02 Mai2018
 

Réglons son compte… au compteur !Combien de fois n’ai-je pas lu des comptes-rendus de sorties vélo se terminant par quelque chose du genre :
« Bilan : 201,78 kilomètres »

À bon ?
201,78… sûr que ce ne serait pas 201,47 kilomètres ?
Ou…

Étudions un peu la question.

Un compteur de vélo, comment ça marche ?

Si c’est vous qui l’avez monté, vous avez du installer un petit aimant sur un des rayons de la roue avant (généralement).
Face à cet aimant, une petite bobine (fixée sur la fourche) délivre une impulsion de courant à chaque passage de l’aimant devant elle.
Le compteur se contente… de compter les impulsions.
Une impulsion = un tour de roue.
95.000 impulsions = 95.000 tours de roue.
Simple !

Mais pour en déduire la distance parcourue, il convient de connaitre précisément la circonférence (le tour) de la roue…
Vous vous souvenez sûrement avoir initialisé votre compteur avec une valeur du style : « 2.124 mm ».

Si votre roue mesure 2.124 millimètres de circonférence et que durant votre parcours elle a effectué 95.000 tours, alors vous avez parcouru :
2.124 x 95.000 = 201.780.000 millimètres… soit 201,78 kilomètres comme l’affiche le compteur.

La roue tourne !

OK, où est le problème ?

Compter les tours de roue c’est facile.
Mais la circonférence que vous avez entrée au départ… vous êtes sûr que c’est bien 2.124 millimètres… et pas 2.123 mm, 2.120 mm ou 2.125 mm ? Ou…

  • Et d’ailleurs, comment avez vous obtenu cette valeur de 2.124 millimètres ?
  • Votre vélo était-il chargé comme lors de la sortie d’aujourd’hui ?
  • Vous étiez bien assis sur votre vélo lors de la mesure ?
  • Vous avez roulé en ligne droite lors de la mesure ?
  • Vous avez mesuré un tour de roue, ou moyenné sur plusieurs tours…
  • Vos pneus étaient-ils neufs ? Le sont-ils toujours ? Peut-être en avez-vous changé depuis d’ailleurs ?
  • À quelle pression étaient-ils gonflés ? La pression était-elle la même aujourd’hui ?

Voyons un peu ce qui se passerait si votre roue a bien effectué 95.000 tours mais avec des circonférences différentes :

Circonférence
en mm
Nombre
de tours
Distance affichée
en km
Erreur
en km
2.124 95.000 201,78
2.123 95.000 201,68 -0,10
2.125 95.000 201,87 +0,09
2.130 95.000 202,35 +0,57


Remarque : pour cet exemple on considère que la roue fait réellement 2.124 mm de circonférence. Votre roue a donc bien effectué 95.000 tours… et cela quelle que soit la circonférence que vous avez rentrée dans la mémoire du compteur.

Comme vous pouvez le constater, une erreur d’un simple millimètre sur la circonférence de la route entraine un écart d’un hectomètre (100 mètres) au bout de 200 kilomètres…
Alors, donner une distance au décamètre près… c’est soit naïf… soit stupide !

Remarque (encore une !) : une « simple » usure du pneu de 159 microns (0,159 mm) entraine une baisse de circonférence de 1 millimètre et donc une erreur d’affichage du compteur de l’ordre de 50 mètres tous les 100 kilomètres…

Alors, le BRM 1000 déclaré comme faisant 1005,18 kilomètres…

Déjà que l’on n’était pas sûr de la dénivelée… voilà que l’on ne sait même plus quelle distance on a effectivement parcourue…

Décidément, la vie est dure !

Cyclogito n°14 - La vie est dure ©cyclo-long-cours.fr

30 Avr2018
 

Dénivelé, dénivelée… Mauvaise penteCommençons par le plus facile :
dit-on le dénivelé ou la dénivelée ?

Pas de soucis ! Les deux sont acceptés !

Venons-en au problème :
De nos jours on ne se contente plus de pédaler nez au vent.
Non ! L’époque aime les chiffres : connaitre la distance, le temps de pédalage et donc la vitesse moyenne ne suffit plus !
Il faut connaître le dénivelé cumulé du parcours.
Enfin, surtout le dénivelé cumulé positif… les descentes ça ne compte pas !

Compteurs, GPS, logiciels de préparation ou d’analyse de parcours donnent bien souvent cette info…
Tant que l’on roule seul et avec une seule source de mesure, tout va très bien !
Mais si l’on roule le même parcours à plusieurs, si l’on dispose de plusieurs moyens de mesure… cela devient l’enfer : pas deux valeurs identiques, et parfois de sacrés écarts !

Cyclogito n°13 - La dénivelée ©cyclo-long-cours.fr

Comme bien souvent, pour comprendre un problème il est nécessaire de revenir à la définition des mots…
Voici ce que dit mon ami Robert (Le Grand) :

dénivelée [denivle] n. f. ou dénivelé [denivle] n. m. :
Techn. Différence de niveau, d’altitude entre deux points

Cela semble évident :

Dénivelée simple

La différence d’altitude entre le point B et le point A représente la dénivelée.

Simple, clair, évident.

Mais que se passe-t-il si le parcours entre les points A et B se présente ainsi :

La dénivelée se complique

Si A représente la ville de Bédoin située à 300 mètres d’altitude, et B représente la ville de Malaucène située à 350 mètres d’altitude, je pense que vous ne serez pas satisfait d’une dénivelée de 50 mètres… si pour aller de la première à la seconde vous êtes passé par le Mont Ventoux (1912 mètres) !…

Il vous paraitra plus juste de procéder à une mesure intermédiaire :

La dénivelée entre C et A (dénivelée positive ici) puis la dénivelée entre B et C (dénivelée négative ici).

Voire, à multiplier les points de mesure (inutilement ici) :

Je donne peut-être l’impression d’enfoncer des portes ouvertes… mais, quel que soit l’intervalle que vous allez prendre entre deux points successifs, n’y a-t-il pas un risque (je dirais une certitude) que le parcours ressemble plutôt à ça :

Remarque : la longueur du parcours est calculée de la même manière, en considérant la distance en ligne droite entre deux points consécutifs.

Voici une portion de 2.000 mètres extraite d’un parcours de 1.107 kilomètres (Vous pouvez cliquer sur l’image pour l’agrandir) :

Extrait de parcours réel

  • en noir, la trace calculée avec 30.796 points
  • en rouge, la trace réduite à 9.070 points
  • en vert, la trace réduite à 4.826 points

Remarquons tout de suite que malgré la suppression de plus de 70% des points, la trace rouge est difficilement discernable de la trace noire.
Et effectivement, le parcours calculé avec 30.796 points donne une distance totale de 1.107 kilomètres, alors que calculé avec seulement 9.070 points il vaut encore 1.100 kilomètres, soit une perte de seulement 0,6% tout à fait négligeable.

La réduction drastique à 4.826 points donne encore un longueur de parcours de 1.088 kilomètres, soit seulement 1,7% de perte.
Sur le terrain, l’utilisation de cette trace très allégée sera facile à suivre sans ambiguïté.

Mais voyons ce que cela donne sur le calcul de la dénivelée cumulée :

Nombre
de points
Distance
totale
Erreur sur
la distance
Distance entre
deux points
Dénivelée Erreur sur
la dénivelée
30.796 1.107 km 36 m 16.159 m
9.070 1.100 km -7 km (-0,6%) 122 m 14.587 m -1.572 m (-9,7%)
4.826 1.088 km -19 km (-1,7%) 229 m 13.279 m -2.880 m (-17,8%)


Qu’observons nous ?
La réduction du nombre de points a une influence négligeable sur la distance calculée mais a par contre une influence énorme sur le calcul de la dénivelée cumulée !

Ainsi, entre 30.796 et 9.070 points (même pas le tiers) la distance est passée de 1.107 à 1.100 km : une perte de 0,6% négligeable.
MAIS la dénivelée est passée de 16.159 m à 14.587 m : 1.572 m de « disparus », soit près de 10% !
Quasiment comme si on enlevait le Ventoux entre Bédoin et Malaucène !!!

En passant de 30.796 à 4.826 points la distance calculée passe de 1.107 à 1.088 km soit une perte très modérée de 1,7%
Mais la dénivelée tombe de 16.159 m à 13.279 m : 2880 m de « disparus », soit près de 18% !!!

Maintenant considérons le tracé de rérérence. Celui avec 30.796 points.
Aussi grand que ce chiffre puisse paraitre (croyez-moi, positionner près de 31.000 points c’est un sacré boulot !) il n’en demeure pas moins que 36 mètres séparent en moyenne deux points consécutifs.
C’est long 36 mètres…
La pente est-elle constante sur 36 mètres ?
Bien sûr que non !
Imaginez une petite bosse de 5 centimètres au cours de ces 36 mètres…
30.796 petites bosses de 5 centimètre…
Et voilà 1.540 mètres de dénivelée supplémentaire non prise en compte !
Encore un Ventoux de ratiboisé !!!

Comme si cela ne suffisait pas, voilà un autre problème :
Vous croyez que la Terre entière à été cartographiée millimètre carré par millimètre carré avec une connaissance exacte de l’élévation de chaque point ?
Désolé de vous décevoir, mais ce n’est pas le cas !
Même les cartes topo(graphiques) se basent sur des points de références et des calculs estimatifs entre ces points…

Selon Jean-Pierre, la route est droite mais la pente est forte. Dans ce cas particulier, la dénivelée devrait pouvoir être calculée de façon à peu près correcte… sinon… elle ne sera que purement indicative !

En conclusion : il est tout à fait illusoire de connaitre la dénivelée exacte d’un parcours !

Vous avez tout compris ?
Quelle est la longueur de côte de la Bretagne ?
(Indice : n’oubliez pas de prendre en compte les berniques sur les rochers !)

Berniques ©cyclo-long-cours.fr

Remarque : On pourrait penser que l’on aura une bien meilleure estimation de la dénivelée cumulée d’un trajet après l’avoir effectivement parcouru, et cela grâce, par exemple, aux résultats de son GPS.
Malheureusement ce n’est pas du tout le cas !
Je vous expliquerai pourquoi dans un prochain article…

20 Déc2017
 

Les épreuves de longues distances auxquelles j’ai participé jusqu’ici, pour variées qu’elles soient, présentaient toutefois un point commun : elles avaient lieu sur route.

Le lecteur fidèle se rappellera toutefois que lors de la TransContinental Race (TCR) de 2015 nous avions une cinquantaine de kilomètres de piste, en Italie, lors du passage de la Srada del Assietta.

TCR 2015 - Strada del Assietta ©cyclo-long-cours.fr

TCR 2015 – Strada del Assietta ©cyclo-long-cours.fr

Cependant la proportion de « tout terrain » par rapport à l’ensemble de l’épreuve (50 km sur 4300) ne justifiait pas d’utiliser un vélo spécialement adapté à ce tronçon.

De même, certaines petites routes d’Irlande (TransAtlantic Way 2016 et 2017) n’étaient pas en très bon état, mais dans ce cas également, un vélo de route était encore à son affaire pour peu que l’on fasse le bon choix de pneus…

TransAtlantic Way 2016 ©cyclo-long-cours.fr

TransAtlantic Way 2016 ©cyclo-long-cours.fr

Pour la French Divide, l’affaire est toute autre !

Donnée pour 30% petites routes de campagne et 70% chemins, cette épreuve n’est pas à envisager avec un « pur routier », course ou randonneuse.

Car, par « chemins » il faut aussi comprendre sentiers, franchissements, boue, passages en forêt (racines)…

French Divide 2016 French Divide 2016

Alors, quel vélo pour la French Divide ?

Examinons les choix possibles :

  • Vélo de cyclo-cross : du vélo de route il garde la performance sur les parties roulantes. Acceptant des pneus plus larges (typiquement 35mm) et « cramponnés » il permet de passer là où un vélo de route sera à la peine. Toutefois dans les parties vraiment difficiles il demandera un sacré niveau technique et… du portage !
    Au cours des deux éditions passées de la French Divide on a peu vu de vélos de cyclo-cross. À moins d’être un spécialiste du genre, je ne crois pas que ce soit le meilleur choix… surtout si l’on doit en acheter un pour l’occasion !
  • Gravel Bike : ce type de vélo est la tendance du moment. Comme toute tendance qui se respecte, elle vient des États-Unis…
    Là bas, il existe tout un réseau de routes secondaires non goudronnées. Des routes, mais en terre/gravier. C’est pour circuler sur ces voies roulantes mais non asphaltées qu’ont été conçu les gravel bikes (« gravel » en anglais signifiant « gravier »).
    Un « Gravel » est grosso modo un vélo de route acceptant des pneus larges (40-50mm), doté de freins à disques mais dépourvu de suspensions.
    C’est un vélo fait pour « tailler la piste », pas pour du franchissement pur et dur.
  • VTT : c’est typiquement le vélo fait pour « passer partout »… à condition évidemment que son pilote soit à la hauteur ! Mais en tous cas, c’est celui qui sera le plus accommodant dans les passages techniques. En contre-partie il risque d’être plus difficile à trainer sur les portions roulantes… Tout est toujours affaire de compromis !
    Encore convient-il de préciser, car dans le domaine du « tout terrain » il existe un certain nombre de catégories : XC (cross-country), All mountain, Enduro, Descente…
    Autant de catégories, autant de vélos plus ou moins spécialisés. Le XC, par exemple, se passe généralement de suspensions à l’arrière.

Au-delà de cette classification grossière il y a évidemment des passerelles avec des vélos plus ou moins intermédiaires entre deux activités…

Quel vélo pour la French Divide ?La French Divide (FD) 2018 partira de Bray-Dunes le 4 août, plus tôt j’aurai le vélo, plus tôt je pourrai m’entrainer à la maitrise de l’engin en terrain varié… Pour ce qui est de la boue… la période est idéale en Finistère…
Arrivé en décembre, pas question de rater sa lettre au Père Noël !
Alors, que choisir comme monture ? Dans mes critères de choix il y aussi un paramètre important : ce vélo doit me servir à d’autres objectifs « longues distances ». Pas question d’acheter un vélo uniquement pour une épreuve !

Le vélo de cyclo-cross me parait trop spécifique et trop « limité ».
Celui qui a longtemps tenu la corde c’était le « Gravel bike »… mais finalement, à la vue de tous les retours sur les deux premières éditions de la French Divide je me dis que cette épreuve emprunte trop de portions vraiment « tout terrain » pour ce type de vélo et puis… le concept de la FD me plait bien et j’ai la ferme intention de continuer dans cette voie des épreuves « hors sentiers battus »…

De toute façon, routes, pavés, chemins roulants, pierriers, bourbiers, single tracks… ce sera toujours la même mélodie : pédaler loin en autonomie complète.
Toujours la même mélodie mais avec des instruments différents.
Comme un célèbre boléro… sauf qu’ici, ce sera un beau vélo !
Un beau vélo de gravel !

Ou plutôt, un VTT de cross-country à cadre carbone et roues de 29″.

The Winner is…

Du couteau suisse au vélo suisse

Puisqu’il me fallait un couteau suisse… j’ai choisi… un vélo suisse !

BMC Teamelite 01

BMC Teamelite 01

BMC Teamelite 01

BMC Teamelite 01 BMC Teamelite 01

BMC* propose ce modèle en cinq tailles, du XS au XL.
En XL il est adapté à des cyclistes de 1,88m à 1,98m. Étant pile au milieu de la fourchette je vais pouvoir me contenter d’un modèle de série !

Cyclogito n°12 - Vénus de Milo / Vélo de minus ©cyclo-long-cours

BMC Teamelite 01
Cadre Teamelite 01 29″ – Micro Travel Technology (MTT), 01 Premium Carbon, Tuned Compliance Concept, DTI (passage des câbles et des durites en interne)
Fourche Fox Float 32 SC, Performance Elite, FIT4, Remote (100mm)
Groupe Shimano Déore XT 11V
Manettes de dérailleur Shimano XT M8000 2×11
Dérailleur Avant Shimano XT M8000 2×11
Dérailleur Arrière Shimano XT M8000 11v , Shadow plus
Cassette Shimano XT, 11-40 (11, 13, 15, 17, 19, 21, 24, 27, 31, 35, 40)
Chaîne Shimano XT
Pédalier Shimano XT M8000, 36-26
Boîtier de pédalier PF92
Freins Shimano XT M8000 (160/160mm)
Roues 29″
Jantes DT Swiss XR 1501 Spline ONE, 22,5mm, Centerlock
Pneus Continental: X-King (Avant) / RaceKing (Arrière), Performance Silver, 2.2″
Guidon BMC MFB 01 Carbon, 720mm
Poignées BMC
Potence BMC 70mm
Selle Fizik Tundra M7 Versus M
Tige de selle MSP 01 Premium Carbon Compliance Post, 3mm offset, 27,2mm
Poids mesuré, en taille XL : 10,4 kg


La fille du Père NoëlLe Père Noël étant plutôt à la bourre ces dernier temps, c’est sa fille qui se charge des livraisons spéciales !

C’est ainsi que ce matin j’ai eu le plaisir de recevoir mon nouvel engin !

Ne reste plus qu’à monter les pédales.

Pédales Plates HT ME05

Pédales Plates HT ME05 (290g la paire)

Pour l’instant je monte ces pédales sans verrouillage (dites « plates »). je les remplacerai ultérieurement par des pédales doubles-faces : une face avec verrouillage SPD et une face sans.

De même dans un premier temps je garde la selle d’origine… selon le ressenti je monterai une Brooks à la place.

C’est beau un vélo neuf… mais celui là devrait être baptisé à la boue prochainement… et la boue, ce n’est pas ce qui manque par ici !

*BMC : pour les anciens barbouzes, je précise que BMC est ici l’acronyme de Bike Manufacturing Company et non pas de… Bordel Militaire de Campagne !

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Un dernier conseil, pour le Père Noël comme pour les autres : ne pas négliger la PPG !

Même le Père Noël travaille sa PPG !

PPG : Préparation Physique Générale

06 Jan2017
 

Il y a deux jours (mercredi 4 janvier 2017) Robert Marchand a une nouvelle fois battu son record de l’heure sur piste.

Sa catégorie ?
Celle des centenaires !
Car Robert a 105 ans…

Robert Marchand 105 ans - Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines - 4 janvier 2017

Robert Marchand, 105 ans – Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines le 4 janvier 2017

« J’aurais pu faire mieux, a-t-il précisé à l’arrivée. Je n’ai pas vu la fiche des dix dernières minutes. Sinon je serais allé un peu plus vite. »

Robert Marchand est né le 26 novembre 1911.
Le 17 février 2012, à tout juste 100 ans, il parcourait 24,251 km (vélodromme d’Aigle, en Suisse) instaurant une nouvelle catégorie : celle des plus de cent ans !

Le 31 janvier 2014, à 102 ans, il parcourait 26,927 km sur le tout nouveau vélodrome de Saint-Quentin-en-Yveline.

Lors de ces épreuves, Robert porte le maillot de l’Ardéchoise une course cycliste à laquelle il a participé pour la première fois en 1999, à l’âge de 88 ans…
En 2011, lors de la 20ème édition de l’épreuve, Robert – 99 ans au moment de l’épreuve – chute mais n’est que légèrement blessé.
En son honneur, le col du Marchand (911 m) [FR-07-0903] est rebaptisé col Robert Marchand.

Col Robert Marchand - 911 m

Col Robert Marchand – 911 m

Tout ça pour dire qu’il est possible de vieillir sans perdre les pédales !

Cyclogito n°10 - Vieillir ©cyclo-long-cours
(Henry Matisse)

Pour l’instant Robert est seul dans sa catégorie…
J’ai prévu de battre son records.
Il me reste 50 ans et deux jours* pour m’entraîner !

* Robert est né le 26 novembre 1911 et moi le 28 novembre 1961