En décembre 2013 je publiais un article intitulé « quel appareil photo emporter à vélo », 11 ans plus tard il est plus que temps d’actualiser cet article !
En fait… je n’ai pas grand chose à changer pour ce qui concerne le cahier des charges.
Le voici, très légèrement modifié :
Cahier des charges pour un appareil photo : |
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Il n’aura échappé à personne que dorénavant tout le monde prend des photos… avec son smartphone.
Conséquence : les constructeurs historiques de matériel photo ont perdu le marché des appareils dits « compacts » qui leur assurait une part notable de leurs revenus…
Et donc : le choix s’est considérablement réduit…
Les appareils qui répondent au cahier des charges ci-dessus appartiennent à la catégorie « baroudeurs ».
Deux marques principales sont toujours présentent sur ce marché : Ricoh Imaging avec le Pentax wg-8 et OM-System successeur d’Olympus pour ce qui concerne la photographie.
L’appareil utilisé jusque là (Olympus Tough TG-1) m’ayant rendu d’immense services durant toutes ces années sur de nombreuses épreuves (Transcontinental Race, TransAtlanticWay, etc…) j’ai décidé de rester fidèle à la marque.
À noter que mon TG-1 fonctionne toujours parfaitement malgré deux chutes sur le bitume à plus de 30 km/h…
Je suis donc reparti sur le dernier modèle : OM System TG-7.
Globalement l’appareil n’a pas trop changé extérieurement.
En haut le TG-1, au-dessous le TG-7 :
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Mais techniquement les choses ont bien évoluées :
- Le capteur, plus récent et de type BSI, est un peu meilleur en basse lumière (même si cela reste un petit capteur);
- le processeur est nettement plus rapide ce qui permet un démarrage quasi instantané de l’appareil. Là c’est nettement sensible;
- l’appareil est capable de communiquer en wifi avec un smartphone sans qu’il soit nécessaire d’utiliser une carte mémoire spéciale comme je le faisais avec l’ancien. C’est un sacré plus.
- le TG-1 n’enregistrait les photos qu’en format jpeg. Le TG-7 peut également enregistrer au format « raw » c’est à dire brut de capteur. J’y reviendrai plus loin. Pour moi cela constitue un très net progrès.
Le TG-7, comme ses prédécesseurs est équipé d’un GPS de type « A-GPS », c’est-à-dire d’un GPS assisté.
Ce qui signifie que l’appareil a besoin d’avoir les éphémérides de passage des satellites (une mise à jour à faire toutes les deux à trois semaines, surtout si l’on n’a pas utilisé l’appareil entre-temps).
Pour le TG-1 cela se faisait en reliant l’appareil à son PC sur lequel une application Olympus se chargeait de récupérer les éphémérides.
Dorénavant tout se fait grâce à une « appli » (gratuite) installée sur son smartphone appareillé avec l’appareil photo.
Cette appli, « Ol.Share », pouvant également servir de télécommande sans fil, ou a importer et éditer ses photos.
Le smartphone et l’appareil photo communiquant en wifi (réseau établi entre les deux appareils) il devient facile de transférer des photos pour les envoyer par mms ou mettre à jour son site internet « en direct » par exemple…
Comme tous les appareils photo « grand public » le TG-7 enregistre les photos en format jpeg rendant celles-ci immédiatement disponibles.
Sur le TG-1 je reprochais que, même en qualité max, le traitement interne du boîtier fournissait des images trop lissées. Les transformant un peu rapidement en « aquarelles » dès que la lumière venait à manquer…
Le TG-7 offre la possibilité d’enregistrer les photos au format « ORF » le format brut des capteurs Olympus/OM-System.
Tel quel ce format n’est pas utilisable pour visionner/transmettre ses photos à quelqu’un de non équipé.
En revanche pour quelqu’un utilisant des logiciels photos spécialisés dans le développement/traitement d’images c’est un gros plus !
Le top étant le logiciel (français ! Mais… pas gratuit !!!) DxO Photolab qui possède une fonction de débruitage des images prises par faible luminosité. Le résultat peut être spectaculaire… Mais tout ceci évidemment sur ordinateur donc « après coup » et non « en direct »…
À vélo, l’appareil est dans la poche arrière droite de mon maillot. La dragonne dépassant de la poche.
Avec l’habitude, lorsque je veux prendre une photo, je glisse ma main droite dans la dragonne, sort l’appareil de ma poche et le prend dans le creux de ma main tout en le mettant en marche avec le pouce.
Je prends mes photos au jugé, aussi bien vers l’avant, le côté ou par-dessus mon épaule.
Le grand angle et l’habitude me permettent d’obtenir un cadrage convenable.
Éventuellement après coup je rectifie l’inclinaison de la photo.
Éteindre l’appareil et le remettre dans la poche est tout aussi simple.
Je n’ai donc besoin que d’une main, l’autre ne quittant pas le cintre.
En cas d’urgence je peux lâcher l’appareil (il reste à mon poignet grâce à la dragonne).
(Les deux fois où j’avais fait tomber le TG-1 étaient des fois où j’avais négligé de mettre la dragonne…).
Passage sur le pont Albert Louppe. Chaque rectangle orange indique le nombre de photos prises à cet emplacement :
Photo prise dans un sens avec vue sur la rade de Brest et le goulet (désolé, il fait moche !).
En incrustation, j’ai rajouté les données de la photo.
En passant dans l’autre sens, vue sur l’Elorn (et le pont de l’Iroise) :
Remarque : je n’ai pas retouché les photos.
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