Vélo et longues distances ou… cyclisme au long cours.

Mots clefs : cyclisme, cyclotourisme, cyclosportif, longue distance et vélo.

Le vélo, on apprend tous à en faire en étant petit…
Certains y prennent goût et persévèrent, d’autres se font happer à l’adolescence par l’attrait du scooter puis de la voiture… puis y reviennent plus tard, sous une forme ou une autre.

Échographie : moi dans le ventre de ma maman ! – 1961
Echographie : moi dans le ventre de ma maman ! ©cyclo-long-cours.fr


En effet, il existe quantité de façons différentes de « faire du vélo »…

De « l’utilitaire » (aller chercher son pain sur un bon vieux « clou » hors d’âge) à la plus… sportive (?!) : affalé dans son canapé cramponné à la télécommande et à sa bière en regardant les coureurs du Tour de France gravir allègrement un col mythique à une allure de cyclomoteur débridé…

Vive le sport !

De toute ces manières de pratiquer le cyclisme :

  • le vélotaf : se rendre au boulot à vélo;
  • le VTT : de la balade tranquille à l’épreuve hyper-physique en dehors des routes ouvertes à la circulation automobile;
  • le cyclosport : sur route, « à donf », avec un vélo « toutencarbone », une tenue… bariolée (payer pour faire de la pub… il fallait l’inventer !), la tête dans le guidon;
  • le cyclo-camping : un bon vélo bien costaud, tout le matériel de camping et… à moi la Creuse/la France/l’Europe/le Monde !
  • les longues distances en temps limité;

la dernière est, de loin, la plus méconnue du grand public.

La plupart des gens ne s’imaginent pas qu’il est tout à fait possible de faire 300, 400 kilomètres ou plus en « une journée », et de « remettre le couvert » plusieurs jours d’affilée, sans être pour autant un champion exceptionnel ni consommer des produits illicites ou mettre sa santé en péril.

Dans la liste ci-dessus, il n’était pas question d’opposer les « longues distances » aux autres pratiques, celles-ci étant toutes d’excellents compléments et autant de voies d’accès au cyclisme au long cours.

Ma devise : cyclotouriste et/ou cyclosportif mais pas cyclothymique !

Mon Tour de France, 1985
Mon Tour de France 1985 ©cyclo-long-cours.fr Carte de mon Tour de France 1985 ©cyclo-long-cours.fr
Mi-course Peugeot, 8 vitesses, sac à dos, 3760 kilomètres en 24 étapes


À un moment ou à un autre il nous faudra bien aborder l’aspect de l’entrainement et de la préparation physique. Et bien il n’y a pas de meilleure préparation de fond que d’aller travailler chaque jour à vélo, de se changer les idées par une sortie en « tout terrain » (en particulier l’hiver), et de chasser l’ennui des longues heures de route par de « courtes » sorties à bon rythme !

Raid vélo de Crozon (Finistère) au Cap Nord (Laponie), 1986
Raid vélo Crozon - Cap Nord 1986 ©cyclo-long-cours.fr Carte de mon raid vélo Crozon - Cap Nord 1986 ©cyclo-long-cours.fr
Vélo cadre acier sur mesure, 24 vitesses, autonomie complète, 7 pays,
5500 kilomètres en 39 étapes



A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Longues distances en temps limité :


Faire le tour du monde à vélo ce doit être une aventure formidable. Mais on conçoit aisément que le faire en 30 jours ou en 10 ans ne correspond pas du tout au même type de voyage.

De même, de Brest à Menton il y a environ 1400 kilomètres.
On peut les faire en deux semaines avec une belle randonneuse équipée de sacoches, à raison d’une centaine de kilomètres par jour. Éventuellement en campant, en descendant dans des chambres d’hôtes, en visitant les villes et monuments.
On peut les faire en huit jours, avec un beau vélo de course ultra-léger, sans aucun bagage, accompagné d’une voiture suiveuse ou d’un camping car, à raison de 175 kilomètres par jour à 35 km/h de moyenne (soit 5 heures).

Dans le premier cas vous êtes « cyclotouriste » dans le second « cyclosportif ».

Dans ce que l’on appelle « les longues distances » vous allez réaliser ce parcours en moins de 5 jours (soit en moyenne 300 kilomètres par jour), avec le type de vélo que vous voulez MAIS sans assistance, donc sans véhicule suiveur et en transportant vous-même l’équipement nécessaire.
Une sorte de « mix » entre les deux formules précédentes.

Les Indégivrables ©Xavier Gorce

Personnellement je considère que « les longues distances », cela commence à partir de 300 kilomètres par jour.
Plus généralement, dès l’instant où apparaissent des problèmes que l’on ne rencontre pas (ou pas de façon aussi cruciale) au cours des autres épreuves :

  • gestion de l’alimentation et de l’hydratation;
  • gestion du sommeil;
  • problèmes dus aux heures de selle;
  • rouler de nuit;

Les différents types d’épreuves de longue distance :


Il existe évidemment de part le monde un grand nombre d’épreuves de longues distances.

Voici toutefois les plus courantes :

  • Les Brevets de Randonneurs Mondiaux (BRM) : épreuves de 200 à 1400 kilomètres pour la plus part (pour en savoir plus suivre le lien);
  • La Flèche Vélocio : épreuve en équipe d’au moins 360 kilomètres en 24 heures, ayant lieu chaque année à Pâques (pour en savoir plus suivre le lien);
  • Les Diagonales de France : épreuves de 940 à 1400 kilomètres à raison de 300 km/jour (pour en savoir plus suivre le lien);
  • Paris-Brest-Paris (PBP) : « la Mecque » de la longue distance. 1230 kilomètres en moins de 90 heures. Il s’agit d’un BRM ayant lieu tous les 4 ans (pour en savoir plus suivre le lien);
  • Londres-Édimbourg-Londres (LEL) : BRM de 1400 kilomètres à réaliser en 116 heures. A lieu tous les 4 ans, entre deux Paris-Brest-Paris (pour en savoir plus suivre le lien);

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Envie d’en savoir plus sur les longues distances ? Cliquer ici :

Les longues distances pour les nuls ©cyclo-long-cours.fr