10 Déc2013
 


Six heures du mat’ j’ai pas de frissons,
J’suis sous la couette et c’est bien bon !
Le réveil hurle un max,
C’est la sortie Dodécaudax !

Certes je suis inscrit à la Nyctalope qui aura lieu le weekend prochain. J’aurais pu en profiter, en rajoutant une dizaine de kilomètres, pour que cette épreuve me tienne lieu de sortie Dodécaudax de ce mois.
Mais je préfère réaliser une épreuve spécialement dédiée.

La météo annonce une belle journée bien fraîche avec un peu de vent de sud-est.
Je choisis de partir à 08h00, un peu avant le lever du jour (aube à 08h21, lever de soleil à 08h58). Pas avant, afin d’éviter le gros de la circulation.

Samedi dernier, pour ma première sortie avec mon nouveau « Mountain Bee » j’avais ressenti à cause du froid de désagréables contractures au niveau des quadriceps. Les températures ressenties pour ce jour étant encore inférieures, je m’enduis copieusement les jambes d’huile de massage au camphre (SPORTS d’Akileïne) avant d’enfiler mon cuissard long.

Je prépare quatre sandwiches de pain de mie complet avec fromage et jambon blanc.

Pour cette sortie je prévois d’aller faire un tour en bord de Manche dans le Trégor (Côtes d’Armor) puis de revenir par la Cornouaille (centre Finistère).

10 décembre 2013 : 206 km, Dodécaudax 5/12

Le premier tronçon m’est bien connu : je rejoins Morlaix via Landerneau et Landivisiau. C’est également la route que j’avais choisie au départ de ma Diagonale Brest-Strasbourg en septembre 2010.
Cette partie n’offre pas de difficulté particulière. une des rares routes relativement « plate » de la région.

Peu à peu le jour se lève. Le ciel est parfaitement dégagé. Quelques nappes de brume flottent au-dessus des champs.

©cyclo-long-cours.fr

En chemin je réalise que j’ai laissé mon nécessaire de réparation sur mon nouveau vélo.
En effet sur chacun d’eux j’ai un troisième porte bidon sous le cadre qui me sert à transporter de quoi me dépatouiller en cas de soucis. À commencer par une chambre à air de secours…

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Samedi dernier j’ai transféré ce bidon de matériel sur mon « Moutain Bee » et je m’aperçois que je l’y ai laissé. Souhaitons que je n’en ai pas besoin ce jour…

Le lever de soleil, après Landivisau, est vraiment spectaculaire.

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Dans Morlaix le viaduc éclairé par la lumière dorée du soleil levant se détache sur un ciel d’un bleu immaculé.

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Je mets cap au nord pour rejoindre Plougasnou (km 63), juste avant la côte.
C’est jour de marché et une petite animation règne en centre bourg.

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J’ai prévu de faire une petite pause dans un café pour un premier ravitaillement.
Je commande un coca pour accompagner deux de mes sandwiches.
Un chocolat chaud et je reprends ma route.

Je rejoins la côte que je vais suivre jusqu’à Plestin-les-Grèves.
Il s’agit d’une petite route touristique, mais sans touriste en cette saison.
La vue sur la mer est extraordinaire avec une succession de passages au niveau de celle-ci et de remontées sur les falaises.

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Arrivé à Plestin-les-Grèves je mets le cap sur l’intérieur des terres. L’objectif : rejoindre Huelgoat, une citée entre le Roc’h Trévézel et Carhaix.
Sur ce trajet il y a de belles grimpettes. Certes nous ne sommes pas dans les Alpes ou les Pyrénées (Huelgoat n’est qu’à 175 mètres d’altitude) mais le dénivelé cumulé s’accroit régulièrement. Le « principe » ici est : je monte de 10 mètres et redescend de 8…

Je suis face au soleil, et au vent frais, j’enlève ma veste chaude ainsi que mes gants. Dans les passages ombragés, très humides, je n’ai pas très chaud mais je préfère ne pas trop transpirer dans les côtes afin de rester sec.

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J’ai prévu une deuxième pause ravitaillement à Huelgoat (km 130).
La lumière est toujours aussi magnifique, le lac formant un miroir parfait.

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Mais l’humidité et le petit vent accentuent l’impression de froid.

Dans le bar que je choisis, une employée est en train de repeindre l’entrée. Je luis fait remarquer que l’expression « peinture fraîche » ne sera jamais aussi appropriée !

Le menu est le même qu’à ma première pause : deux sandwiches, un coca et pour finir un chocolat chaud.

Je reprends ma route (D14) direction Brasparts.
« C’est que ça grimpe dur par là » m’a dit le restaurateur en repartant de Huelgoat. Je le rassure en lui disant que je connais bien le secteur.

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Je coupe la D764 (axe Sizun – Roc’h Trévézel – Carhaix) et continue par Loqueffret puis Lannédern avant de biffurquer sur la D21 pour Brasparts.

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Ensuite je rejoins Le Faou (km 170) où je m’arrête pour acheter une bouteille de St-Yorre pour refaire le plein de mes bidons.
Je termine par du très connu : l’Hôpital-Camfrout, Daoulas, Plougastel, le pont Albert Louppe et la route touristique RD233 jusqu’à la maison.

Par chance mon bidon de réparation ne m’a pas fait défaut.
Est-ce l’effet de l’huile camphrée, je n’ai pas ressenti les contractures des quadriceps de samedi dernier. Il a fait pourtant plus frais sur un parcours plus long et plus exigeant…

Après une bonne douche bien chaude et deux belles bavettes, je finis de me réchauffer au coin du feu avec une délicieuse Chimay… bien fraîche !

La cinquième étape de mon Dodécaudax est donc réalisée !
Une boucle de 206 kilomètres pour 2813 mètres de dénivelé cumulé (1366 m / 100 km sans avoir dépassé les 286 mètres d’altitude…).
Décembre est validé !

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Les cinq circuits Dodécaudax réalisés jusqu’ici :

Dodécaudax 01 à 05

Pour consulter l’état d’avancement de mon Dodécaudax en cours.

07 Déc2013
 

La seule montagne disponible dans le coin c’est le Massif armoricain. Une montagne très ancienne, ne dépassant pas les 416 mètres au Mont des Avaloirs (en Mayenne) et 385 mètres en Bretagne (au Roc’h Ruz dans les Monts d’Arrée).

Mountain Bee ©cyclo-long-cours.fr

Pour cette première sortie avec mon nouveau Mountain Bee je choisi d’aller faire un tour dans les Monts d’Arrée justement, à destination du Roc’h Trévézel et du Col de Trédudon, un des trois cols du Finistère…

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Le fond de l’air est frais mais il fait très beau. Au moins je ne salirai pas le vélo dès sa première sortie…

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Dans un premier temps il s’agit de prendre en main ce nouveau vélo.
Et le plus urgent c’est la maîtrise des commandes. Non qu’elles présentent une difficulté particulière en elles mêmes, mais il faut lutter contre les habitudes :
sur ce vélo j’avais avant un guidon de VTT donc avec les commandes aux emplacements correspondants. Sur mon titane que j’utilise pour les longues distances j’ai un cintre de course.
Maintenant sur ce vélo j’ai un cintre mixte, qui permet de changer de position en roulant comme avec un cintre de course (sauf la position basse évidemment), ce qui est très bien pour les longues sorties. MAIS les commandes sont, comme à VTT, de part et d’autre de la potence… attention aux reflex en cas de besoin de freinage d’urgence si les mains sont sur les cornes…
Juste une histoire d’habitude à changer/acquérir.

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

La route de départ est classique et bien connue des participants du Paris-Brest-Paris, des Diagonalistes et des habitués de cyclo-long-cours ! : je rejoins Landerneau et grimpe vers le Roc’h Trévézel par la D712 via Sizun.

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

La montée entre Landerneau (altitude 15 m) et le Roc’h Trévézel (altitude 348 m) est une des rares longues côtes dont on dispose dans la région. La « normale » ici c’est plutôt le « casse-pattes » : une succession de courtes montées et descentes plus ou moins raides.
Mais la montée est facile. Enfin, elle l’est un peu moins lorsqu’on a déjà 640 kilomètres dans les jambes et qu’il en reste encore 600 pour rejoindre Paris…

Lorsqu’on part de Brest à destination de Carhaix par cette route (la D712) on a l’habitude de dire que l’on passe par le Roc’h Trévézel. En fait, pour être précis, le Roc’h proprement dit se situe un peu à l’écart de la D712. Il faut emprunter un bout de la D785 direction Quimper pour vraiment se rendre au Roc’h Trévézel.

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Le Roc’h proprement dit c’est le sommet rocheux sur lequel on peut se rendre à pied (superbe vue… lorsque le temps est dégagé).

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Sur le bord de la route, une ancienne borne de nivellement indique l’altitude du lieu :

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Je retourne vers l’antenne TDF (de 225 m) de l’émetteur de Roc’h Trédudon. Aujourd’hui elle est parfaitement visible. Il y a des jours pourtant où elle disparait totalement tellement le ciel est bas…

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Après avoir repris la D712 en direction de Carhaix je tourne sur la petite D36 pour me rendre au Col de Trédudon :

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Et enfin, le col de Trédudon (F-29-0361) :

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Ayant atteins le sommet de ma balade je vais avoir l’occasion de tester les freins à disques puisque maintenant je vais redescendre sur Landivisiau (altitude 90 m) par une petite route (D111) en mauvais état, avec des passages humides, étroits et boueux…

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Après Landiviau je rentre sur Landerneau en suivant l’Elorn par la D712.

07 décembre 2013 : première sortie avec mon nouveau Mountain Bike

Après Landerneau un petit détour vers St-Divy histoire de rajouter une « côtelette » avant de rentrer à La Forest.

Bilan : 92 kilomètres, 962 mètres de dénivelé cumulé (1046 m / 100 km).

J’ai apprécié le cintre qui permet de changer régulièrement de position. Pas de soucis évidemment avec la transmission Shimano (je n’ai pas utilisé le petit plateau !). J’ai adoré les freins à disques ! Hyper efficaces en cas de besoin mais progressifs sinon et silencieux. À tester sous la pluie… mais je ne suis pas pressé !

Évidemment les Schwalbe Marathon Plus Tour de 2″ (1100 g pièce !) ne rendent pas la bête hyper-roulante… mais vu l’état des petites routes en cette saison (sortie de tracteurs agricoles des champs boueux) je me sens plus en sécurité avec eux…
Et puis après quelques centaines/milliers de kilomètres avec eux cet hiver, j’aurai l’impression de voler lorsque je monterai des pneus plus roulant à la belle saison…

Et finalement le bourdonnement des crampons sur le bitume s’accorde bien avec mon Mountain Bee !

02 Sep2013
 

Qui voit Ouessant voit le monde en grand !

Ce slogan de l’Office de Tourisme de l’île d’Ouessant est certes beaucoup plus encourageant que le traditionnel « qui voit Ouessant voit son sang » mais aussi… tellement vrai !

VTT, randonnée/trail, nage (eau à 15°c…) adepte du cross-training viens à Ouessant… régénérer ton sang !

Ouessant ©cyclo-long-cours.fr

Bien évidemment, un CR va venir !… 😉

23 Août2013
 

Aujourd’hui 23 août 2013 j’ai réalisé ce qui devrait être la première étape de mon Dodécaudax.

Au menu : un circuit perso de 213 kilomètres pour faire le tour du bout du monde

23 août 2013 : 213 km, Dodécaudax 1/12

Mon objectif est de longer le plus possible la côte du Nord-Finistère quitte à ce que mon circuit ne soit pas trop « roulant »…

Je quitte La Forest-Landerneau à 08h00 du matin, cap à l’ouest, en longeant L’Elorn, par la petite route touristique D233.

Au Relecq-Kerhuon, où l’Elorn rejoint la rade de Brest, le lever de soleil m’offre une vue splendide sur les deux ponts qui de ce point de vue se superposent : le récent pont de l’Iroise (à haubans) et l’ancien pont Albert Louppe (sur arches). La lune est encore bien visible.

Pont de l'Iroise & pont Albert Louppe ©cyclo-long-cours.fr

La journée s’annonce superbe. La rade de Brest ressemble à un lac.
Du Moulin Blanc, la vue sur le port de plaisance :

Rade de brest ©cyclo-long-cours.fr

Je n’ai pas enlevé le roadbook du Londres-Edimbourg-Londres mais cela ne choque pas : sur cette partie, les vélos roulent à gauche !

Moulin Blanc - Brest ©cyclo-long-cours.fr

À partir du Moulin Blanc j’emprunte les ports de commerce. En attendant la fin de la crise, certains tentent de décrocher la lune…

Port de commerce Brest ©cyclo-long-cours.fr

La partie du port de commerce située en contre-bas du centre-ville est en pleine transformation. De friche industrielle elle devient petit à petit un quartier branché avec bars, restaurants, bureaux et un nouveau port de plaisance où viennent s’amarrer les grands bateaux de courses.
Mais à la lisière de cette zone, il subsiste des kilomètres de murs qui font le bonheur des tagueurs…

Port de commerce Brest ©cyclo-long-cours.fr

La tour rose sur la photo ci-dessous est un mémorial américain dressé en remerciement de l’accueil réservé aux soldats américains lors de la première guerre mondiale. Le terrain sur lequel ce mémorial est construit, appartient aux États-Unis.

Brest ©cyclo-long-cours.fr

Du port de commerce je remonte vers le centre-ville. Il faut en effet regagner le pont de Recouvrance pour pouvoir franchir La Penfeld.
En remontant on arrive droit sur le Château lequel abrite un musée de la Marine ainsi que la Préfecture maritime.
En 2011, le Paris-Brest-Paris passait par là.

Brest ©cyclo-long-cours.fr

Brest - Le Château ©cyclo-long-cours.fr

Le pont de Recouvrance permet de franchir la Penfeld. Toute la partie située en contre-bas fait partie du port militaire et est donc interdite d’accès.
La travée centrale du pont peut être soulevée afin de laisser passer les bateaux de guerre. Le pont a du être modifié en 2012 afin de permettre le passage du nouveau tram.
La tour sur la gauche est la Tour Tanguy. Datant du XIVème elle abrite aujourd’hui un musée.

Brest - Pont de Recouvrance ©cyclo-long-cours.fr

Voici ce que cela donne travée levée (cette vieille frégate est conduit à la casse…) :

Brest - Pont de Recouvrance ©cyclo-long-cours.fr

Mais reprenons notre circuit.
Le pont a été modifié pour le tram mais aussi pour améliorer le passage des piétons et cyclistes grâce à de larges trottoirs de chaque côté.

Brest - Pont de Recouvrance ©cyclo-long-cours.fr

Sitôt le pont de Recouvrance franchit je rejoinds la route de la Corniche qui longe tout l’arsenal en le surplombant.
Belle vue sur la rade de Brest et le port militaire mais entièrement à contre-jour à cette heure.
Plus beaucoup de navires dans le port, ils sont soit en mer (surveillance du rail) soit en Méditerranée, c’est surtout par là-bas que les problèmes géopolitiques se posent…
Seul le Monge et ses grandes antennes est à quai…

Brest ©cyclo-long-cours.fr

Tout au bout de l’Arsenal se dresse la masse imposante de l’ancienne base sous-marine allemande. Impossible à démanteler et trop petite pour les sous-marins modernes elle sert de hangar pour de toutes petites unités. Au niveau du toit, le béton armé mesure plus de 6 mètres d’épaisseur… De toutes les bombes déversées au cours de 82 attaques aériennes, seules cinq bombes parviendront à percer le toit… sans dégâts majeurs pour les sous-marins…

Brest - Base sous-marine allemande ©cyclo-long-cours.fr

L’accès à la pleine mer, à partir de la rade de Brest, se fait par le Goulet, étroit passage entre la Pointe des Espagnols et le phare du Portzic.

Brest - Le Goulet ©cyclo-long-cours.fr

Suivant la côte je rejoins le technopole de Brest. Là sont concentrées un certain nombre d’entreprises innovantes en rapport avec la mer.

Alors que j’arrive à un rond-point au bout d’une côte, la première « chose » que j’aperçois c’est… un douanier. Quelques dizaines de mètres plus loin, véhicule et collègues sont prêt à stopper (herse à l’appui) celui qui n’aurait pas obtempéré aux ordres du premier…
Mon chargement étant des plus léger, je ne me sens pas vraiment concerné lorsque…
– « Alors Monsieur Guillon, on s’entraine ? »

Je stoppe net et fixe le douanier. Il porte une casquette et des lunettes de soleil qu’il retire…
Diable ! (C’est le cas de le dire, la Pointe du Diable est à deux tours de roues…)
– Bruno ?
Je reconnais un copain, pas vu depuis plus de 20 ans et qui a mal tourné changé d’activité !

Cela dit je suis épaté. Qu’il m’ait ainsi reconnu et surtout se soit souvenu de mon nom en un quart de seconde, alors que je suis en tenu de vélo, casque sur la tête (mais j’avais enlevé mes lunettes car j’ai le soleil dans le dos) après tant d’années… Bon, je positive, c’est la preuve que je n’ai pas changé !

Nous bavardons un moment. Un de ses collègues vient le relever, il ne s’agirait pas de baisser la vigilance !

Je reprends ma route, rejoins la côte et longe la plage de Trégana.

Plage de Trégana ©cyclo-long-cours.fr

Ne voulant pas emprunter la D789 (départementale qui va de Brest au Conquet et très empruntée en période estivale), je reste sur de petites routes dont l’état me rappelle parfois celles de Londres-Edimbourg-Londres…

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Comme vous pouvez le voir, suivre la côte ce n’est pas rouler « à plat ». Régulièrement il y a de jolis raidillons…

J’arrive à Plougonvelin.

Plougonvelin ©cyclo-long-cours.fr

Cette ville, avec la plage du Trez-Hir, forme un peu la « cité balnéaire » à l’ouest de Brest.

Trez-Hir ©cyclo-long-cours.fr

Trez-Hir ©cyclo-long-cours.fr

Après Plougonvelin je continue sur la D85 en direction de la Pointe Saint-Mathieu. En clair : du bout du Monde !

Bout du Monde ©cyclo-long-cours.fr

Dernier poteau électrique avant l’Amérique !

Bout du Monde ©cyclo-long-cours.fr

Sur ce, j’arrive à la Pointe Saint-Mathieu.

Pointe Saint-Mathieu ©cyclo-long-cours.fr

La Pointe Saint-Mathieu est un lieu toujours spectaculaire. Que ce soit par beau temps comme aujourd’hui ou par « gros temps » comme cela arrive parfois…
La pointe est le lieu d’un sémaphore, d’un phare, d’une ancienne abbaye aujourd’hui en ruine et d’un mémorial aux marins morts pour la France.

Après avoir fait un certain nombre de photos que vous pouvez voir dans le diaporama en fin d’article, je profite de ce passage le plus à l’ouest de mon parcours pour en faire « un contrôle ». En clair : boire un coup!

Pointe Saint-Mathieu ©cyclo-long-cours.fr

Je ne m’attarde pas trop et reprends ma route, vers le nord cette fois (de toute façon je n’ai pas le choix !)

Pointe Saint-Mathieu ©cyclo-long-cours.fr

Je me dirige maintenant vers le Conquet.

Route touristique D85 ©cyclo-long-cours.fr

Mon objectif suivant est Lampaul-Plouarzel. Mais je ne souhaite pas m’y rendre par la route directe (D28) qui m’éloignerait de la mer. J’oblique donc sur de toutes petites voies qui me permettent de garder un œil sur l’océan.

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Comme ici avec cette vue sur la plage des Blancs Sablons :

Plage des Blancs Sablons ©cyclo-long-cours.fr

Mon choix d’itinéraire n’est pas très roulant mais me permet de découvrir régulièrement de petites plages sympas.

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Quitte parfois à devoir rouler dans le sable pour continuer « ma route »… Gare à la chute !

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Mon aventure va même momentanément tourner au cyclo-cross…

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Ayant retrouvé le bitume, j’arrive à la station du CROSS Corsen (CROSS = Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage).

Cross Corsen ©cyclo-long-cours.fr

Je continue à longer la côte. La vue est toujours extraordinaire mais petit à petit je vois des nuages poindre à l’horizon…

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C’est marée basse. Dans les ports les bateaux sont échoués. Ici la mer se retire loin.

Porspaul ©cyclo-long-cours.fr

Arrivé à Lampaul-Plouarzel un brave homme me signale qu’il me faut faire demi-tour (ce qu’il vient de faire avec sa voiture) car la route est barrée.
C’est toujours le dilemme en cas de déviation : suivre les panneaux ou voir si malgré tout ça ne passerait pas. Quitte à porter le vélo.
Je tente… et finalement ça passe !

Travaux !  ©cyclo-long-cours.fr

Mon intention, je l’ai dit, est de suivre la côte. Je vais toutefois être obligé de faire trois incursions à l’intérieur des terres.
En effet, j’arrive aux pays des abers.
Un aber (= estuaire en celtique) c’est l’équivalent d’un ria (ou d’un fjord si vous venez du nord !) : la mer qui pénètre loin à l’intérieur des terres au niveau de l’embouchure d’un fleuve côtier.
Ces zones sont évidemment sujettes aux marées et peuvent être très larges et ramifiées. Il faut donc les contourner assez loin avant de pouvoir trouver un pont.

Trois abers se suivent du sud vers le nord : l’aber Ildut, l’aber Benoît et l’aber Wrac’h.

Aber Ildut ©cyclo-long-cours.fr

L’aber Ildut (le plus petit) ayant été contourné je rejoins la côte. Encore de belles plages ensoleillées. Comme vous pouvez le voir il n’y a pas trop de monde. L’eau est pourtant bonne en ce moment. 17° peut-être même 18° !

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23 août 2013 : 213 km, Dodécaudax 1/12

Je passe par Portsall. Ce petit port est resté tristement célèbre depuis le naufrage de l’Amoco Cadiz (16 mars 1978).
Ci-dessous l’ancre de l’Amoco Cadiz, 20,5 tonnes…

Portsall - Ancre de l'Amoco Cadiz ©cyclo-long-cours.fr

Conchyliculture dans l’aber Benoît :

Conchyliculture - Aber Benoît ©cyclo-long-cours.fr

Après avoir franchi l’aber Benoît, je traverse Lannilis et rejoins l’Aber Wrac’h que je franchi au pont de Paluden.

Aber Wrac'h ©cyclo-long-cours.fr

Puis je rejoins la côte à Lilia où je m’arrête pour me ravitailler dans une petite supérette.

Je vais jeter un œil sur le phare de l’Île Vierge. Le ciel s’est très nettement couvert. Des orages sont annoncés…

Phare de l'Ile Vierge ©cyclo-long-cours.fr

Rapidement le ciel fini de se couvrir. Le vent s’est également bien levé. La météo ne s’était pas trompée qui annonçait une matinée splendide avec arrivée d’orages dans l’après-midi.
La lumière est maintenant bien moche et j’ai pas mal tiré sur la batterie de l’appareil photo. Je continu donc mon périple en mode cycliste et beaucoup moins « touriste ».

Mon objectif est de continuer le long de la côte jusqu’à Bignogan-Plage via le village de Ménéham que je vous avais déjà présentés.

Menhir de Men Marz - Bignogan-Plage ©cyclo-long-cours.fr

Le ciel a maintenant pris une couleur de plomb. La lumière vient du sol. On sent que l’orage va éclater.
447 photos au compteur, la batterie de l’appareil est à genou.
Je mets le turbo pour rentrer à la maison.

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L’orage, particulièrement violent éclatera alors que je traverse Ploudaniel.
J’ai juste le temps de m’arrêter sous un abri-bus. J’enfile ma veste Gore-Tex que j’avais pris la précaution d’emporter.
J’attends un peu que le plus gros soit passé puis reprends ma route.

Voilà la première sortie de mon Dodécaudax de bouclée : 213 kilomètres.

27 Jan2013
 

Après avoir vu la manche ici et , il est temps de jeter un œil… au col !

Au programme : un circuit à l’intérieur des terres. Un tour dans les Monts d’Arrée.

23 janvier 2013 : parcours de 110 km dans les Monts d'Arrée

Je rejoins Landerneau par la petite route touristique RD233 qui longe l’Elorn.

RD233 : La Forest-Landerneau

Au bout de 4 kilomètres, je rejoins la D712 Guipavas-Landerneau, en clair le parcours « retour » du Paris-Brest-Paris.

D712 : entrée de Landerneau (viaduc SNCF)

Je traverse Landerneau de part en part…

Landerneau

… et mets le cap sur Sizun.

D764 : Landerneau - Sizun

Toute cette partie du parcours doit rappeler des souvenirs aux participants du dernier Paris-Brest-Paris…

Me voici au carrefour du Queff. Lors de PBP, à l’aller, on bifurque ici pour rejoindre Brest via le pont Albert Louppe. Au retour, la boucle autour de Brest se referme ici.

D764 : Le Queff

Je traverse Sizun…

Sizun

… et continue en direction du Roc’h Trévézel.

D764 : Sizun - Roc'h Trévézel

Arrivé au Roc’h Trévézel je continue pour quelques kilomètres encore sur cette route, en direction de Carhaix.

Roc'h Trévézel

Au loin sur ma droite, le réservoir Saint-Michel (ou lac de Brennilis). C’est au bord de ce lac artificiel qu’est implantée la centrale nucléaire expérimentale de Brennilis (en cours de démantèlement depuis une trentaine d’années…).

Monts d'Arrée : le réservoir Saint-Michel (lac de Brennilis)

Quelques kilomètres plus loin, au lieu-dit Croas An Herry, je quitte la route de Carhaix, bifurquant sur la droite (D36) vers Brennilis.

D764 : Croas An Herry

Brennilis

Je continue sur la D14, traversant Loqueffret…

Loqueffret

Loqueffret

… puis Lannédern, continuant jusqu’au carrefour avec la D785 où je prends à droite vers Brasparts.

Carrefour D785-D14 : Pont Keryau

Quelques kilomètres après Brasparts je quitte la D785 (qui file vers le Roc’h Trévézel puis Morlaix) pour la D30 vers Saint-Rivoal puis Sizun.

Carrefour D785-D30 : vers Saint-Rivoal

En arrivant sur Sizun, j’évite le centre-bourg et rejoins directement l’entrée du village.
Même si je prends cette direction pour l’instant, je n’ai pas l’intention de retourner à Roscoff ce soir !

Sizun

Et voilà, la boucle dans les Monts d’Arrée est bouclée !

Boucle dans les Monts d'Arrée

Je redescends vers Landerneau mais, comme pour Paris-Brest-Paris, tourne à gauche au Queff.

Le Queff

La partie là est bien exposée au vent d’ouest. Mais j’ai préféré cela à la traversée de Landerneau en ce dimanche soir.
Je vais essuyer un petit grain mais trop court pour pouvoir tester l’étanchéité de ma nouvelle veste gore-tex.

Le reste du parcours se fait sans soucis particulier.

Bilan de la sortie : 110 kilomètres et 1326 mètres de dénivelé cumulé (soit 1205 m/ 100 km).

Remarque : désolé si certaines photos ne sont pas parfaitement nettes, elles sont prises en roulant…