28 Juil2011
 

Un titre en clin d’œil à mon article du 10 février sur l’entraînement hivernal.

Une fois les brevets qualificatifs en vue du Paris-Brest-Paris passés (le dernier en date étant celui de 600 kilomètres du 28-29 mai) il convient de rester en forme.
Or une fois la qualification obtenue il est facile de se relâcher…

Pour entretenir la forme, faire le plein de globules rouge (sans EPO !) et ne pas se lasser (ou se blesser) en accumulant trop de kilomètres sur son vélo, quoi de mieux qu’un séjour en montagne ?

C’est ainsi que je viens de passer 17 jours à plus de 1200 mètres d’altitude dans les Hautes-Alpes. Plus précisément à Saint-Léger-les-Mélèzes, dans le Champsaur, au-dessus de Gap.

Champsaur

Au-menu : surtout des randonnées en montagne mais aussi quelques sorties vélo favorisant les circuits avec dénivelé (toujours le principe « peu » de kilomètres, mais des kilomètres efficaces !).

Ciel du Champsaur

Quelques cols : Moissière, Manse (emprunté par le Tour de France le 19 juillet)… et jusqu’au col de Cabre pour rencontrer des diagonalistes.
Rien de très difficile mais des profils et des paysages qui changent de ceux de la Bretagne.

La Selle Col de Manse Col de Moissière

Et le compte rendu ne serait pas complet si j’oubliais d’évoquer la chambre d’hôtes idyllique dans laquelle nous avons séjournés.
Ah la piscine, les repas délicieux, la bonne ambiance et… l’excellente Chimay Bleue après une journée de plein air…

Chambre d'hôtes La Coustille à Saint-Léger-les-Mélèzes

22 Juil2011
 

Le 14 juin 2010 j’accompagnais Daniel et Jean-Claude au départ de leur Diagonale Brest-Perpignan.

Lorsque Jean-Claude m’a contacté il y a quelque temps pour savoir si je pourrais les guider cette année encore, mais cette fois au départ de Brest-Menton, il était malheureusement trop tard, à la date qu’ils avaient prévu je serai en vacances dans les Hautes-Alpes.
Je leur ai donc donné les coordonnées de Vincent qui, évidemment, a bien voulu les accompagner quelques kilomètres.

Oui, mais cela ne me satisfaisait pas entièrement.
Connaissant le trajet de Daniel et Jean-Claude, je décide d’aller leur faire la surprise de les attendre au col de Cabre (Drome) !
Peu de chance qu’ils s’attendent à trouver un sariste de Brest sur leur route, à plus de 1000 kilomètres de ses bases !

Parti de Serres avec plusieurs heures d’avance sur la feuille de route de nos deux diagonalistes, j’attaque l’ascension du col de Cabre (1180 m) à revers de leur propre route afin d’être sûr de ne pas les rater.

Arrivé au col, je profite de l’ouverture de l’auberge pour consommer une glace et un Perrier, bien positionné pour photographier mes deux « clients » au cas où ils surgiraient du dernier virage.
Je connais bien ce col, j’y suis passé trois fois en 2009 : en juillet pour Brest-Gap puis en septembre-octobre lors de mon aller-retour Brest-Menton-Brest.

Las, mon Magnum et mon Perrier son finis et je ne vois toujours pas mes amis.
Je décide de continuer la route et donc de redescendre du coté du Diois.
Finalement ne les voyant toujours pas arriver je fini par me résoudre à faire demi-tour et… à regravir le col de Cabre et rentrer à Serres.

À Serres je m’octroie une énorme pizza que je mange à un endroit stratégique pour ne pas louper Daniel et Jean-Claude au cas où ils finiraient par passer.

En retournant dans le Champsaur, je fais un dernier détour jusqu’au col de Cabre mais dois me résoudre à abandonner la partie. Dommage cela aurait été une belle rencontre.

Malgré tout c’était une très belle sortie vélo. Le temps était magnifique et le vent assez fort (porteur pour nos deux diagonalistes) avait un peu corsé la première partie de la balade.
Et deux ascensions supplémentaires du col de Cabre au compteur !

Col de Cabre

PS: depuis Jean-Claude m’a appris qu’ils ont réussi leur Diagonale, et avec une bonne marge. Ce jour là ils ont dormi à Serres après avoir passé le col de Cabre en soirée. Félicitations encore pour cette réussite.

12 Mai2011
 

Et voilà, on s’absente quelques heures histoire de boucler 400 kilomètres à vélo et au retour on apprend que la Bretagne compte un col de plus !

Ci-dessous, l’article du Télégramme du 8 mai 2011 informant de l’inauguration par Bernard Hinault du nouveau col du Mont Bel-Air (336 m) dans les Côtes d’Armor.

Le Télégramme du 8 mai 2011 : inauguration du col du Mont Bel-Air (22)

Ce nouveau col n’étant pas très loin de Loudéac, les chasseur de cols pourront toujours tenter de faire le détour lors du prochain Paris-Brest-Paris pour le rajouter à leur collection !

Col du Mont Bel-Air, Côtes d'Armor Col du Mont Bel-Air, Côtes d'Armor

(Cliquer sur les cartes pour les agrandir)

Pour qu’il n’y ait pas de jaloux, vous pouvez aller lire l’article de Ouest France.

Remarque (14/01/2014) : ce « col » n’est pas reconnu par la Confrérie des Cent Cols.

09 Mai2011
 

Ce weekend avait lieu le BRM 400 de Guipavas, près de Brest (29).

Ce brevet fait partie de la série qualificative (200/300/400/600) pour le Paris-Brest-Paris.

Le départ est prévu le samedi 7 mai à 20 heures pour une arrivée le dimanche avant 23 heures, le délai pour un 400 étant de 27 heures.

Dans la série des quatre brevets imposés pour pouvoir s’inscrire au Paris-Brest-Paris, le 400 passe pour être le plus difficile car il implique une nuit blanche sur le vélo. Le brevet de 600 kilomètres n’étant « que » deux journées à 300 kilomètres coupées par quelques heures de sommeil réparateur (sauf pour les meilleurs qui abattent les 600 kilomètres en moins de 24 heures ni pour les plus lents qui n’ont pas le temps de se reposer et qui vont galérer pendant 40 heures…).

C’est la première fois que je participe au 400 organisé par Guipavas. En 2007 j’avais réalisé ce brevet au départ de Carhaix. Cela dit, un certain nombre de tronçons du parcours me sont parfaitement connus.

7-8 mai 2011 : BRM 400 de Guipavas (29)

Un des problèmes avec les parcours de nuit est la gestion des contrôles. En effet ceux-ci ont normalement lieu dans des commerces (généralement ceux dans lesquels on peut se ravitailler !). La nuit, tout étant fermé, il n’y a pas moyen de se ravitailler et la preuve du passage doit se faire par un autre moyen (envoi d’une carte postale, photo devant le panneau d’entrée de la ville…) à moins que le contrôle ne soit effectué par l’organisation elle-même…

Pour ce 400, quatre des cinq contrôles intermédiaires vont avoir lieu de nuit…
Je me fait un plan de route avec une arrivée le dimanche pour 18 heures soit cinq heures de marge.
Mon intention est de rouler à bon rythme jusqu’à Carhaix (Km 98 – contrôle 2) pour y être vers minuit et profiter d’une bonne pause ravitaillement avant la fermeture des bars.
Ensuite je compte rouler cool pour éviter d’arriver à Quintin (Km 232 – contrôle 4) avant 08h00 le dimanche car je sais par expérience que généralement rien n’est ouvert avant…
Le soucis reste donc le contrôle de Lézardrieux (Km 178 – contrôle 3).

Contrairement au 200 (Trévé-22) et au 300 (Plémet-22) que j’ai été faire dans les Côtes d’Armor, cette fois je participe à un brevet tout de prêt de chez moi. J’arrive donc une demi-heure avant le départ.

Je récupère ma carte de route et apprends deux nouvelles :

  • une petite modification du parcours avant Lanvollon (Km 203), la route initialement prévue étant maintenant interdite aux vélos…
  • l’organisation assure le contrôle de Lézardrieux !

Dans les participants je repère Vincent, diagonaliste et membre du forum Super Randonneur. C’est avec plaisir que je vais le saluer.

7 mai 2011, BRM 400 de Guipavas

20h00 : c’est parti pour 400 kilomètres !

Depuis quelques jours la météo est assez instable avec de bonnes averses orageuses et de bons coups de vent. Nous partons sous un ciel chargé et de grosses goutes éparses…
La première partie est la plus facile en terme de relief : Landerneau, Landivisiau, nous sommes dans la vallée de l’Elorn, c’est facile. Les premières bosses arrivent ensuite en chemin pour Morlaix, mais rien de bien méchant.
J’arrive au contrôle de Morlaix, valide ma carte, fixe ma lampe frontale sur mon casque et repars illico, mon objectif étant un bon ravitaillement à Carhaix avant la fermeture des bars.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Si le temps n’est pas terrible, en revanche il ne fait pas froid. Je suis parti en cuissard court et manches courtes et compte le rester jusqu’à Carhaix. En effet maintenant ça monte ! La partie Morlaix-Carhaix est même assez atypique pour la région : de la longue montée continue plutôt qu’une succession de montées-descentes comme on a généralement dans la région.

D’un coup le ciel se lâche : je suis trempé mais ne change rien à mon équipement. Le relief m’évite de refroidir et le reste de vêtements restent au sec pour la pause à venir.

En arrivant à Carhaix à minuit comme prévu, je repère dès l’entrée le camping car de l’organisation ! Je valide le contrôle mais décide de maintenir mon projet d’une pause ravitaillement avant « la nuit ».
Je fais le difficile, le premier bar ne me dit rien, le second expulsant une musique bretonne tonitruante ne me convient pas non plus, je m’arrête au troisième (de toute façon s’était apparemment le dernier d’encore ouvert…).
Je pause mon vélo sur la terrasse contre une table à l’abri de la bâche et… hésite un peu. Il y a plein de monde, certains déguisés, c’est bruyant… puis je me dis qu’il n’est pas raisonnable de repartir le ventre vide et de toute façon je n’ai aucun intérêt à prendre de l’avance en pleine nuit. Je rentre donc…
La première chose qui me frappe à l’intérieur (en dehors de gens déguisés) c’est… un cadre de vélo accroché au mur ! Un peu plus au fond il y a même un vieux vélo…
Arrivé au comptoir, le barman, me voyant, brandit illico son tampon ! Inutile, ma carte est déjà validée !
Je commande un coca. Le barman m’apporte un pleine assiette de toasts : saucisson, jambon, pâté… « il faut prendre des forces me dit-il » !
Il m’apprend qu’ils fêtent les un an du bar.
L’ambiance est bon enfant, pas du tout le style « pochetrons qui font la fermeture » mais plutôt étudiants sympa qui passent une bonne soirée.
J’aurais l’occasion de discuter avec plusieurs d’entre-eux, beaucoup connaissent le Paris-Brest-Paris (Carhaix est ville-étape de l’épreuve avant et au retour de Brest), tous sont admiratifs.

Je commande un grand café, il m’est offert par la maison !
Je souhaite refaire le plein de mes bidons, le barman me propose d’y rajouter du sirop !
Je ne regrette pas de m’être arrêté ici ! Quel accueil ! Un excellent souvenir, tout à fait dans l’esprit de ce que je cherche à faire : trouver un moyen terme entre « foncer comme un dingue » sur son vélo et baguenauder sur sa bicyclette. La « troisième voie » (?!) entre cyclosportif et cyclotouriste.

BRM 400 de Guipavas, contrôle de Carhaix BRM 400 de Guipavas, contrôle de Carhaix

Lors de ma diagonale Perpignan-Brest j’avais été tellement choqué par l’accueil lamentable d’un bistrotier de Châteaulin qui avait catégoriquement refusé de tamponner mon carnet de route que je me permets de conseiller vivement de vous arrêter au P’tit Bar de Carhaix, d’autant qu’il est situé sur notre route (26 rue des Martyrs). Donc si le contrôle est bondé lors de Paris-Brest-Paris, un peu plus loin il y a une adresse sympa !

Le P'tit Bar à Carhaix Le P'tit Bar à Carhaix

Bon, ce n’est pas fini ! Il est 01h00 et il me reste 300 kilomètres à faire !

J’enfile mes jambières, mon maillot manches longues et c’est parti pour Lézardieux. 80 kilomètres.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Vu la longueur de mon arrêt je me dis que tous le monde a dû me passer devant. Aucune importance, je suis mon plan de route.

Je mets tout de même un peu le turbo dans les premiers kilomètres car il faut réchauffer la machine. Il pleuviote plus ou moins, mais cela reste correct.
En chemin j’aperçois des lueurs sur la route : tout un groupe de cylos arrêtés, en train de faire une pause ! Décidément je préfère ma méthode : pas d’arrêt entre les contrôles, mais profiter à fond de ceux-ci.

En traversant Guingamp (Km 146), en franchissant un carrefour, je vois sur ma gauche, un autre groupe arrêté au feu rouge ! Je sais maintenant que j’ai remonté pas mal de monde (à l’insu de mon plein gré !).

Le ciel s’est petit à petit dégagé, une myriade d’étoiles est bien visible. C’est beau une nuit à vélo !

En arrivant à Lézardrieux, troisième contrôle (Km 178), le camping car de l’organisation est bien là, à l’entrée de la ville sur un petit parking.
Certes c’est un contrôle, il y a bien le coup de tampon sur la carte de route MAIS : c’est un ravitaillement du tonnerre !
Sandwiches, soupes chaudes, quatre-quart, café, plein des bidons… à 4h00 du mat’ sous les étoiles ! Quand je pense que certains sont bêtement sous une couette !!!

BRM 400 de Guipavas : le contrôle de Lézardrieux

Un grand merci aux bénévoles. Un contrôle avec un tel ravitaillement, à 180 kilomètres du départ (donc ouvert de 01h14 à 07h52…) chapeau !

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Rassasié je reprends ma route sans attendre le groupe qui s’apprête à repartir. Les premiers kilomètres se font en grelotant, il faut le temps de se réchauffer musculairement pour compenser l’effet du vent sur les vêtements humides (et les pieds trempés…).
Mon objectif suivant est Quintin à 54 kilomètres où j’espère prendre un petit déjeuner.
En attendant il faut d’abord atteindre Lanvollon sans suivre la feuille de route initiale, celle-ci nous faisant passer par une portion désormais interdite aux vélos.
Au départ on nous a distribué une feuille avec le détour à suivre. J’avoue ne l’avoir même pas regardée. Le flair, la signalisation et le GPS m’ont permis de m’y retrouver sans problème particulier.

Dans Lanvollon (Km 203) je rejoins un groupe. Je roule avec eux jusqu’à Quintin (Km 232).

Quintin est normalement une jolie citée, mais en ce dimanche matin au ciel bien lourd, 8 mai de surcroît, l’endroit parait bien vide et triste. Pas un bar d’ouvert, la seule trace de vie s’est recroquevillée dans la boulangerie. Je ne suis pas sûr qu’il restait la moindre viennoiserie pour les habitants à leur lever, nous avons tout dévalisé !
Oui, mais. Après une nuit à vélo, des croissants c’est bon assis au chaud devant un bon café. Là nous nous retrouvons debout dehors, sous un ciel peu engageant.
Je mange un croissant sur place, range le reste et décide de reprendre la route immédiatement en m’arrêtant dans le premier café ouvert.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Il faudra atteindre le village suivant, Corlay (Km 247), pour enfin trouver un bistrot ouvert. Il était temps, le déluge reprend !
Le patron a de quoi se réjouir d’avoir ouvert. Son chiffre d’affaire a du faire un bon inespéré ce jour là, vu le nombre de grands cafés qu’il nous a servi !

Je déjeune d’une demi-baguette aux céréales et de deux grands cafés, refait le plein de mes bidons, laisse repartir le groupe, il n’y a pas le feu je suis en avance sur mon planning !
Lorsque je repars, l’averse à quasiment cessée.

Le prochain contrôle (le dernier avant l’arrivée) est à Châteaulin (Km 352). L’étape Quintin-Châteaulin étant la plus longue, 120 kilomètres.

Notre ennemi est maintenant clairement le vent. Et plus nous allons nous rapprocher des côtes sud-ouest plus son effet défavorable va se faire nettement sentir.

« Des courants d’air » titre le Télégramme pour sa page météo du 8 mai :

Le Télégramme : météo du 8 mai 2011

Des rafales à 50-60 Km/h sont au menu de la journée.

En superposant notre parcours avec la carte météo de ce dimanche voilà ce que cela donne :

BRM 400 de Guipavas et météo du 8 mai 2011

Si le relief a été relativement facile depuis le départ (hormis le tronçon Morlaix-Carhaix), les derniers 130 kilomètres à partir de Rostrenen (Km 270) vont se charger de nous rappeler que si la Bretagne n’a pas de montagnes, elle est tout sauf plate.

Après Gourin (Km 300) nous franchissons le col de Toullaëron (266 m).

Arrivé à Spézet (Km 312) j’ai malgré tout une bonne heure d’avance sur mon tableau de marche. Je ferais bien une pause repas mais ce jour est particulier : c’est un dimanche et c’est le 8 mai. Depuis ce matin, en dehors des boulangeries et de quelques bars, tout est fermé. Or j’ai très envie de salé. Marre des viennoiseries !
En désespoir de cause j’achète des crêpes à emporter, trouve un banc en plein soleil devant la mairie (et un pub irlandais dans lequel je m’interdit d’entrer !) et décide de m’octroyer une petite sieste.

Lorsque je me décide à repartir, le patron du pub vient me voir. On discute un peu et il me propose spontanément de refaire le plein de mes bidons (non, non, pas de whiskey ni de Guinness !!!).

40 kilomètres de bosses et fort vent défavorable plus loin, j’arrive enfin à Châteaulin, dernier contrôle, au moment où une forte radée se déclenche…

Je me précipite dans une pâtisserie/salon de thé (pas de bar ouvert dans mon secteur) et commande un grand café avec un kouign-amann (gâteau breton composé de 80% de sucre et 120% de beurre salé – au moins 😉 ).

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Il ne me reste plus que 50 kilomètres avant l’arrivée (le même trajet que la fin de ma diagonale Perpignan-Brest jusqu’au pont Albert Louppe).

J’avais établi un plan de route pour arriver à 18 heures, je termine en fait à 17h45. J’aurais pu finir plus tôt (même avec ce vent) puisque j’ai plusieurs fois « trainé » en route.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Bilan : 406 kilomètres et 3746 mètres de dénivelé cumulé soit une moyenne de 922 m / 100 Km. Comme lors du BRM 200 de Trévé, mais moins que lors du BRM 300 de Plémet.