Depuis mes premiers BRM en 2007, j’utilise comme lampe frontale une PETZL Myobelt XP.
À l’époque je l’avais choisie pour cette particularité : si la lampe est bien sur la tête (normal pour une frontale!), le boîtier de piles est situé au bout d’un long fil. L’essentiel du poids est donc dans une poche arrière du maillot et non pas sur la tête.
Ainsi, le poids total de la lampe (avec 3 piles R6) est de 225 grammes, mais seuls 82 grammes environs sont sur la tête. Le reste est dans une poche du maillot.
Au bout d’une nuit entière, compte-tenu de la position sur un vélo de course, limiter le poids sur la tête (ne pas oublier qu’il y a déjà le casque) c’est rendre service à ses cervicales et surtout aux muscles extenseurs de la tête et du cou…
La lampe possède trois puissances possibles d’éclairage plus un bouton « flash ». Un clapet rabattable permet également de choisir entre faisceau large ou étroit.
L’alimentation est fournie par trois piles « AA » (ou R6). Personnellement je n’utilise que des modèles rechargeables.
De brevets divers en Diagonales cette lampe m’a toujours accompagné et j’en suis très satisfait.
Alors, pourquoi en changer ?
Si je devais partir pour une longue expédition à pied loin de la civilisation c’est clairement cette lampe que j’emporterais.
Faible poids sur la tête, possibilité d’utiliser des piles ordinaires que l’on trouve partout, grande puissance et très grande autonomie.
Alors, pourquoi en changer ???
Parce que :
- si je peux recharger le jour, je n’ai pas besoin d’une autonomie supérieure à une nuit;
- le boîtier dans le dos c’est bien, mais le fil est un truc satanique. Vous aurez beau faire attention lors du rangement de la lampe, vous récupérerez un tas de nœuds, le fil s’étant entortillé sur lui même et avec les sangles élastiques du serre-tête…
- être alimenté par 3 piles (rechargeables) n’est pas très judicieux : les chargeurs de batteries R6 chargeant généralement 2 ou 4 « piles » à la fois… (À la maison j’ai un chargeur sophistiqué qui recharge précisément chaque batterie individuellement. Mais ce n’est pas un modèle à trimbaler sur un vélo…)
Je me suis donc mis en quête d’une nouvelle lampe frontale répondant au cahier des charges suivant :
- légère !
- monobloc;
- rechargeable par USB;
- autonomie minimale d’une nuit.
C’est ainsi que mon choix s’est porté sur la PETZL TIKKA RXP.
La lampe, monobloc, contient un accu Li-ion (1800 mAh) rechargeable par câble USB (le même que mon smartphone Samsung).
L’accu est remplaçable et il existe même (en option) un boîtier de même taille permettant d’utiliser des piles « AAA » (R3).
La lampe possède trois puissances : « Autonomie maximale », « Standard », « Puissance maximale » et trois types d’éclairage : « Réactif », « Constant », « Rouge ».
En mode « Réactif » la lampe adapte sa puissance à l’éclairage ambiant.
Elle pèse (vérifié) 112 grammes. Donc 30 grammes de plus sur la tête mais poids total divisé par deux par rapport à la « Myobelt XP » (225 grammes).
À noter, qu’il est possible à l’aide d’un logiciel gratuit à télécharger sur le site de PETZL, de programmer les différents niveaux de puissance de sa lampe…
L’autonomie, selon le constructeur, est donnée pour :
- 10 heures en mode « Autonomie maximale »;
- 5 heures en mode « Standard »;
- 2h30′ en mode « Puissance maximale ».
J’ai testé cette lampe tout d’abord brièvement lors du BRM 300 de Caudan puis une nuit entière lors du BRM 400 de Guipavas.
Impeccable !
C’est cette lampe qui m’accompagnera sur la TCR !
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