Me voilà rentré au port.
Les voiles sont carguées.
Retour à la cuisine locale.
MERCI à toutes celles et tous ceux qui m’ont suivi et soutenu dans cette formidable Odyssée.
Le temps de retranscrire mon journal de bord, de trier et mettre en forme mes photos et je vous conterai les mille et une anecdotes que je ne vous ai pas données « en direct ».
Message subliminal : tu as encore envie de mettre les voiles ?
J’ai déjà répondu, d’une certaine manière, à une question de ce type.
C’était il y a des années (2007), après mon premier « 600 ».
Sachant que Paris-Brest-Paris c’est 1200 km.
À la question posée à l’époque à l’arrivée du 600 : « Alors, prêt pour le double ? »
J’avais répondu :
« Demande-t-on à une femme qui vient tout juste d’accoucher de son premier enfant : alors Madame, prête pour des jumeaux ? »
Bonjour Roland,
Il y a un truc que j’aimerais bien que tu expliques (je ne pense pas que cela ai fait l’objet d’une entrée de ce blog, contrairement p. ex. aux problèmes d’éclairage — si je suis distrait, pourrais-tu indiquer où ?). Et je gage que de nombreux lecteurs de ta prose seront intéressés par ce sujet.
Il m’a semblé, sur trois des photos apparues en cours de route, que tu avais remplacé ton « dérouleur d’itinéraire » par une tablette dans une housse étanche. Ai-je bien vu ? As-tu expérimenté ce système depuis longtemps ? La tablette n’est-elle pas trop fragile pour être ainsi exposée presque comme figure de proue (non, diras-tu, après plus de 15 jours où toutes les conditions ont été rencontrées) ? Qu’avais-tu prévu comme solution de rechange pour les cas de défaillance ?
Bien à toi,
Pascal
Bonjour Pascal,
Effectivement je n’ai pas encore traité du système que j’utilise maintenant depuis un certain temps en guise de « road-book », ou pour parler français de « feuille de route électronique ».
J’en avais eu l’intention mais le temps m’avait fait défaut avant mon départ.
Je compte le faire maintenant.
Comme tu avais pu le voir j’utilisais depuis des années une feuille de route déroulante qui me donnait satisfaction mais possédait évidemment des limitations :
– taille des rouleaux, donc distance maximale possible avec un rouleau;
– fabrication des rouleaux = travail manuel long et fastidieux;
– masse du système…
Depuis longtemps j’avais en tête de remplacer cela par un système tout numérique, avec évidemment mon exigence obsessionnelle habituelle : la fiabilité.
J’ai donc « hacké » une liseuse Amazon, écrit mes propres « livres » (le descriptif de mon parcours) que j’importe dans la dite liseuse.
Je n’ai donc plus de limitation de taille (le descriptif très détaillé de mes 4300 km de parcours ne représente qu’une partie négligeable de la mémoire de la liseuse).
Je n’ai plus de « délai de fabrication » puisque entre la « feuille de route » que je tape dans mon traitement de texte et le « livre » disponible sur la liseuse il n’y a que quelques petites minutes de traitement automatisé. Je peux donc modifier le parcours à peu de temps de départ (de mon ordinateur évidemment).
J’ai évidemment testé le système sur un grand nombre de Dodécaudax et Brevets avant de l’adopter définitivement.
Mais tout ceci va faire l’objet d’un article approfondi très prochainement.
Merci pour tes interventions à la fois pertinentes, intelligentes et d’un humour que j’apprécie fort !
Bien amicalement,
Roland
Aurais tu aussi résolu le problème de l’extinction de l’écran de la liseuse ( en mémoire, le 1erTRIRHENA commencé ensemble)?
Oui Pascal, j’ai réussi à me débarrasser de la mise en veille automatique du Kindle !
Au prix d’une autonomie inférieure mais encore confortable de la liseuse.
Je compte mettre un article sur ce sujet.
Merci beaucoup pour ce blog passionnant.
Très admiratif de votre fabuleux TCR. J’ai particulièrement apprécié votre discrétion et votre modestie.
Sacré parcours ! Un peu de repos maintenant, peut-être ?
Merci Filippo !
Un peu de repos mais je travaille à mes comptes rendus (préparation, choix matériels, etc…)
Et bonne vacances en Allemagne en attendant de te lire!
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