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Comment se déroule un BRM ?
Les Brevets des Randonneurs Mondiaux (BRM) sont organisés par des clubs et cela sous l’égide de l’Audax Club Parisien.
Il existe des BRM de 200, 300, 400, 600 et 1000 kilomètres.
Ces brevets sont à réaliser en temps limité.
Pour en savoir plus, voir la page consacrée aux BRM !
- L’heure de départ !
Une chose importante à savoir pour les débutants !
C’est votre premier BRM, vous ne faites pas partie du club organisateur et vous avez téléchargé la feuille de route (et sûrement de nos jours, le fichier .gpx pour votre GPS) et vous avez bien lu que le départ aura lieu (par exemple) de 07h00 à 08h00…
Dites-vous bien qu’en fait il faut être là AVANT 07h00 et que le départ est à 07h00 !
Si vous partez après, sachez que le chrono démarre à 07h00. Si vous prenez le départ à 08h00 (fermeture officielle du « contrôle Départ » vous perdez une heure sur le délai…Concrètement, s’il s’agit d’un BRM 200, le délai accordé pour réussir est de 13h30. Si le départ est à 07h00 il faut donc être rentré pour 20h30 au plus tard (après, votre vélo se transforme en citrouille !).
Si vous partez à 08h00 vous n’aurez plus que 12h30 pour boucler vos 200 kilomètres…
Cela n’a rien d’impossible, mais c’est bon à savoir… - Les « contrôles » :
Lors de votre inscription avant départ vous sera remis un « carton jaune » ! Pas d’inquiétude nous se sommes pas au foot !
Sur ce carton sont indiqués les points de « contrôle ». Il s’agit en fait de lieux où il faudra faire valider votre passage par l’apposition d’un tampon.
Généralement il s’agira du tampon d’un bistro situé sur le parcours. Mais tout autre commerce pourra faire l’affaire… si le commerçant accepte de tamponner votre carton…
Cela dit il est plus judicieux de s’arrêter dans un endroit où l’on peut profiter du « coup de tampon » pour se ravitailler que dans tout autre commerce…
Comment gérer les contrôles ?
Même si l’on ne cherche pas « à faire la course », on évite généralement de perdre du temps…
Ainsi cherchera-t-on à minimiser la perte de temps lors des contrôles… surtout que ceux-ci ne sont pas seulement l’occasion de perdre que du temps !…
Bien avant d’arriver à un contrôle, faire la liste dans sa tête des choses à faire impérativement :
- faire tamponner son carton !
C’est idiot mais vous ne serez pas le premier à repartir d’un contrôle en ayant oublié de faire tamponner votre carton…
Commencer par ça est une bonne chose. Qui plus est, si vous tombez (c’est rare, mais ça existe…) sur un commerçant qui refuse de tamponner votre carte, inutile de consommer et de perdre du temps chez lui… - refaire le plein des bidons !
Quoi de plus stupide de s’apercevoir après quelques kilomètres que l’on s’est arrêté dans un bar en repartant avec des bidons vides… - faire un tour au toilettes…
Idem. Devoir s’arrêter sur le bord de la route alors que l’on avait des toilettes avec toutes les commodités à disposition, c’est idiot ! - donner des nouvelles. Surtout si vous pensez être « à la bourre » et que vous savez que l’on s’inquiète pour vous.
C’est nettement plus sûr de le faire à l’arrêt plutôt qu’en roulant (ce qui d’ailleurs est interdit…). - recharger son téléphone, éclairage, « powerbank »… bref, si vous vous arrêtez « un certain temps » et disposez d’une prise électrique (demander l’autorisation c’est plus poli…), n’hésitez pas !
Une fois de plus, il est stupide de s’arrêter une heure pour manger quelque part et repartir en s’apercevant que la batterie de son GPS est moribonde… - si vous repartez alors que le jour tombe, préparez votre équipement en conséquence (gilet fluo, lampe frontale…). S’arrêter un peu plus loin sur le bord de la route pour déballer ses affaires entre chien et loup, au risque de perdre quelque chose, alors que tout cela pouvait être parfaitement anticipé avant de quitter le contrôle… c’est bête !
- faites le tour de ce que vous avez déballé et… ne laissez rien sur place !
Une fois de plus, vous ne serez pas le premier (et gageons, pas le dernier !…) à vous apercevoir que vous êtes reparti en oubliant vos gants sur le radiateur, votre carton sur le comptoir ou votre portefeuille sur la table ou la chaise d’à côté…
Et la navigation ?
En attendant la rédaction de ce chapitre vous pouvez consulter celui écrit sur ce sujet concernant Londres-Édimbourg-Londres mais facilement généralisable.
Comment rouler la nuit ?
Pour beaucoup c’est le point qui fait le plus peur.
Tout cycliste a déjà roulé lorsqu’il fait froid, lorsqu’il y a du vent ou sous la pluie.
Plus rares sont ceux qui ont l’expérience du vélo de nuit. Ou alors il s’agit d’un vieux souvenir avec un vélo équipé d’une dynamo-bouteille, bruyante, freinant sérieusement le vélo et d’un phare dont l’ampoule jaune éclaire misérablement la route devant soi…
L’arrivée des LED a totalement changé le tableau. Qu’ils soient alimentés par piles ou par dynamos, les phares modernes apportent une lumière blanche intense et sécurisante permettant de parfaitement éclairer la route devant soi et d’être vu de loin.
Les dynamos (des alternateurs en fait) modernes montés dans le moyeu de la roue avant apportent autonomie et puissance, permettant d’alimenter l’éclairage et/ou de recharger son GPS et son téléphone mobile. La résistance au roulement des meilleures « dynamos » modernes est totalement insensible.
Concernant l’éclairage, en vue de rouler de nuit, cinq points sont à considérer :
- Éclairer la route devant soi.
Il s’agit d’une part de voir suffisamment loin pour apprécier les évolutions de la route et pouvoir anticiper virages, carrefours, panneaux, etc…
Et d’autre part de repérer à temps un obstacle sur la route ou un « nid de poule ».
Je me souviens avoir roulé de nuit dans les Alpes après un gros orage. De nombreuses pierres jonchaient la route. Heurter un pavé en descente me semble être une chose à éviter… - Être vu de derrière.
S’il y a bien une chose à laquelle un automobiliste ne s’attend pas sur une petite route en pleine nuit c’est de « tomber » sur un cycliste…
Ne pas hésiter à se transformer en « sapin de Noël » !
Un éclairage rouge puissant et clignotant visible de loin est indispensable mais… pas suffisant !
Ne lésinez pas sur les dispositifs réfléchissants. Les phares de voiture sont très puissants. En renvoyant cette lumière vous serez d’autant plus visible. Et cela sans pile ni batterie et même si… votre éclairage est en panne ! - Être vu latéralement.
Même si certains éclairages avant et arrière sont (plus ou moins) visibles de côté, l’idéal est de disposer de dispositifs réfléchissants. Le top ce sont les pneus avec des flancs réfléchissants.
- Être vu que l’on soit sur son vélo ou pas !
L’occasion de rappeler que le gilet fluo (dit « gilet jaune ») est obligatoire pour rouler à vélo de nuit.
Veiller à prendre un modèle homologué.
Je suis presque sûr que vous estimez votre vie à plus de 2€… ne prenez pas un gilet jaune de supermarché destiné à être en règle dans sa voiture… Ils ferment mal (petit bout de velcro) et pédaler avec par grand vent n’est pas terrible… Choisissez un modèle avec fermeture éclair spécialement destiné aux cyclistes.
De même, avec le temps (années & météo), lavages éventuels, mise en boule au fond du sac… les bandes réfléchissantes s’abîment et perdent de leur effet… au pire faites vous en offrir un neuf par ceux qui tiennent à vous… c’est moins cher qu’une couronne de fleurs…Un accessoire qui ne prend pas de place et ne pèse rien et redoutablement efficace pour être vu de tous les côtés que l’on soit en train de pédaler… ou de pousser son vélo… ce sont les bandes réfléchissantes velcro autour des chevilles. Elle renvoient la lumière des phares d’où qu’ils viennent et le mouvement de pédalage nous différencie immédiatement d’un poteau réfléchissant…
- Pouvoir lire les panneaux, une carte, fouiller dans ses affaires…
L’accessoire qui n’en est pas un : la lampe frontale !
Que ce soit pour éclairer les panneaux à un carrefour, consulter sa feuille de route ou une carte, retrouver quelque chose au fond de son sac, s’éclairer pour réparer ou vérifier que l’on ne laisse rien derrière soi avant de repartir…
Il en existe sur pile ou mieux sur batterie rechargeable en USB.Modèle avec boîtier de piles déporté à mettre dans une poche arrière Modèle avec batterie intégrée rechargeable en USB