Dodécaudax 2013-14 : 2/12

Aujourd’hui 25 septembre, je pars pour la deuxième étape de mon Dodécaudax.
Il était temps, la fin du mois approche !

Difficulté de trouver un créneau plus tôt dans le mois. Histoire de ne pas « me faire avoir » (la fin du moi est proche), je décide de partir dans l’après-midi, même si cela signifie qu’une partie de la balade se fera de nuit.

C’est moins bien pour le côté « tourisme » par contre ce n’est pas inintéressant pour maintenir l’habitude à rouler de nuit et toujours engranger de nouvelles expériences.

Après mon tour du nord-Finistère pour ma première sortie Dodécaudax, je décide cette fois d’aller faire un tour en centre-Finistère.

25 septembre 2013 : 220 km, Dodécaudax 2/12

Pour premier « contrôle » je vise le col de Trévézel. Mais plutôt que de prendre la route habituelle passant par Sizun (D764), après Landerneau je continue jusqu’à Landivisiau par la D712, le long de l’Elorn.

Le ciel est couvert et bien gris mais il fait vraiment très doux.

Landivisiau ©cyclo-long-cours.fr

Après Landiviau je bifurque sur la D11 vers Lampaul-Guimiliau.

Lampaul-Guimiliau ©cyclo-long-cours.fr

Dans Lampaul-Guimiliau la route nous fait passer juste devant le calvaire (voir dans le diaporama en fin d’article) un peu comme à Sizun.

Je continue vers Saint-Sauveur puis Commana où je rejoins la D764 cinq kilomètres avant le Roc’h Trévézel.
En chemin j’essuie une « bonne » grosse pluie qui va durer le temps de faire une dizaine de kilomètres…

Le col de Trévézel :
Roc'h Trévézel ©cyclo-long-cours.fr

Le col franchit, je continue 6 km sur la D764 (direction Carhaix) puis bifurque sur ma droite sur la D36 vers Brennilis puis Loqueffret où je continue sur la D14, traverse Lannédern et rejoins la D785 que je prends jusqu’à Pleyben.
Le ciel s’est éclairci. Le soleil a fini par percer. Il fait toujours bon. Pas de vent.

Pleyben ©cyclo-long-cours.fr

Après Pleyben je continue vers le sud et franchit l’Aulne à Pont-Coblant.

L'Aulne - Pont Coblant ©cyclo-long-cours.fr

J’ai placé mon « contrôle » suivant à Douarnenez.
Un pote est en centre de rééducation dans le coin après un sérieux accident de vélo. N’ayant pas réussi à le joindre avant pour savoir s’il était « visitable », et de toute façon il serait trop tard, j’ai tout de même maintenu ce point de passage.
Pour y arriver j’emprunte de toutes petites routes non numérotées. Merci le GPS.

©cyclo-long-cours.fr

À l’entrée de Douarnenez il y a un banc au bord de la baie. Je m’y installe pour casse-crouter en admirant le coucher de soleil.
J’ai une petite pensée pour mon collègue enfermé depuis plus d’un mois après ses multiples fractures…

La baie de Douarnenez :
Baie de Douarnenez ©cyclo-long-cours.fr

Mon objectif suivant est maintenant de rejoindre Crozon.

Repartir de Douarnenez offre une belle et longue côte pour rejoindre Kerlaz.
Je bifurque sur la gauche (D107) pour rejoindre Plonevez-Porzay et prendre la D63 vers Sainte-Marie-du-Ménez-Hom.

Pour rejoindre Ste-Marie il y a une belle et longue côte, j’ai beau être en cuissard court et maillot manches courtes, je n’ai pas froid !

En contournant le Ménez-Hom j’ai une vue superbe sur la baie de Douarnenez qui a pris des couleurs rosées avec la fin du jour.

À cette heure la D887 est assez tranquille. Le jour elle peut être infernale…

À Crozon je me contente d’un « touch and go » comme on dit dans l’aviation. Je m’arrête juste pour mettre ma lampe frontale et mes gants tout en grignotant.
La tentation est grande de prendre un café dans un bistrot mais je fais le choix de rentrer au plus vite à la maison.

Je repars par la D791, direction Le Faou, en passant par le pont de Térénez. J’avais espéré qu’il soit illuminé la nuit pour faire une belle photo, mais malheureusement ce n’est pas le cas.

Après le Faou, rien que du très classique : je remonte vers Brest par la D770 via l’Hôpital-Camfrout, Daoulas, Loperhet et Plougastel-Daoulas.

En route, dans le noir complet, soudain un bruit de ferraille…
Le bruit est régulier comme mon pédalage…
J’arrête de pédaler, continuant sur ma lancée. J’écoute…
Le bruit continue et semble se produire à chaque tour de roue, à l’arrière…
Puis, d’un coup, plus rien…
J’espère ne pas être victime d’une casse mais, reprenant le pédalage, je ne note rien de particulier.
Je guette les signes d’une éventuelle crevaison… Non, tout semble normal…
Je continue. On verra bien…

En passant le pont Albert Louppe je ne peux m’empêcher de m’arrêter pour faire une photo des lumières de Brest se reflétant sur la Rade.

C’est beau une ville la nuit !

Brest by night ©cyclo-long-cours.fr

Encore une dizaine de kilomètres et la boucle est bouclée. Je suis de retour à la maison, juste avant minuit. Mon vélo ne s’est pas transformé en citrouille !

Bilan : 221 kilomètres pour 2277 mètres de dénivelé positif (+1030 m /100 km).

Épilogue :
Si je suis rentré sans encombre chez moi, j’ai tout de même voulu comprendre l’épisode du bruit de ferraille entendu dans la nuit…
Après avoir vérifié pédalier, dérailleur, roue libre, rayons, jante… j’ai fini par chercher du côté du pneu…
Rien…

Pneu Schwalbe Marathon Plus ©cyclo-long-cours.fr

Rien ?…

Pneu Schwalbe Marathon Plus ©cyclo-long-cours.fr Pneu Schwalbe Marathon Plus ©cyclo-long-cours.fr


À force d’examiner attentivement le pneu, j’aperçois comme un trait très fin… je pince et là je comprends.
Dans le noir je pense avoir roulé sur une lame métallique qui a du couper le pneu et s’y accrocher faisant plusieurs tours (d’où le bruit que j’ai entendu) avec d’être éjectée.

Mais mes pneus, des Schwalbe Marathon Plus, sont renforcés avec une protection en kevlar. La lame métallique a coupé la bande de roulement mais n’est pas parvenue a entamer le kevlar ce qui m’a permis de terminer ma balade sans encombre…

Pneu Schwalbe Marathon Plus ©cyclo-long-cours.fr

Pour consulter l’état d’avancement de mon Dodécaudax en cours.

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