Le cyclo qui s’est levé en pleine nuit pour reprendre sa route n’a qu’une hâte : tomber sur le premier café ouvert…
A fortiori lorsqu’il a dormi dehors dans un abri de fortune et par mauvais temps…
Sous la bâche de « ma » terrasse de bistrot j’étais bien abrité. Et heureusement car à 2h00 du mat’ ça délugeait encore !
Avec mes quelques vêtements et ma couverture de survie je n’ai pas vraiment eu froid.
Je suis reparti à 3h50, cueilli dès le départ par une côte à 16%…
Depuis j’ai cheminé de bosse en bosse, de village en village, desperant de trouver un café d’ouvert…
Et puis, enfin…
Après avoir commandé un grand café je demande à la serveuse s’il est possible d’avoir quelque pour petit-déjeuner, du pain…
« Je vous prépare une assiette » m’a-t-elle dit…
Je vous laisse compter les tranches de jambon, fromage, saucisson…
PS : la serveuse vient de me demander si j’en veux encore…
Laisser un commentaire