Mon thème préféré en photographie ce n’est pas les Magnum, les Guinness ou les Full Irish breakfast… mais la « Street Photography ».
La traduction en français « photo de rue » ne rend pas ce qu’est vraiment la « Street Photography ».
Une photo prise dans la rue n’est pas nécessairement de la « Street Photography ». Loin de là.
La « vraie » photo de rue doit tout son intérêt au regard du photographe et à l’instant.
Soit qu’une seconde plus tôt ou plus tard et la scène n’existait pas, soit que la scène est là depuis des lustres, des milliers de gens l’ont vue mais sans la remarquer.
Pour moi il est indispensable que ce type de photographie soit sincère et spontané.
Beaucoup des photos de Doisneau (par exemple) relèvent de la photo de rue… sauf que, si elles ont été faites avec des acteurs ou des figurants mis en place pour la composition…
Les photos sont très belles évidemment, mais ne relèvent plus vraiment de la « Street »…
C’est comme chasser un animal sauvage ou chasser une pauvre bête d’élevage que l’on vient de remettre momentanément en liberté.
En d’autres termes, il y a les Bons chasseurs et les mauvais chasseurs.
Les Bons chasseurs…
Là je vous avais mis trois exemples de « Street Photography » de mon cru, garanties sans trucage
Cela dit, je ne me prends pas pour un bon photographe.
Trêve de blabla.
Hier soir je regagne mes pénates en sortant du pub.
Mon regard est attiré par un lopin de terre le long de la rue principale.
Le terrain en question est entouré de pavillons. Un peu comme le dernier lot d’un lotissement. Sauf que, même s’il n’est pas construit, le lopin de terre en question est « habité ».
Oui, c’est ce que l’on pourrait appeler un ancien cimetière.
Le plus étonnant c’est l’inscription sur le muret d’enceinte…
Une telle foi en la résurrection est-elle possible ?
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