Particulièrement utile pour mémoriser des infos tout en roulant.
Ainsi, qu’il s’agisse d’un long brevet, d’une Diagonale ou d’un raid de plusieurs milliers de kilomètres aucun soucis pour rapporter de quoi rédiger les compte rendus* !

L’appareil fonctionne avec une seule pile AAA (R3). Personnellement j’utilise un modèle rechargeable NiMh.
Et voilà un autre atout de ce dictaphone : il est doté d’une prise USB rétractable permettant tout à la fois de transférer des fichiers avec un ordinateur et/ou de recharger sa batterie !

Dictaphone Sony ICD-UX512 ©cyclo-long-cours.fr Dictaphone Sony ICD-UX512 ©cyclo-long-cours.fr

Lorsque je parle de transfert de fichiers avec un ordinateur, cela fonctionne dans les deux sens et pour tous types de fichiers.
Les fichiers sons (les notes enregistrées) peuvent être sauvegardés sur l’ordinateur mais l’appareil peut aussi servir de clé USB pour emporter des documents avec soi.

L’autonomie n’est pas un soucis pour des prises de « notes » (à moins de raconter sa vie en roulant !) mais la possibilité de recharge par USB sans même avoir besoin d’emporter un câble supplémentaire est un vrai plus.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

J’ai toujours apprécié les dictaphones. Je suis certain qu’en cherchant bien je dois pouvoir retrouver les micro-cassettes de mon premier modèle qui m’avait permis de rédiger les 50 pages de compte-rendu de mon raid Brest – Cap-Nord (Laponie) en 1986…

En 2011, lors de Paris-Brest-Paris j’avais interviewé, avec un modèle numérique similaire, des participants, des bénévoles et des spectateurs le long de la route…

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

* comme je m’attends à des remarques de certains… toutes mes notes étant sauvegardées… il n’est pas impossible qu’un jour je comble les « trous » laissés dans mes compte rendus (les fameux panneaux « travaux »)…