16 Nov2015
 

Message reçu ce soir à 21h52 d’Adrian O’sullivan, organisateur du TransAtlanticWay (TAW) :

Hi Randonneurs, it’s been brought to my attention a change of date might make the logistics a bit easier when booking time off. So instead of starting on Tuesday the 21st I am proposing bringing the start start forward to Friday the 17th. This will allow the faster riders to finish before the following weekend and the more steady riders to finish by the following weekend. I hope this makes it easier for everyone to manage their time more effectively. And will make sure you get the most out of the longest day in the year.I hope this does not inconvenience any of you.

En clair, alors que nous sommes déjà 17 inscrits (pour un maximum annoncé de 50 partants), Adrian change la date de départ en l’avançant de 4 jours !
Soit un départ le 17 juin au lieu du 21…

Peu importe que les raisons invoquées soient bonnes, je trouve dommage de modifier les choses alors qu’un tiers des places sont déjà remplies…
Même s’il est fort possible que je sois le seul impacté par ce changement…

En effet, en habitant la pointe Bretagne, pour rejoindre l’Irlande (avec un vélo) la meilleure solution consiste à prendre le ferry entre Roscoff (50 kilomètres de la maison) et Cork. Soit 14 heures de traversée de nuit.
Une cabine avec couchette et on arrive frais de l’autre côté.
Et sur un ferry pas de soucis pour transporter son vélo contrairement à l’avion…

Problème… il n’existe qu’une liaison hebdomadaire entre Roscoff et Cork…
Pour assurer le coup, sitôt inscrit j’avais réservé mes places sur le ferry (les cabines partent très vite)…

Or, avancer le départ de la course de quatre jours signifie qu’il me faut soit me rendre en Irlande par un autre moyen soit avancer mon départ d’une semaine et… glander cinq jours avant le départ… partir trois semaines pour une épreuve de « seulement » 2500 km qui ne devrait pas durer plus de 10 jours…

Bref, je suis un peu furax…

Remarque : pour mon titre. « P… » n’est pas l’abréviation d’un « gros mot » !
Il faut comprendre le titre sous sa forme phonétique : « P… TAW => Pétaud ».
« Pétaud, nom d’un mystérieux personnage légendaire du XVIe => Pétaudière : Assemblée, groupement humain où, faute de discipline, règnent la confusion et le désordre. »
Le Grand Robert

17 Oct2015
 

Oui, je sais, vous êtes nombreux à attendre que je publie mes comptes rendus de la Transcontinental Race… cela va venir, rassurez-vous, mais il me fallait d’abord trouver un nouvel objectif !

En effet, la TCR a relancé mon goût naturel pour l’Aventure et le voyage à vélo. « Goût naturel », addiction devrais-je dire !

Après avoir terminé ces 4300 km sans douleur, il m’aura fallu 8 jours pour récupérer de la fatigue et… moins d’un mois pour ressentir le besoin de repartir !

Refaire la TCR ?
NON !
Ma démarche ne s’inscrit pas dans un objectif exclusivement « sportif » (faire « mieux » c’est à dire « plus vite ») mais dans un esprit de découverte et de dépaysement. Avec bien évidemment une composante « physique » !

Et c’est là que Adrian O’Sullivan, participant à la TCR 2014, a eu l’excellente idée de créer une nouvelle épreuve : le TransAtlanticWay (TAW), épreuve de 2500 kilomètres en Irlande.

TransAtlanticWay 2016 ©cyclo-long-cours.fr

Si le règlement est très fortement inspiré de celui de la Transcontinental Race, la différence notable tient au parcours : sur la TCR c’était à nous de définir notre route (avec 4 points de passage intermédiaires obligatoires), pour le TransAtlanticWay l’essentiel du parcours est imposé.

Le départ aura lieu le 21 juin 2016 (l’heure n’est pas encore connue) de Dublin.
Un premier tronçon (parcours libre à définir par chaque participant) doit nous mener à (London)Derry (moins de 300 kilomètres).
Ensuite de Derry à Kinsale (côte sud) nous devons suivre scrupuleusement le parcours du Wild Atlantic Way (WAW) (environ 2300 kilomètres).
Enfin, un petit tronçon libre nous permettra de rejoindre Cork, arrivée de cette épreuve qui devrait offrir des paysages magnifiques… et des côtes bien raides !

Cette fois il ne sera pas nécessaire de pédaler 4300 kilomètres pour savourer… une bonne Guinness !