09 Juin2016
 

Comme je l’écrivais dans mon article sur l’autonomie électrique j’utilise un road-book électronique sous la forme d’un Kindle d’Amazon « hacké » pour cet usage…

Road-Book sur Amazon Kindle

Amazon Kindle transformé en road-book électronique

Le Kindle dans sa pochette étanche Ortlieb sur mon tableau de bord :

Tableau de bord cyclo-long-cours

Tableau de bord cyclo-long-cours

Depuis ce soir (il était temps !) j’ai un nouveau « livre » de téléchargé, avec pour 2.700 kilomètres de lecture… le parcours complet de la TransAtlanticWay 2016 (TAW)

Road-book électronique TAW 2016

Un nouveau « livre » : le road-book de la TAW 2016 !

Il faut dire que le parcours de la TAW est plutôt « tordu »… deux exemples :

TAW 2016

TAW 2016

Pour suivre la côte plus près encore (de Derry à Kinsale)… il ne restait que le kayak !

Balade irlandaise 2016 : TAW + TVA

04 Juin2016
 

Pour la TCR nous devions définir nous même notre route (avec quatre points de passage obligatoires).

Pour la TAW la majeure partie du parcours est imposée puisqu’il s’agit justement de suivre la fameuse Wild Atlantic Way, plus longue route côtière du monde.

Cette partie obligatoire est encadrée par deux points de contrôles : Londonderry au nord (début WAW) et Kinsale (fin WAW).

La première partie de la TAW (Dublin – Londonderry, environ 230 km) et la toute fin (Kinsale – Blarney Castle, une trentaine de kilomètres) sont à définir par chaque participant.

Rappelons que sur la TAW, comme pour la TCR, nous aurons une balise GPS permettant de nous suivre en temps réel sur le site Trackleaders.com (je vous indiquerai lorsque la TAW y sera disponible).

TransAtlanticWay 2016 ©cyclo-long-cours.fr

J’ai choisi de me rendre en Irlande en ferry.
En effet il existe une ligne régulière entre Roscoff et Cork.
La traversée dure environ 14 heures et se fait de nuit. Avec une couchette en cabine c’est idéal autant pour aller que pour revenir… et pour le vélo, beaucoup plus facile que l’avion

En plus, l’embarcadère de Cork se trouve à une petite trentaine de kilomètres de Blarney Castle, arrivée de la TAW.

À l’aller, de l’arrivée du ferry jusqu’à Dublin (nous avons rendez-vous le jeudi 16 juin au Trinity College où j’ai une chambre de réservée pour la dernière nuit avant le départ) je compte environ 340 kilomètres de « rando perso »…

Je pense donc que cette balade irlandaise devrait m’approcher au total des 2900 kilomètres :
2500 de TAW + 400 de TVA (Trajet Vélo Additionnel) !

Balade irlandaise 2016 : TAW + TVA

Comme rien n’est parfait, il y a un inconvénient à prendre le bateau : la Brittany Ferries n’offre qu’une seule liaison hebdomadaire entre Roscoff et Cork…
Compte tenu des dates de la TAW (dates qui avaient été modifiées alors que nous étions déjà 17 inscrits…) je suis donc contraint de partir trois semaines en Irlande… Vous n’êtes pas obligés de pleurer sur mon sort ! 😀

Planning Balade Irlandaise 2016
Vendredi 10 juin Départ ferry de Roscoff
Samedi 11 Arrivée à Cork
Jeudi 16 Briefing au Trinity College, Dublin
Vendredi 17 juin DÉPART TAW
Samedi 2 juillet Départ ferry de Cork
Dimanche 3 juillet Retour à Roscoff


Ce qui représente :

  • 5 jours pour aller de Cork à Dublin… (environ 340 kilomètres)
  • 15 jours pour boucler la TAW et attraper le ferry… (dans les 2500 kilomètres)

Pour la première partie j’ai l’intention de « couper la pinte poire en deux » : chemin des écoliers pour rejoindre Dublin puis deux bonnes journées pour visiter la capitale.

Concernant l’épreuve proprement dite, deux options sont possibles : « nez dans le guidon » tout le long et glander à Cork à attendre le ferry… ou profiter de la balade… 😉 …

À noter : je n’aurai la balise satellite que pour la TAW proprement dite, pas pour les cinq premiers jours…

Irish Delights

03 Juin2016
 

Les épreuves « normales » durant généralement moins de 4 jours (Paris-Brest-Paris c’est moins de 90 heures, un BRM de 1000 km c’est moins de 75 heures) et se tenant sur une zone géographique relativement restreinte, on ne se préoccupe pas des variations d’éclairement au fil de l’épreuve.

Il en va différemment lorsqu’il est question de parcourir des milliers de kilomètres entrainant un important changement en latitude et/ou longitude.

TCR 2015 ©cyclo-long-cours.fr

Voici par exemple pour la TCR en 2015, la durée du jour et de la nuit tout au long du trajet :

Lieu Date Aube Crépuscule Jour Nuit
Bruxelles 25/07/2015 05h16 22h20 17h04 06h56
Avignon 28/07/2015 05h50 21h43 15h53 08h07
Turin 30/07/2015 05h37 21h33 15h56 08h04
Zagreb 03/08/2015 05h06 20h57 15h51 08h09
Vukovar 03/08/2015 04h59 20h46 15h47 08h13
Belgrade 03/08/2015 04h52 20h35 15h43 08h17
Podgorica 05/08/2015 05h05 20h29 15h24 08h36
Thessaloniki 07/08/2015 06h00 21h07 15h07 08h53
Istanbul 09/08/2015 05h36 20h41 15h05 08h55


Comme vous pouvez le voir, cela représente une durée du jour inférieure de deux heures entre l’arrivée et le départ de la TCR !
Et donc deux heures de nuit en plus !

À ne pas perdre de vue lorsqu’on réfléchit à son éclairage…

Le TransAtlantic Way (TAW) a lieu beaucoup plus tôt dans l’année : départ le 17 juin.

Cette épreuve a donc lieu autour du solstice d’été, période durant laquelle les jours sont les plus longs.

Voyons quelle sera la durée du jour au cours de cette épreuve de 2500 kilomètres.

TransAtlanticWay 2016 ©cyclo-long-cours.fr

Lieu Date Aube Crépuscule Jour Nuit
Cork 11/06/2016 04h26 22h41 18h15 05h45
Dublin 17/06/2016 04h03 22h48 18h45 05h15
Derry 18/06/2016 03h51 23h09 19h18 04h42
Galway 23/06/2016 04h16 23h00 18h44 05h16
Limerick 25/06/2016 04h21 22h52 18h31 05h29
Cork 28/06/2016 04h28 22h45 18h17 05h43


Comme vous pouvez le constater nous aurons à faire face à une variation nettement moins importante de la durée du jour.

MAIS surtout : nous auront des nuits beaucoup plus courtes qu’au cours de la TCR (ou des journées beaucoup plus longues si vous préférez !).

En d’autres termes, à moins d’être un stakhanoviste, nous n’aurons pour ainsi dire pas besoin d’éclairage… (sauf cas de force majeure, je n’ai pas l’intention de démarrer avant 05h00 du mat’ ni de terminer après 22h00 !).

02 Juin2016
 

S’attaquer à des longues distances en temps limité à vélo implique que l’on ne perde pas de temps à chercher sa route, que l’on soit en mesure de rouler de nuit, de donner des nouvelles ou de rechercher des informations, de rapporter des souvenirs de ses aventures, etc…

À notre époque de nombreux appareils existent, susceptibles de nous aider… ou de nous poser des problèmes…

Le premier de ces problèmes n’est autre que celui de leur alimentation électrique…

Et le problème ne sera pas le même pour un BRM de « quelques » heures (ben oui, même 1000 km c’est moins de 75 heures soit « à peine » trois jours…) ou une épreuve de plusieurs semaines…

Dans le premier cas, une solution « tout sur piles » (de préférence rechargeables) est parfaitement appropriée… dans le second… ça se discute !

L’an dernier pour la TCR j’avais opté pour la solution suivante :

Les raisons de ce choix : sécurité et simplicité.
Un phare sur la dynamo et un sur batterie. Pas « d’usine électrique » tentant de « tout » alimenter par la dynamo.
Une batterie « Power Bank » de 12.000 mAh capable d’alimenter le GPS et de recharger plusieurs fois smartphone, etc…

Batterie Li-Po Power Bank 12000 mAh

Batterie Li-Po 12.000 mAh

À cela je rajoutais un chargeur USB capable d’alimenter jusqu’à 6 appareils simultanément et de les recharger à vitesse « grand V » à l’hôtel (l’appareil s’adapte à la demande de chaque appareil connecté de façon à en accélérer la charge).

Chargeur USB 6 sorties

Chargeur USB intelligent 6 sorties

Ces choix ayant donné parfaite satisfaction durant la TCR, je les reconduis pour le TAW… avec une nuance que j’expliquerai plus tard.

Ensemble des appareils que je dois alimenter ou recharger :

  • GPS : GARMIN GPSmap 60 CSx
    GPSMap 60 CSX (300 x 232)
    Ce GPS n’est plus très jeune (il n’est plus commercialisé depuis un moment) mais il fonctionne parfaitement.
    C’est un modèle pour « randonneurs » qui présente une grande autonomie ainsi que la possibilité d’être alimenté de multiples façons : piles (2 AA/R6 pour 18 heures de fonctionnement non-stop), prise USB ou prise 12 V.
    Pour ce type d’épreuves très longues (TCR, TAW, …) je l’alimente grâce à la prise USB et la batterie Power Bank présentée plus haut.

  • Road-Book électronique : AMAZON KINDLE « hacké »
    Road-Book sur Amazon Kindle

    Amazon Kindle transformé en road-book électronique


    Le GPS c’est bien mais cela ne remplace pas un bon « road-book » détaillé, surtout sur des parcours aventureux.
    Après avoir utilisé durant des années une succession de road-books permettant de dérouler une longue feuille de papier je suis passé pour la TCR à une version électronique.
    À la base : une liseuse Amazon Kindle.
    Normalement le Kindle est fait pour lire des ouvrages achetés sur Amazon. L’autonomie (Wifi coupé) atteint 3 semaines…
    J’ai tout d’abord commencé par trouver le moyen de transformer un road-book tapé dans mon traitement de texte préféré (LibreOffice Writer) en un livre installé sur le Kindle.
    Le test a été réalisé sur plusieurs de mes Dodécaudax, BRM et TriRhéna.
    Bilan : extra ! Plus de limitation en taille, possibilité de modifier facilement le texte, plus de bricolage (imprimer, découper et scotcher les feuilles pour en faire des rouleaux…).
    Seul inconvénient trouvé alors : le Kindle passait automatiquement en veille au bout d’un certain temps sans « tourner les pages ». Ce délai n’est jamais un problème lorsqu’il s’agit d’un « vrai » livre. Même pour quelqu’un qui lirait vraiment lentement.
    Mais une page de road-book cela peut représenter pas mal de kilomètres et donc un temps suffisant pour que le Kindle repasse en écran de veille.
    « Rallumer » le Kindle (glissé dans une pochette transparente Ortlieb) tout en roulant n’étant pas simple (bouton difficile d’accès), j’ai trouvé le moyen (non prévu par Amazon) de supprimer le passage en veille (il faut rentrer dans la programmation de la bête).
    Ainsi le système est idéal… même si du coup l’autonomie du Kindle tombe à 5 jours.
    Cette autonomie est tout de même énorme par rapport à un smartphone qui serait allumé en permanence.
    Et surtout l’encre électronique du Kindle est parfaitement lisible en plein soleil, ce qui n’est pas le cas d’un smartphone…
    Le kindle se recharge très rapidement.

  • Smartphone : SAMSUNG Note 2
    Samsung
    J’avais choisi ce smartphone pour la taille de son écran : nettement plus facile pour mettre à jour cyclo-long-cours que l’iPhone que j’avais auparavant.
    Il possède également un stylet pour une reconnaissance de l’écriture manuscrite.
    Ce smartphone possède une excellente autonomie (contrairement aux modèles d’Apple).
    En cas de besoin, la batterie Power Bank permet de le « regonfler ».

  • Phare aditionnel : SuperNova Airstream 2
    Phare SuperNova
    Comme je le disais plus haut, mon phare principal est le phare SON EDELUX alimenté directement par mon moyeu-dynamo SON.
    Par sécurité (panne du phare principal ou de la dynamo, descente dangereuse en montagne…) je me suis équipé de ce phare SuperNova Airstream 2.
    Il fonctionne grâce à une batterie Li-Po intégrée, rechargeable par USB.

  • Lampe frontale : PETZL TIKKA RXP
    Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr
    Cette frontale est très peu encombrante. Elle tient facilement une nuit (je l’utilise à faible puissance pour consulter mon tableau de bord et éclairer les panneaux).
    Elle se recharge en USB.

  • Dictaphone : SONY ICD-UX512
    Dictaphone Sony ICD-UX512 ©cyclo-long-cours.fr
    Très utile pour « prendre des notes » en roulant (ou pas) qui me serviront (beaucoup) plus tard pour rédiger (si si !) mes compte-rendus… 😉
    Il est alimenté par une « pile » rechargeable AAA/R3.
    Son autonomie est excellente.
    Ce dictaphone peut servir de clé USB pour stocker des fichiers.
    Le connecter le recharge.

  • Appareil photo : OLYMPUS TG-1
    Olympus TG-1  ©cyclo-long-cours.fr
    Étanche et anti-chocs (je l’ai déjà fait tomber deux fois en roulant et c’est tout juste si cela se voit).
    Il se met en route rapidement, et la position initiale du zoom (équivalent 24 mm F2.0 = grand angulaire lumineux) convient bien à une prise de vue au jugé en roulant.
    Cet appareil est équipé d’une puce GPS. Lors d’une prise de vue la position géographique de celle-ci est enregistrée dans les méta-données de la photo. Très pratique pour les comptes rendus.
    (Actuellement Olympus en est au TG-4 qui offre 16 Mpix au lieu de 12 Mpix et surtout la possibilité d’enregistrer des fichiers « RAW » = infos capteur brutes).
    Son autonomie est très satisfaisante et il se recharge en USB.

Mes deux phares, le GPS et le Kindle sont rassemblés sur un tableau de bord :

Tableau de bord cyclo-long-cours

Tableau de bord cyclo-long-cours

La batterie Power Bank et le chargeur USB (ainsi que les câbles) sont stockés dans ma sacoche de cadre Apidura.
Le GPS est relié à cette batterie. En secours les 2 piles AA/R6 qu’il contient permettrait de continuer encore durant 18 heures. Le temps de trouver une prise électrique… ou des piles neuves !

La Power Bank pouvant alimenter simultanément deux appareils, je peux recharger un appareil en roulant.

À l’hôtel je n’ai qu’un câble à sortir pour recharger toute mon usine à gaz électrique !

APIDURA cyclo-long-cours.fr

APIDURA – cyclo-long-cours.fr

01 Juin2016
 

L’an dernier pour la TCR j’avais hésité jusqu’au dernier moment entre deux options : nuits à l’hôtel ou bivouac.

Afin de me laisser le choix je m’étais équipé… sachant que de toute façon cela me servirait un jour…

Finalement j’avais opté pour la version « hôtel » et je n’ai pas eu à le regretter puisque, à une exception près en Slovénie, j’ai toujours pu trouver une chambre.

Cette année, pour le TransAtlantic Way (TAW) j’ai prévu l’option « bivouac ».

En effet, le parcours étant plutôt « sauvage » (il s’agit de la plus longue route côtière du monde) et les villes traversées plutôt touristiques, je ne suis pas certain de pouvoir trouver une chambre chaque soir…
Transporter son matériel de bivouac c’est également la possibilité de découper son itinéraire à sa guise, où tout au moins en fonction des circonstances…

Pour la TCR, un des arguments majeurs en faveur de l’hôtel était la nécessité de prendre une douche et de laver mes affaires après des journées de vélo par des températures tournant autour des 35°-40°…

Je doute de rencontrer de telles conditions en Irlande et pense même « bénéficier » chaque jour d’au moins une douche gratuite…

Voici donc l’équipement que j’emporte :

Matériel pour bivouaquer léger

Matériel pour bivouaquer léger (environ 2 kg en tout)

  1. « Bivy » : Outdoor Research Helium Bivy – 529 grammes
  2. Matelas pneumatique : Therm-A-Rest Neoair XLite Large – 449 grammes
  3. Pompe : Therm a Rest – NeoAir Mini Pump – 74 grammes avec les piles
  4. Sac de couchage : Me°ru’ Ultralight X-Large (acheté en Allemagne) – 799 grammes
  5. Drap-sac en soie Wilsa-Outdoor – 111 grammes

Soit un total de 1962 grammes (sans piquet – Cf. plus loin).

Remarques :

  • les liens pointent vers les sites où j’ai acheté mon matériel en 2015. Je les donne à titre purement indicatif et n’ai rien touché de qui que ce soit pour le faire…
  • les poids indiqués sont ceux que j’ai effectivement mesurés sur une balance électronique et non les poids donnés par les constructeurs/vendeurs.
  • j’indique les poids des produits tels que présentés sur la photo, à savoir avec leur emballage individuel. Les « weight-weenies » (ceux qui font la chasse au moindre gramme) peuvent gagner un peu en s’en passant…
  • mesurant 1,93 m, matelas et duvet sont en version « XL ». Les « nains » 😀 peuvent gagner du poids avec des versions adaptées à leur taille…
  • sur la photo on aperçoit des piquets de tente, il ne sont pas fournis avec le bivy. Voir plus loin dans l’article.

1. Bivy

Un « bivy » est à une tente ce qu’un studio parisien est à un loft californien. Comme une chaussette dans laquelle on rentrerait en entier…
Plus clairement un sac étanche (de préférence) dans lequel on se glisse avec son duvet.

Le modèle que j’ai choisi est en « Pertex Shield+ » (l’équivalent du Gore-Tex) et est censé être étanche et respirant…

Il possède un raffinement au niveau confort : un arceau qui pour 55 grammes (compris dans le poids indiqué plus haut) évite d’avoir la toile sur la figure si l’on dort tout fermé (pluie).

Il est doté d’une double fermeture : filet anti-insectes s’il fait beau et fermeture complète en cas de pluie…

Outdoor Research Helium Bivy

Outdoor Research Helium Bivy

Le bivy peut être fixé au sol par 5 piquets (non fournis). Il est également possible de maintenir le « toit » en tendant une cordelette (non fournie) entre le haut du bivy et un arbre par exemple.

Outdoor Research Helium Bivy

Outdoor Research Helium Bivy

Sur la photo ci-dessus j’ai utilisé 5 piquets. Finalement (voir plus loin) 4 suffisent largement (le 5ème pouvant même blesser en rentrant ou sortant).

J’utilise ces piquets à la fois très rigides et légers. 15 grammes pièce.

Piquets

Dimensions officielles de l’Helium Bivy :

Dimensions Outdoor Research Helium Bivy

2. Matelas pneumatique

Afin d’être totalement indépendant dans mes étapes, je prévois de bivouaquer.
Ceci n’implique pas de devoir forcément dormir « à la dure ».
La TAW c’est 2500 kilomètres le long de l’Atlantique, face au vent et vraisemblablement avec de « bonnes » averses…
Il me parait donc indispensable de récupérer du mieux possible chaque nuit.

Un matelas pneumatique permet non seulement de rendre le sol moins rude, mais aussi de s’isoler du froid et de l’humidité…

Matelas Therm-A-Rest Neoair XLite

Therm-A-Rest Neoair XLite

Faut-il y voir un signe : le matelas a été fabriqué en Irlande !

Matelas Therm-A-Rest Neoair XLite

Therm-A-Rest Neoair XLite – Made in Ireland

3. Pompe

Pourquoi s’escrimer à gonfler à la bouche son matelas pneumatique ?
Therm-A-Rest propose une mini-pompe spécialement étudiée pour ses matelas.

Fonctionnant avec 2 piles AAA (R3) elle permet de gonfler le matelas en 3 minutes environ.
Elle pèse 74 grammes avec les piles (poids vérifié).

Cela peut passer pour un luxe inutile… mais il faut savoir qu’il n’est pas bon de gonfler un matelas à la bouche car on insuffle en même temps de la vapeur d’eau. Ce qui est néfaste pour l’isolation thermique et surtout entraine à terme le développement de champignons à l’intérieur du matelas…

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Pompe Therm a Rest – NeoAir Mini Pump

La pompe est extrêmement simple : elle démarre dès que l’on ouvre le clapet qui retire l’embout caoutchouté que l’on vient glisser sur la valve du matelas.

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Pompe Therm a Rest – NeoAir Mini Pump

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Ça gonfle !

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Ça gonfle !

Un autre aspect intéressant en faveur de cette pompe : on « jette » le matelas dans le bivy, on connecte la pompe et on peut refermer le bivy s’il pleut, le temps que le matelas soit gonflé (aucun risque de surpression avec ce type de pompe purement « volumique »).
Avec une tente, même petite, on a assez de place pour se mettre à l’abri avec son couchage et de continuer à s’installer une fois à l’intérieur.
Un bivy c’est trop petit !

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Ça gonfle !

Bon pendant que ça gonfle on peut déballer le micro-ondes et se réchauffer une pizza !
Nooon, rassurez-vous, j’irai manger au pub !

Guinness - cyclo-long-cours.fr

À la votre !

4. Sac de couchage et drap-sac

Le sac de couchage que j’emporte est un Me°ru’ Ultralight X-Large.
Il est prévu pour des températures de +11° à +7°. Survie -6°.

Le drap-sac en soie permet pour un encombrement insignifiant et un poids raisonnable d’améliorer le confort thermique et d’éviter de salir l’intérieur du sac.

Le lit est fait, il n’y a plus qu’à se coucher…

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

TAW 2016 - cyclo-long-cours.fr

La minute culturelle de Monsieur Cyclopède : le titre de cet article est une allusion au dicton britannique « An Englishman’s home is his castle » (mot-à-mot : « La maison d’un Anglais constitue son château »).
L’équivalent de notre dicton : « Charbonnier est maître chez soi ».

01 Déc2015
 

Suite au changement de la date de départ du TransAtlanticWay (TAW) j’envoyais un message à Adrian O’sullivan

Sa réponse ne se fit pas attendre. Désolé, fort sympa, il me proposait de me rembourser le surcoût occasionné par une venue en avion !

Sauf que je n’aime pas prendre l’avion avec mon vélo… surtout avant une épreuve…

Finalement j’ai avancé ma date de départ en ferry !
J’aurai donc cinq jours pour faire les 250 kilomètres entre Cork (arrivée du ferry) et Dublin (départ de la course)…
Ou plus TAW plutôt : une journée pour faire la route et quatre jours pour… 😉