07 Nov2010
 

Macaron de l'ADF (Amicale des Diagonalistes de France)


Chaque fin de saison l’ADF propose aux diagonalistes de se retrouver.

Un certain nombre de réunions sont ainsi organisées, une par « grand secteur géographique ».
La réunion pour le secteur Grand Ouest avait lieu ce samedi 6 novembre 2010 à Avranches (50 – Manche), au restaurant « Le Grand Chien ».

Le but de ces rencontres est de faire le point sur les diagonales réalisées au cours de l’année, de remettre les carnets validés et de permettre à ceux qui seraient intéressés pour réaliser une première diagonale de venir s’informer.

Réunion diagonaliste à Avranches le 6 novembre 2010

Remise des 3 carnets de mes diagonales 2010

Réunion diagonaliste à Avranches le 6 novembre 2010

Les trois diagonales BS, SP, PB validées !

Page en travaux

01 Nov2010
 

(Pour un rappel du règlement des Diagonales de France)

(Lire le début du compte rendu du triangle BS-SP-PB)
Compte rendu de la diagonale Brest-Strasbourg
Compte rendu de la diagonale Strasbourg-Perpignan

Diagonale Perpignan-Brest

du 6 au 9 octobre 2010.

Triangle 2010, trois diagonales de France à la suite : Brest-Strasbourg, Strasbourg-Perpignan, Perpignan-Brest

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Mercredi 6 octobre : cette première étape doit me mener à Montauban via Castelnaudary.

6 octobre 2010, Perpignan-Montauban

Mon départ de Perpignan est fixé à 07h00 ce mercredi 06 octobre.
Après un copieux petit-déjeuner je quitte Saint-Estève et rejoins le commissariat de Perpignan. L’officier de police à l’accueil est celui qui m’a reçu lors de mon arrivée de Strasbourg l’avant-veille !
Comme je suis en avance et tiens à partir à l’heure prévue, nous discutons un bon moment.

Diagonale Perpignan-Brest, Cachet du départ

Troisième diagonale d’affilé, nouvelles conditions climatiques ! Ce matin il y a du crachin !

J’ai choisi de quitter Perpignan par l’ouest, par la montagne donc.
Rien de bien difficile pour autant, le point haut de cette diagonale, le col de Campérié étant à 534 m.

Carte Postale Départ, Perpignan-Brest 2010

Je poste ma carte postale départ d’Estagel. J’en profite pour prendre un chocolat chaud et m’approvisionner en tablettes de chocolat noir. Est-ce le froid humide, j’ai mal au bide. J’accompagne mon cacao d’une capsule de charbon actif. La gastro ce n’est jamais rigolo, mais encore moins à vélo…

Je reprends ma route vers Quillan, Limoux et Castelnaudary mon premier contrôle.

Par chance, le crachin du matin n’a pas duré. Le soleil a fini par percer et il fait maintenant vraiment beau. Plus de douleurs au ventre non plus. Plus de peur que de mal.
Comme à Quillan j’ai mangé un énorme sandwich je ne m’attarde pas trop à Castelnaudary. L’idée d’un cassoulet avec le temps qu’il fait et les kilomètres encore devant moi ne me tente guère… Je me contente de… quatre Magnums ! Le défi étant de les manger avant qu’ils ne fondent…

Je contourne Toulouse par l’est en passant à Montastruc-la-Conseillère (Km 212). En chemin je vois un automobiliste arrêté sur le bas-côté qui me fait signe. Il a fait demi-tour après m’avoir croisé. C’est un diagonaliste et lorsqu’il a vu mes plaques de cadre évidemment… Je n’ai malheureusement pas retenu son nom, mais c’était une fois de plus une rencontre bien sympathique.

Petit ravitaillement à Montastruc et je repars pour Montauban. Encore une quarantaine de kilomètres.

En fin de journée, alors que la nuit commence à tomber et qu’il me reste une vingtaine de kilomètres avant Montauban, j’aperçois un phare de vélo arriver en face. Le vélo fait demi-tour en me voyant et cale son rythme pour que je le rejoigne. Pas de doute c’est un sariste ! Et effectivement Jean-Claude Bertelli est venu à ma rencontre et va me guider jusqu’à mon hôtel de Montauban ! Non sans m’avoir offert un coup à boire et une bonne crêpe au sucre !

Montauban

© Jean-Claude Bertelli

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Jeudi 7 octobre : de Montauban à Saint-Jean-d’Angely via Bergerac et Cognac.

7 octobre 2010, Montauban-Saint-Jean-d'Angely

Il me faut être à Bergerac avant midi car la pile de mon compteur n’a pas réussi à tenir jusqu’à Brest. Hier elle m’affiche sans autre préavis « pile vide » et aujourd’hui, effectivement, il n’y a plus d’affichage ! Utilisant de toutes petites routes, certaines sans numéro, le compteur m’est vraiment indispensable pour ma navigation.

Il y a des routes sans numéro et d’autres avec des numéros à rallonge : D3e4… on dirait un coup aux échecs. Oui mais un coup… en diagonale !

Si le point haut de la Diagonale a été franchi hier, cette étape de 304 Km est bien plus difficile car extrêmement vallonnée. Je n’arrête pas de monter et de descendre sous une chaleur assez forte. Le poids de mon chargement se fait bien sentir. En effet, partisan de l’autonomie, je suis parti avec tout le nécessaire pour mes trois diagonales.

Les toutes petites routes ont un avantage : il n’y a quasiment pas de circulation. Ne pas voir plus d’une voiture à l’heure, quel bonheur. En revanche, c’est vrai que je roule nettement moins vite : la chaussée n’est pas toujours en très bon état et il faut être vigilant aux nombreux changements de direction.

Cette étape est particulière. C’est la seule de tout mon périple où je m’arrête dans un hôtel traditionnel. En effet à Saint-Jean-d’Angely je n’avais pas vraiment le choix. Dans ce genre d’hôtel il n’y a pas de service de nuit. On ne peut arriver à n’importe quelle heure de la nuit et entrer grâce à sa carte bancaire. Il me faut donc y être avant la fermeture. Qui plus est un jour de semaine, hors saison…

À Barbezieux (33 Km avant Cognac) je m’arrête chez un traiteur et fais le plein de ravitaillement histoire d’être sûr d’avoir de quoi manger ce soir : salade de pâtes (600 grammes !) au saumon fumé et crevettes, du jambon, des crêpes au sucre…

Je ne perds pas de temps lors de mon contrôle à Cognac, valide mon carnet, bois une menthe à l’eau (et non, pas de cognac !) et fonce sur Saint-Jean-d’Angely.

J’avais prévu d’arriver vers 21h00, or j’y suis pour 21h30. Pas de problème et l’accueil est vraiment très sympathique.

Hôtel-restaurant La Goule Benèze à Saint-Jean-d'Angély

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Vendredi 8 octobre : de Saint-Jean-d’Angely à Vannes via Marans et Le Pellerin.

8 octobre 2010, Saint-Jean-d'Angely-Vannes

Cette troisième et avant-dernière étape, prévue pour 304 Km, me conduit à Vannes après passage de La Loire par un bac entre Le Pellerin et Couëron au Km 199.

Je quitte l’hôtel de Saint-Jean-d’Angély à 06h00. Selon mon habitude je commence par rouler une trentaine de kilomètres avant de prendre un petit-déjeuner à Surgères : deux grands cafés, deux croissants et un pain au chocolat.
J’aime bien cette méthode qui consiste par commencer à rouler quelques dizaines de kilomètres, histoire de me réveiller, de me mettre tout de suite dans le vif du sujet, de profiter de la tranquillité de la nuit… puis de bien déjeuner en laissant à l’aube le temps de pointer son nez tout en regardant la faune diverse qui fréquente les cafés de bonne heure. Certains devant un café, d’autre devant un verre de blanc…
Ce matin là ce sera un groupe d’ouvriers portugais, les yeux rivés sur l’écran de la Française de Jeux, leurs cartons de je ne sais quelle arnaque institutionnalisée en main, et commentant dans leur langue les tirages tout aussi réguliers que décevants…

Aller, je quitte cette bulle de chaleur pour reprendre la route. Un autre trentaine de kilomètres me sépare de mon prochain contrôle.

À Marans, contrôle 5, Km 612, je prends une nouvelle collation : un chocolat chaud accompagné de deux chaussons aux pommes.

Marans

Le temps est vraiment magnifique. Il fait maintenant bien chaud.
Après Marans ma route me fait passer par Mareuil-sur-Lay-Dissais et La Roche-sur-Yon.
Aux Lucs-sur-Boulogne (Km 694) la nécessité de refaire le plein de mes bidons et un bistrot judicieusement placé sur le bord de ma route m’incitent à faire une courte pause.
L’occasion de manger une petite quiche accompagnée d’un coca bien frais.

Repas, Les Lucs-sur-Boulogne

Me voilà maintenant paré à rejoindre le contrôle suivant : Le Pellerin.
Ce contrôle revêt une importance particulière car c’est là que je dois franchir la Loire et donc retrouver la Bretagne pour une dernière « ligne droite » avant la maison.

En arrivant au Pellerin (Km 751) je décide de rejoindre d’abord le port et de faire valider mon carnet dans le bistrot le proche possible de l’embarcadère.
Voyant le bac s’éloigner du quai au moment ou j’arrive, je sais que je dispose de 20 minutes avant le départ du suivant. J’en profite pour boire deux menthe à l’eau bien fraîches et refaire le plein de mes bidons. Je donne quelques nouvelles et… il est temps de se précipiter, le bac arrive et commence à déverser son flot de voitures.

Au moment où je m’apprête à embarquer, il me semble entendre mon prénom au milieu du bruit des moteurs des véhicules qui débarquent et de ceux qui attendent leur tour. Je me retourne et je vois Jean-Louis, un autre pilier du forum « Super Randonneur » venu exprès de Vitré (plus de 200 Km aller-retour !) pour me voir ! Jean-Louis était déjà venu me voir l’an dernier à Loudéac lors de Brest-Menton et à Bain de Bretagne lors de Menton-Brest.

Le Pellerin : en attendant le bac. Jean-Louis

La rencontre sera courte : cinq minutes, le temps de la traversée.
Arrivé côté nord de la Loire (le Couëron), Jean-Louis m’offre une bouteille de Saint-Yore et un paquet de cookies au chocolat. Nous roulons brièvement ensemble, puis nos routes se séparent. Jean-Louis rentre sur Vitré, quand à moi je dois atteindre Vannes ce soir, soit normalement encore 105 Km…

Depuis mon départ de Brest, sur plus de 2700 kilomètres maintenant, j’ai réussi à suivre scrupuleusement le trajet que j’avais prévu, malgré parfois des routes minuscules et non numérotées. Et bien cette fin d’avant-dernière étape sera celle de la galère la plus complète question navigation…
Il faut dire qu’en Bretagne l’accent a été mis sur les voies express, et se déplacer sur des axes principaux sans emprunter les fameuses voies express relève de l’exploit. Et tout particulièrement sur la partie entre la Roche-Bernard et Vannes.
Absence totale de panneaux aux carrefours, pas de numéros de routes, bifurcations avec la même localité indiquée des deux côtés…

À la Roche-Bernard, je franchis la Vilaine par l’ancien pont à haubans, la vue est superbe, je m’arrête exactement au milieu. Alors que je souhaite envoyer un message sur mon blog comme je le fais régulièrement depuis le départ, le navigateur de l’iPhone se plante et impossible de le relancer. Je décide de ne pas m’attarder et, avant même que j’ai le temps de repartir, arrive un énorme tracteur agricole et sa remorque… impressionnant l’effet sur le tablier suspendu du pont… l’impression de faire du saut à l’élastique avec mon vélo… je me dépêche de rejoindre l’autre rive.

Cette fin d’étape sera finalement interminable, d’abord du fait des difficultés à trouver ma route et ensuite parce que Vannes est une grosse ville dans laquelle on ne finit pas d’arriver…
Encore quelques kilomètres en pleine ville pour rejoindre mon hôtel que j’ai choisi à la sortie ouest c’est à dire du bon côté pour repartir demain matin.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Samedi 9 octobre : de Vannes à Brest via Châteaulin et Le Faou.

9 octobre 2010, Vannes-Brest

Au réveil ce matin-là : plus que 192 kilomètres et le triangle 2010 sera bouclé ! J’ai jusqu’à minuit, donc sauf gros pépin, la réussite semble assurée. Mais ne vendons pas la peau de l’ours…

Je connais quasiment tout le parcours, à l’exception d’un petit tronçon dans le contournement de Quimper. La navigation ne devrait donc pas être un problème contrairement à hier soir.

Je quitte rapidement Vannes pour Sainte-Anne-d’Auray où j’ai l’intention de prendre mon petit-déjeuner.
Il est encore tôt et le bistrot que j’avais en tête (j’y avais déjeuné, trempé, au matin de mon BRM 400 en 2007) est fermé. Par chance, je repère un peu plus loin, dans une rue adjacente, un bar déjà ouvert. C’est fou le flair que l’on a pour ces choses là lorsqu’on parcourt de longues distances à vélo…

L’arrivée au petit matin, dans un estaminet ou tout un chacun s’éveille devant un café ou un petit blanc, d’un cycliste fluo, lampe frontale sur la tête et au profil nettement plus… affuté que le client moyen est toujours un moment… intéressant.
Là, c’est carrément la serveuse qui branche Robert : « tu vois ce qu’il te reste à faire si tu veux perdre du poids ». Il faut dire que Robert déborde largement de son tabouret, se répand sur le comptoir, cramponné à son verre de vin et à un croissant…
Il me regarde, semblant jauger le boulot à accomplir. Il parait convaincu mais explique à la serveuse que s’il mange et bois trop c’est parce qu’il est dépressif. La serveuse tente de lui faire admettre qu’un peu de sport l’aiderait à moins tourner en rond sur lui même… Plein de bonne volonté, Robert décide d’y réfléchir devant un autre verre de blanc…
Avant que je ne commande mon deuxième grand café accompagné de son croissant, Robert nous quitte: « ce n’est pas le tout, mais le boulot m’attend ! ».
Je le reverrai quelques kilomètres plus loin, sa camionnette arrêtée devant un bar, Robert au comptoir !

Continuant ma route j’ai le plaisir de rencontrer Émile Le Roux, sariste, venu de Lorient à ma rencontre. Émile n’est pas venu les mains vides : une banane, une belle part de far et des crêpes ! J’aurai l’occasion de déguster tout cela lors d’une pause café, un peu plus loin.

Rencontre avec Émile Le Roux à la sortie d'Hennebont

© Émile Le Roux

Il faut savoir que j’ai créé ce site internet l’an dernier pour y publier les compte rendus de mes deux premières diagonales Brest-Menton (BM) et Menton-Brest (MB). Depuis j’y mets non seulement le compte-rendu des épreuves auxquelles je participe mais je donne aussi des informations en direct grâce à mon iPhone.
Or, magie d’internet, alors que j’étais en train de rouler avec Émile Leroux, un cyclo nous rejoint. Luc Floch a découvert mon site en faisant une recherche avec Google sur les longues distances à vélo. Il a lu le récit de mon triangle et voyant que j’allais passer près de chez lui est venu pour faire un bout de route avec moi ! Lorsque le virtuel rejoint le réel c’est vraiment formidable !

Peu après Hennebont ma route traverse la charmante citée de Pont-Scorff (56). Dommage qu’en réaménageant la ville on n’ait pas pensé aux deux roues : les bons gros pavés traditionnels c’est très joli, c’est peut-être efficace pour ralentir les voitures, mais avec un vélo de course c’est infernal !

Les pavés de Pont-Scorff

© Émile Le Roux

Après avoir franchi la « frontière » Morbihan-Finistère nous nous arrêtons dans un troquet et Émile m’offre un café. J’en profite pour déguster les bonnes choses qu’il m’a apporté. Encore merci Émile (et à ton épouse !) le far et les crêpes étaient délicieux !!!

Café, far breton, crêpes, me voilà de retour en Finistère !

© Émile Le Roux

Je continue ma route par Quimperlé, Bannalec et Rosporden.
J’évite Quimper en rejoignant Châteaulin par des petites routes (Elliant, Langolen, Briec).

Châteaulin est le 8ème et dernier contrôle de cette diagonale. Je m’arrête au bord de l’Aulne au restaurant-bar du même nom… la carte du jour me fait de l’œil. Après tout j’ai une marge énorme, je peux bien me faire une pause resto. Comme j’en ai l’habitude je décide de commencer par faire valider mon carnet de route… Eh bien ! Après 3000 kilomètres en France, après un certains nombre de brevets dans différentes régions, c’est là, au bord de l’Aulne, à quelques encablures de chez moi, en terre de cyclisme que l’on va pour la première fois me refuser de tamponner mon carnet !
Le tenancier aimable comme un gardien de goulag me soutient le plus sérieusement du monde que son tampon est un « tampon officiel, il porte mon numéro de siret ». J’ai beau lui monter mes trois carnets et la trentaine de tampons déjà apposés, y compris cinq cachets de commissariat de police, le type n’en démord pas…
Je n’insiste pas. Pas de temps à perdre. Tant pis pour lui, j’irai boire et manger ailleurs. Juste se rappeler que cet établissement n’aime pas les cyclistes.

Je valide finalement mon contrôle à quelques mètres de là. La patronne à qui je raconte l’anecdote résumera bien l’affaire : « c’est un c*n ! »

Heureusement je ne vais pas rester longtemps sur cette expérience pitoyable.
Alors que je gravis la côte qui suit Pont-de-Buis-lès-Quimerch, je vois surgir la dedeuche de collection de mon ami Rémi. Ça sent l’arrivée proche !

Passage à Quimerch

© Rémi de Brest

Après m’avoir pris en photo, il repart. Je sais qu’il m’a promis des crêpes pour mon arrivée…

Quelques kilomètres plus loin, au Faou, je poste ma carte postale « arrivée » : la troisième et dernière. plus que que 33 kilomètres pour être au commissariat de Brest !

En sortant du bourg, revoilà Rémi qui m’attend au bord de la route. Il tient absolument à me prendre en photo au pied du panneau…

Devant le panneau Le Faou !

(prononcer « le Fou »…)

Je redémarre (plus facilement que la 2CV de Rémi 😉 ), passe Daoulas et arrive à Loperhet. C’est là que m’attend le « ravito surprise » !

La caravane du tour !

© Rémi de Brest

La crêperie et... Rémi le crêpier ! Crêperie de Loperhet !

Vu l’avance que j’ai, je m’accorde un bon quart d’heure dégustation. De bonnes crêpes au beurre salé !

Encore merci, Rémi, pour ce super accueil !

Dégustation !

Bon, c’est pas le tout, mais il est temps de boucler la boucle !
Plougastel-Daoulas, le pont Albert Louppe, le Moulin Blanc, le port de plaisance puis le port de commerce, une dernière côte et me voilà au centre de Brest. Je fonce sur le commissariat.

Arrivée rue Colbert Arrivée au commissariat de Brest !

Et voilà, le triangle 2010 est bouclé, 13 jours et un poignée d’heures pour trois diagonales et 3100 kilomètres.
La température est bien douce en cette mi octobre et avec mon comité d’accueil nous allons prendre un pot de l’amitié rue de Siam.

Le triangle 2010 est bouclé ! Carnets diagonales Brest-Strasbourg, Strasbourg-Perpignan, Perpignan-Brest