Mon article abordant l’aspect de la navigation au cours de Londres-Édimbourg-Londres a pu semer le doute chez ceux qui sont encore restés fidèles aux cartes « papier ».
Est-il indispensable de se doter d’un GPS si l’on n’en possède pas encore un ?
Si oui, quel modèle ? Quelle cartographie ?
Qu’en est-il de l’autonomie de ces engins, de leur fiabilité ?
Remarque : tout d’abord que les choses soient claires, je n’ai (malheureusement ? 😉 ) aucun lien avec un quelconque constructeur ou revendeur et ne prétend pas connaitre tous les modèles du marché. Ne comptez donc pas sur moi pour vous dire achetez le XXX-YY-ZZZ…
Qu’est-ce qu’un GPS ?
Il me parait utile de commencer par préciser les choses.
Ce que le langage courant appelle dorénavant « un GPS » est en fait le regroupement de trois choses bien distinctes à l’intérieur du même appareil :
- un récepteur GPS;
- une base de données cartographique;
- un logiciel de « navigation ».
1) Le récepteur GPS :
C’est lui qui a donné son nom à l’appareil complet qui trône dorénavant sur beaucoup de tableaux de bord.
Un « simple » récepteur GPS serait pourtant totalement inutile à la plupart des individus… car il fournit une position sous la forme latitude/longitude que peu de gens sont habitués à manipuler et qui n’est pas très pratique pour une activité purement terrestre et civilisée…
Sachez seulement que le système a initialement été développé pour l’armée américaine qui souhaitait un moyen fiable de connaitre sa position en permanence et en tout point du globe avec une très grande précision. (GPS = Global Positioning System : Système mondial de localisation).
La miniaturisation de l’électronique et la baisse des coûts de production ont permis de développer des récepteurs tenant dans une poche et financièrement abordables.
Je ne vais pas vous expliquer ici le fonctionnement du GPS mais sachez qu’une information dérivée du mode de calcul du point permet à votre récepteur, une fois qu’il a réussi à accrocher les satellites, de fournir l’heure avec une précision très supérieure à tout ce que vous pouvez avoir : tout simplement celle des horloges atomiques embarquées à bord des satellites.
2) La cartographie :
Connaitre sa position sous la forme latitude/longitude c’est très bien pour un navigateur ou un pilote (le GPS fournit également l’altitude) mais beaucoup moins pour une voiture, un vélo ou un piéton.
En entrant une cartographie dans la mémoire de l’appareil celui-ci va pouvoir vous afficher directement une carte avec votre position matérialisée dessus !
Un peu comme si votre carte Michelin/IGN etc était capable de pointer une punaise là où vous vous trouvez.
J’en connais que ça arrangerait bien…
3) Le logiciel de navigation/routage :
Sur un bateau ou un avion on se déplace « en ligne droite » (enfin selon des routes orthodromiques – idéalement, ou au moins loxodromiques. Mais ne compliquons pas !).
Dans le désert vous pouvez peut-être essayer la même chose mais par chez nous mieux vaut emprunter les routes prévues à cet effet.
Il faut donc que la cartographie incorpore des informations que le logiciel de routage de votre « GPS » va interpréter pour savoir par où il faut passer pour aller de A à B…
À suivre…
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