30 Mar2015
 

Lorsqu’on pratique une activité physique, a fortiori une qui sollicite fortement la fonction cardiovasculaire, il est fortement conseillé d’effectuer une épreuve d’effort.

Quitte à faire une crise cardiaque autant que ce soit à l’hôpital entouré du matériel et du personnel adéquat plutôt que sur la route…

Pour simplifier, une épreuve d’effort consiste « tout bêtement » à solliciter la fonction cardiaque au maximum afin de vérifier la bonne réaction de celle-ci, tant lors de la montée en puissance que lors du retour au calme.
Elle permet par ailleurs de connaitre sa FcMax (fréquence cardiaque maximale).

Dans mon cas, il s’agit de la troisième fois que passe une épreuve d’effort.
La précédente commençant à dater, il était temps d’en refaire une.

Cela dit, l’épreuve d’effort programmée pour ce matin est un peu particulière.
Certes il s’agit de contrôler le bon fonctionnement des fonctions cardiaque et respiratoire (examen de la fonction respiratoire au préalable (EFR), puis mesure de la Vo²Max en cours de pédalage).
Mais il est surtout question de contrôler toute la chaîne énergétique au niveau musculaire.
J’ai donné mon accord pour participer à des recherches génétiques.

Ce genre d’examen est programmé longtemps à l’avance.
On n’y va pas « parce qu’aujourd’hui je suis en super forme et que je vais pulvériser les résultats »…

En fait, ce matin je suis crevé… mais comme il a fallu des mois pour obtenir le rendez-vous, il faut bien y aller…
Pas de sport, pas d’alcool depuis 72 heures (devinez ce qui est le plus dur !)

Je vous préviens tout de suite, je n’ai pas de photo… et c’est dommage !
Car l’examen proprement dit a consisté à pédaler sur un cyclo-ergomètre réglé à ma taille (1,93 m), le médecin devant son ordinateur d’un côté et… une infirmière perchée sur un escabeau de l’autre !

La « seule » chose que j’ai à faire : pédaler à 90 tr/mn… tant que j’y arrive.
Régulièrement l’ordinateur augmente la puissance du freinage.
Régulièrement l’infirmière me fait une prise de sang (c’est pour ça qu’elle est perchée sur un escabeau) : 50 prélèvements seront effectués durant l’exercice
Même si j’ai une perf. dans le bras, à la fin ça fait un peu boucherie…

Tout ça pour vous laisser imaginer la scène : moi pédalant, un masque pour mesurer les échanges gazeux sur le museau, un essaim d’électrodes sur la poitrine, un bras avec un brassard me mesurant automatiquement la pression artérielle et de l’autre côté Vampirella qui remplit ses flacons !

En tant que cycliste la principale difficulté est de ne pas pouvoir utiliser des pédales automatiques.
OK, les pieds sont « attachés » aux pédales par des velcros, mais ce n’est pas très efficace. Impossible de tirer sur les jambes.
Dès les premiers tours… je perds les pédales !
Du coup il a fallu adapter ma façon de pédaler…

Je suis monté à 380 Watts.
Je pense que sans cette grosse fatigue et ce problème de pédale j’atteignais les 400 Watts.

Mais ceci n’est pas très important.

Toutes les valeurs intéressantes sur le plan sportif (FcMax, Vo²Max…) étaient évidemment très nettement au-dessus de la « normale » (« supranormales » a dit le médecin) d’un type de mon âge (53 ans).
Et le cœur ? Il bat toujours, merci !

Les résultats complets doivent m’être transmis par le médecin. Je complèterai cet article lorsque je les aurai reçu.
Mais il y en a pour plus d’un mois, les échantillons partaient à Lyon pour recherche génétique…

18 Mar2015
 

En ce mois de mars 2015, une conjonction extraordinaire !

Rappel : le Dodécaudax existe depuis 2 ans 1/2 (la première randonnée estampillée « Dodécaudax » a été réalisée le 7 octobre 2012).

Alors que ce 20 mars, jour de l’équinoxe de printemps, notre satellite naturel viendra éclipser le soleil, les Dodécaudaxiens viennent de décrocher la Lune !

Le Dodécaudax décroche la lune ! ©cyclo-long-cours.fr

En effet, la distance moyenne entre la Terre et la Lune est de 384 400 kilomètres et l’ensemble des randonnées réalisées dans le cadre du Dodécaudax représente à ce jour… 384 414 kilomètres !

Longue vie au Dodécaudax !


Bravo à tous les participants. Bonne route à tous !

15 Mar2015
 

Si j’ai effectué les 4 sorties hivernales de mon Dodécaudax Continu avec mon « vélo jaune », il est temps de reprendre le titane, la Transcontinental Race approche à grands pas !

Si je suis vraiment très satisfait de mon Seven Titane (réalisé sur mesure en 2008), après sept ans et plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, il me démangeait d’apporter quelques aménagements…

La principale modification concerne les développements.
Le vélo est monté en Shimano Dura-Ace Triple (10 vitesses) :

  • plateaux : 30 x 39 x 52
  • cassette : 12 x 27

L’étagement de la cassette me convient parfaitement (12 – 13 – 14 – 15 – 16 – 17 – 19 – 21 – 24 – 27), en particulier les six premiers pignons consécutifs qui permettent une adaptation précise aux changements de relief tout en gardant un rythme de pédalage à peu près constant (autour de 90 tr/mn pour moi).

Pour ce qui est des plateaux… dans une pratique « longues distances » c’est clairement le 39 qui est le plus utilisé.
Contrairement à certains cyclos, je me sers du 52 mais évidemment je l’use beaucoup moins que le 39 !
Quant au 30… il m’est quasi inutile en Bretagne mais l’expérience m’a montré que pour de longs périples en montagne (comme le 1000 du Sud) il est encore trop grand !
Lorsque les cols s’enchainent, il vient un moment ou il est bon de pouvoir continuer à grimper « tranquillement » en moulinant, plutôt que de s’éreinter en danseuse ou… de mettre pied à terre!

Devant changer cassette, chaine et plateau de 39, j’en profite pour tester un nouveau choix de plateaux : 26 x 38 x 50.

1) Le passage du 39 au 38 :

J’aurais très bien pu rester en 39 puisque j’en étais satisfait!
En fait mon changement concernait avant tout les deux extrêmes, le 38 c’est juste pour être pile-poil au milieu (il y a exactement 12 dents de 26 à 38 et de 38 à 50).

Voici ce que cela donne en terme de vitesse (en km/h) pour une fréquence de pédalage comprise entre 85 et 95 tr/mn :

Braquets avec plateaux 39 et 38

Même si la différence est faible (une dent !) entre le 39 et le 38 dents, ce dernier m’offre (avec la cassette 12-27 Dura-Ace) une parfaite adaptation de 24 à 33 km/h (et un usage dès 19 km/h).

2) Le passage du 52 au 50 :

Deux dents de moins sur « la plaque », cela commence à compter!
Toujours pour une vitesse de pédalage comprise entre 85 et 95 tr/mn :

Braquets avec plateaux 52 et 50

J’ai hésité à réduire encore plus (pour un 48)… Je verrai à l’usage… mais tel quel ce plateau me permet de rouler de 28 à 50 km/h (au-delà… j’arrête de pédaler !)

3) Le passage du 30 au 26 :

C’est évidemment le changement le plus notable! Quatre dents de moins!
Dans les parcours ou le petit plateau est inutile, sa taille importe peu (!), en revanche pour de longs parcours montagneux il est toujours un moment ou le petit développement est encore toujours trop grand!
Je souhaitais descendre au « rapport 1  » (1 tour de pédale = 1 tour de roue) mais pas franchement plus bas car au-dessous je trouve qu’il devient difficile de rouler en ligne droite !

Voici une comparaison entre le 30 et le 26, mais cette fois pour une fréquence de pédalage comprise entre 55 et 65 tr/mn :

Braquets avec plateaux 30 et 26

Mine de rien, ce changement me permet (à puissance développée et fréquence de pédalage identiques) de grimper des pentes 2% plus raides (compte-tenu de mon poids total roulant = ma carcasse + le vélo + les bagages).

Bilan : 7 dents de réflexion !

Beaucoup de cogitations pour en arriver là!
Les constructeurs mettent en avant les pédaliers compacts.
Le concept est attirant mais s’il convient à un cyclo-sportif évoluant dans une région donnée (en adaptant la cassette), je n’ai pas trouvé de combinaison pouvant satisfaire aux grandes diversités de relief que l’on peut rencontrer sur un parcours de plusieurs milliers de kilomètres tout en offrant le « confort » d’une cassette parfaitement étagée (on peut descendre au rapport 1 avec un pédalier compact mais dans ce cas on se retrouve avec une cassette « pleine de trous » et je trouve cela particulièrement inconfortable).

Me voici donc avec une configuration légèrement modifiée. J’ai encore quelques mois et des milliers de kilomètres pour la valider !

Sept ans de réflexion

PS : Suite à la question de mon ami Pascal, voici le récapitulatif des vitesses atteintes pour une fréquence de pédalage de 85 à 95 tr/mn :

Braquets avec plateaux de 26, 38 et 50

De 10 à 50 km/h à ma fréquence de pédalage « nominale ».

01 Mar2015
 

Nous voici à 24 semaines du départ du prochain Paris-Brest-Paris (PBP).

Rappelons que pour pouvoir s’inscrire à cette épreuve il est obligatoire d’avoir validé au préalable les quatre BRM suivants : 200, 300, 400 et 600 kilomètres.

Voici le tableau publié par l’ACP (Audax Club Parisien : organisateur du PBP) concernant les BRM prévus en Bretagne cette année :

PBP2015 Brevets Bretagne (640 x 490)

(Cliquer sur le tableau pour l’agrandir)

Rappelons qu’il est possible de remplacer un brevet par un brevet plus long (par exemple si vous n’avez pu effectuer un brevet de 200, vous pouvez remplacer celui-ci par un brevet de 300 kilomètres, ou un brevet de 600 par un brevet de 1000…).