15 Août2019
 

La première à être arrivée de la 7ème édition de la TCR (Fiona Kolbinger, n°66) a bouclé son périple il y a neuf jours déjà… mais tous n’ont pas encore franchi la ligne d’arrivée !

En ce 15 août, quatre « finishers » s’annoncent au bout du monde.

Histoire qu’ils n’arrivent pas dans l’indifférence générale, je me rends sur le pont Albert Louppe pour les saluer.

12h53, Michael Welker (Allemagne), casquette n°115 :

TCR 2019 - n°7 - Michael Welker n°115

TCR 2019 - n°7 - Michael Welker n°115

13h45, John Holden (Royaume-Uni), casquette n°259a :

TCR 2019 - n°7 - John Holden n°259a

Les chiens du Finistère sont nettement plus dociles que ceux des Balkans !…

TCR 2019 - n°7 - John Holden n°259a

14h33, Lulu Drinkwater (Royaume-Uni), casquette n°16 :

TCR 2019 - n°7 - Lulu Drinkwater n°16

TCR 2019 - n°7 - Lulu Drinkwater n°16

15h00, Marianne Thissen-Smits (Pays-Bas), casquette n°106 :

La pause repas étant passée, le pont commence à grouiller de monde. Pas facile de guetter une cycliste au milieu des promeneurs, rollers, trottinettes et « cyclistes du dimanche ».
Surtout que le copain de Marianne était venu à vélo pour l’accueillir et qu’attendant une cycliste je n’ai fait attention que trop tard aux deux qui arrivaient…
Bilan… je n’ai qu’une photo de dos !

TCR 2019 - n°7 - Marianne Thissen-Smits n°106

TCR 2019 - n°7 - Marianne Thissen-Smits n°106

Mais vous n’échapperez pas à la vue sur la rade et le goulet de Brest :

La rade et le goulet de Brest

(Précision : cette photo n’est pas en noir et blanc ! 😉 )

Information : Les portraits en noir et blanc sont les photos officielles prises par Will Armitage avant le départ.

Autres arrivées de la TCR n°7 :

06 Août2019
 

Les deux premières éditions de la Transcontinental Race (TCR) partaient de Londres, les quatre suivantes de Geraardsbergen en Belgique.
Le parcours se faisait, globalement, d’ouest en est.

Pour la 7ème édition le parcours partait de Burgas en Bulgarie (au bord de la mer Noire) pour arriver… à Brest !
Donc pour la première fois un parcours d’est en ouest.

Est-ce que ce changement de direction est la marque d’une nouvelle ère ?… toujours est-il que le coureur en tête est… une coureuse ! à moins que ce ne soit une coureure ?

Bref, Fiona Kolbinger, casquette n°66, allemande de 24 ans est annoncée comme arrivant ce jour à Brest.

D’après les données de son tracker elle devrait passer le Roc’h Trévézel vers 05 heures du matin…

Je suis crevé mais je mets mon réveil à 3h00 et décide d’aller l’attendre « là-haut dans la montagne »…

05h38, un phare dans la nuit :

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

Hors de question pour moi de « mettre un coup de flash ».

Au passage je lui demande si elle a besoin de quelque chose… café, thé…
Elle me répond qu’elle n’a pas le droit…
Ce qui est faux. Je ne la connais pas et ne suis pas là en tant qu’assistance personnelle (si d’autres coureurs passaient je leur proposerais également).

Je repars, la double prudemment (son éclairage arrière est particulièrement faiblard…).

À Sizun, la boulangerie ouvre à 6h00.
Je m’y arrête et décide de l’attendre.
Comme prévu elle s’y arrête (06h15).
Je commence à discuter avec elle lorsque, au moment où je la prends en photo, surgissent deux journalistes… et du coup la miss se referme comme une huitre et se fâche…

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

Elle envoie paitre les journalistes disant que l’organisation se charge des photos…
Comme pour s’excuser malgré tout, elle repart en leur disant qu’elle n’a pas dormi depuis 80 heures…

Je reprends la route pour rejoindre le pont Albert Louppe.

Sur le pont nous somme cinq à l’attendre.
Deux femmes sont arrivées ensemble.
Nous sommes trois hommes. Nous ne nous connaissons pas.
Alors que nous ne demandons rien à personne, une des deux femmes nous prend à partie… « ah, ça vous fait bien ch. que ce soit une femme qui gagne. Ça va les emm. à la FFC… »
Bref, on tombe des nues…
Des machos à six heures du mat’ sur un pont en plein vent pour voir gagner une femme c’est pourtant encourageant non ?

C’est « drôles » car, clairement, les deux femmes sont venues féliciter une femme alors que les trois hommes sont venus pour le vainqueur de la TCR. Même si c’est une vainqueure, une vainqueuse ou une vainqueresse !

07h37, la voilà :

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

L’arrivée officielle de la course a lieu à l’auberge de jeunesse de Brest (port de plaisance du Moulin Blanc). Donc juste à l’entrée de la ville. Pour tout dire, en dehors de la ville.

Une quinzaine de personnes se sont déplacées pour assister à son arrivée… elles seront bien déçues…
L’organisation fait entrer Fiona dans l’auberge et verrouille les portes au nez et à la barbe de tout le monde… y compris du journaliste local venu couvrir l’événement…
Plus tard, Fiona sera exfiltrée par une petite porte…

Comme vous pouvez le constater sur les photos ci-dessus, elle ne transportait pas grand chose (pas même de gilet réfléchissant, pourtant obligatoire en France. Ce qui est rappelé dans le règlement… Mais je n’en dirais pas plus… c’est un coup à se faire traiter de macho… !)

Son vélo et son chargement :

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

Remarque : en ces temps troublés, il devient difficile de s’exprimer. La femelle du coureur est-elle une coureure ou une coureuse ?
Pour peu qu’elle arrive en tête (n’en déplaise à la FFC 😉 ), s’agit-il d’une vainqueure, d’une vainqueuse ou d’une vainqueresse ?
Sur ce dernier point, mon Grand Robert, à « vainqueur » indique : « Le mot n’a pas de féminin (on trouve vainqueresse au xve s.) et on l’emploie pour désigner une femme .
Mais c’est vrai qu’il commence un peu à dater…

Autres arrivées de la TCR n°7 :

01 Août2019
 

Comme vous avez pu le constater, cyclo-long-cours présente un encéphalogramme plat depuis des mois…
Même si ce n’est pas tout à fait encore mon cas, je dois confirmer que ce silence est dû à un sérieux souci de santé…

Les batteries étant totalement vides et incapables de se recharger, j’ai dû me désister de tous mes projets sportifs…

Même si de mon côté les perspectives sont plutôt sombres, je vais essayer de reprendre mes articles, au moins pour vous donner des infos des épreuves majeures qui vont me passer sous le nez prochainement.

12 Jan2019
 

Dénivelé, dénivelée… Zizanie des pentesJ’ai déja publié un article concernant le problème du dénivelé (ou de la dénivelée, si vous préférez !).

Cette mesure, comme celle de de la distance parcourue, est toujours source de discussions et d’incompréhensions…

Voici donc un nouvel article sur ce thème… glissant !

Dans mon article sur la première édition des Traversées de France j’annonce un dénivelé cumulé total de près de 40.000 mètres, alors que Stéphane parlait d’environ 30.000 mètres…

10.000 mètres de plus, ce n’est pas rien !

S’en suivent des discussions pour savoir si l’écart vient du logiciel utilisé, de la cartographie, etc…
Avant de prétendre que OpenRunner (outil en ligne pour tracer des itinéraires transférables sur GPS) est plus ou moins précis que Garmin, IGN ou je ne sais qui ou quoi, penchons nous sur le tracé du parcours.

Comme je viens de réaliser une carte interactive des BRM de 2019, choisissons un tracé OpenRunner (peu importe lequel, le problème est identique pour tous les tracés et tous les supports).

Voici le tracé de ce parcours de « 400 kilomètres », reporté sur une cartographie IGN :

BRM 400

La trace, en noir sur la carte, est composée de 12.877 points et totalise une longueur de parcours de 394 kilomètres.

Transférée dans un GPS, un cycliste n’aura aucun souci de navigation pour réaliser ce parcours…
Et pourtant…
Zoomons sur la carte :

Exemple trace GPS

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Tracer un parcours est une activité particulièrement fastidieuse. Pensez, pour le parcours étudié, l’organisateur a dû cliquer 12.877 fois !
Si pour ce faire on zoome « à fond sur la carte » on aura certes une grande précision de placement des points, mais il faudra sans cesse la déplacer, décamètres par décamètres…
En ne zoomant que « raisonnablement » on croit que « ça fait l’affaire »…
Et oui, ça suffit, car il ne viendrait à l’idée de personne de suivre scrupuleusement la trace, après l’avoir agrandie au maximum sur son GPS !…
Généralement, on préfère rester sur la route !

Pourtant, comme vous le voyez ci-dessus la trace n’est pas sur la route !
Le point rouge (sur la route lui) est situé à 1191 mètres d’altitude… alors que la trace elle, passe à 1217 mètres ! Pas loin de la route certes, mais à une élévation de 26 mètres supérieure…

12.877 points et… autant de possibilités d’erreurs de mesure…
Et vous voulez chipoter sur la mesure du dénivelé cumulé ?
Faire des calculs précis à partir de données fausses ?…

Prenons un autre tronçon :

Exemple trace GPS

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Cette fois, on voit que la trace traverse plusieurs fois la rivière !
Mais j’insiste, cela ne posera pas de problème le jour du brevet.

En revanche, penchons nous d’un peu plus près sur la différence parcours réel / tracé proposé :

Exemple trace GPS

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

  • Du point A au point D il y a 925 mètres par la route et… 1100 mètres par la trace !
  • Le point B’ de la trace est 26 mètres plus élevé que son pendant B sur la route.
  • Le point C’ de la trace est 34 mètres plus élevé que son pendant C sur la route.
  • Entre B’ et C’ la trace redescend flirter avec la route…

Pensez-vous que tout cela soit transparent en terme de dénivelé ?

Voici donc le profil de la route (à gauche) et celui de la trace (à droite) du tronçon ci-dessus :

Ecarts de profils

Cliquer sur l’image pour l’agrandir


(Remarque : l’échelle des profils n’est pas la même mais les tronçons commencent et se terminent bien aux mêmes altitudes)

Clairement : aucun rapport !

Vous allez me dire : « ouais, mais tu as choisi exprès un tronçon où le gars a éternué en plaçant ses points. C’est vraiment extrême là ! »

Ah bon ?
Reprenons le premier exemple, celui où la trace flirte avec la route :

Exemple trace GPS

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

  • Entre les deux points rouges il y a 1200 mètres, tant par la route que par la trace.
  • C’est vrai que la trace n’est pas très loin de la route.

Mais voici le profil de la route (à gauche) et celui de la trace (à droite) du tronçon ci-dessus :

Ecarts de profils

Cliquer sur l’image pour l’agrandir


(Remarque : l’échelle des profils n’est pas la même mais les tronçons commencent et se terminent bien aux mêmes altitudes)

Là encore : aucun rapport !

Moralité : Pour espérer une bonne estimation du dénivelé cumulé d’un parcours, commencer par le tracer le plus précisément possible !

Photo route

En conclusion : si vous voulez comparer la précision de différents thermomètres…
… assurez-vous de les placer au bon endroit !

11 Jan2019
 

Les Traversées de France

Les Traversées de France – 1ère édition
La diagonale du vide


Lundi dernier, Stéphane nous a transmis la trace GPS du parcours 2019, ainsi que la liste des 59 cols à franchir.

La trace avec les bornes kilométriques et les cols :

Sur la carte interactive ci-dessous retrouvez l’intégralité de la trace, les bornes kilométriques et les 59 cols :

Ne pas hésiter à mettre la carte en plein écran ou à dé/zoomer avec la roulette de la souris (ou les boutons +/- à gauche de la carte).
Pour revenir à la carte initiale : touche « F5 » de votre clavier.


Le profil du parcours :

La trace complète fournie par Stéphane comporte pas moins de 25.654 points !
Soit 25.653 tronçons.
99% de ces tronçons mesurent moins de 375 mètres. Stéphane nous a gratifié d’une trace de grande précision !
Seuls 26 tronçons mesurent plus d’un kilomètre (132 dépassent les 500 mètres), le plus long totalisant 4600 mètres.
Au total cette trace mesure 1720,6 kilomètres.

En récupérant les données IGN d’élévation de ces 25.654 points j’ai établi le profil altimétrique du parcours :

Traversée de France 2019 : dénivelé

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Même si la traversée de la France hyper-rurale ne nous fera pas dépasser les 1700 mètres d’altitude, le dénivelé positif cumulé total se chiffre à… 39.589 mètres !

(Le dénivelé cumulé négatif se monte lui à -39.135 mètres. Ce qui est cohérent avec le fait que Massat se situe 455 m plus haut qu’Avioth).

39.589 mètres d’ascensions pour 1720,6 kilomètres… 2300 mètres de D+ pour 100 kilomètres…

À ce jour nous sommes déjà 35 inscrits (pour 100 places).

Ça ne vous fait pas peur ?… Ne tardez pas trop à vous inscrire… !

03 Jan2019
 

Les Traversées de France

Les Traversées de France – 1ère édition
La diagonale du vide

Le 17 décembre dernier, je vous présentais un nouveau type d’épreuves lancé par Stéphane Gibon du Cyclo-Club de Montebourg (50) :

Les Traversées de France

Pour la première édition, le parcours nous propose une traversée de la France hyper-rurale.


Traversée de France 2019 : la France hyper-rurale

Les inscriptions ont commencé hier 2 janvier 2019 à 08h00.
Le nombre de place est limité à 100.
Dès la première journée un quart des places est parti…

Sur la carte ci-dessus sont représentées les communes des 25 premiers inscrits (hexagones bleu ciel).
Il est intéressant de noter que le barycentre de ces points se situe quasiment sur la Loire et le méridien de Paris et que… le tout premier inscrit vient à peu de chose près de ce point.
Amusant également de constater qu’un quart des premiers à vouloir en découdre avec la France Hyper-rurale viennent… de Paris !

Rappel succinct des infos :

  • Départ de la Basilique d’Avioth (55600) le samedi 22 juin 2019 à 7h00
  • Arrivée à Massat (09320) au plus tard le dimanche 30 juin 2019 à 22h00
  • 1.726 kilomètres
  • 207 heures max (soit un minimum de 200 kilomètres par jour)
  • 28.400 mètres d’ascensions (soit une moyenne de 1.645 mètres d’ascensions pour 100 kilomètres)
  • 59 cols
  • 20 départements

Si vous êtes intéressés… ne tardez pas trop à vous inscrire… !