15 Juin2016
 

Non, ce n’est pas mon âge !

Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez il y a 30 ans jour pour jour ?

Moi oui : le 15 juin 1986 j’arrivais sur l’île de Magerøya en Laponie (Norvège) et atteignais Cap Nord (Nordkapp), le point le plus au nord de l’Europe après 5.500 kilomètres à vélo (dont 1.200 au-dessus du cercle polaire arctique).

Carte de mon raid vélo Crozon - Cap Nord 1986 ©cyclo-long-cours.fr

71°10′ 31 : ce n’est pas le téléphone mais la latitude nord de ce point.

J’étais parti de la presqu’île de Crozon le 9 mai 1986… peu de temps après l’explosion de Tchernobyl… il paraît que les retombées ont été bloquées à la frontière française… pas moi qui suis parti camper tout le long de ma route…

Cet anniversaire (celui de mon périple, pas de Tchernobyl !) est  l’occasion de constater tout ce qui a changé dans mon matériel… mais pas que…

  • Le vélo de l’époque (conçu pour cette expédition) était équipé d’une dynamo frottant sur le pneu. La résistance était telle que je m’en servais de « frein moteur » dans les fortes descentes sous la pluie…
    Aujourd’hui mon moyeu-dynamo produit bien plus de courant sans que je sente la moindre résistance…
  • Mon phare, doté d’une ampoule à filament éclairait vaguement la route devant moi… dans les nombreux tunnels de montagne, non éclairés, je m’aidais d’une petite torche électrique…
    Mon phare à led d’aujourd’hui éclaire autant que celui d’une voiture…
  • Je n’avais bien évidemment pas de GPS, il n’existait pas encore.
    Il y avait bien déjà un système de positionnement par satellite, mais il ne donnait le point que deux fois par jour, le récepteur était gros comme une caisse et de toute façon le tout était réservé à des « clients » bien particuliers…
    Non, je trimballais des cartes en papier (pour huit pays)…
    La carte mico-SD de mon GPS contient l’ensemble des routes de l’Europe…
  • J’emportais déjà avec moi systématiquement un dictaphone.
    Le modèle d’alors était évidemment énorme à côté du petit Sony d’aujourd’hui.
    Il utilisait des micro-cassettes (que j’ai toujours) d’une durée de 30 minutes par face…
    La carte mico-SD de 4 Go du Sony me permettrait de lui dicter des centaines d’heures durant…
  • Il n’y avait pas de téléphone portable…
    Même si la Norvège était très en avance sur ce point là.
    Il faut dire que le pays, tout en longueur, et avec 90% de la population vivant dans le sud est plus facile à couvrir.
    Nombreux étaient donc ceux qui disposaient du téléphone dans leur voiture. Mais pas encore dans la poche…
  • L’euro n’existait pas encore…
    Chaque passage de frontière (car il y avait encore des frontières…) entraînait outre un arrêt et contrôle des papiers (et bagages parfois), un changement de monnaie… Même évidemment pour passer en Belgique, Pays-Bas, Allemagne…
    (Remarques : les pays scandinaves ne font toujours pas partie de la zone euro, la Norvège bien que non membre de l’Union Européenne est associée à l’espace de libre circulation).
    Il me fallait donc à chaque fois, soit changer de la monnaie (avec perte) soit retirer avec ma carte bancaire (avec frais)… mais il n’y avait pas des distributeurs à tous les coins de rue…

On oublie vite et je pense que je pourrais facilement trouver d’autres changements majeurs survenus au cours de ces 30 dernières années… même en se limitant au domaine de l’aventure et du vélo…

Une chose également : à l’époque, lorsque je suis parti… je ne savais pas si c’était faisable…
Aujourd’hui, grâce à internet la préparation serait toute autre…

Et si l’on élargit un peu… en 86 il y avait deux Allemagnes et personne n’imaginait que trois ans plus tard le mur tomberait…

Mais moi, je n’ai pas changé ! 😉

Raid vélo Crozon - Cap Nord 1986 ©cyclo-long-cours.fr

(Et j’ai d’ailleurs le même velociste qu’à l’époque !
Salut Chantal et Pierre si vous passez par là !)

Que la nostalgie… ne vous coupe pas l’appétit !

image

09 Juin2016
 

Comme je l’écrivais dans mon article sur l’autonomie électrique j’utilise un road-book électronique sous la forme d’un Kindle d’Amazon « hacké » pour cet usage…

Road-Book sur Amazon Kindle

Amazon Kindle transformé en road-book électronique

Le Kindle dans sa pochette étanche Ortlieb sur mon tableau de bord :

Tableau de bord cyclo-long-cours

Tableau de bord cyclo-long-cours

Depuis ce soir (il était temps !) j’ai un nouveau « livre » de téléchargé, avec pour 2.700 kilomètres de lecture… le parcours complet de la TransAtlanticWay 2016 (TAW)

Road-book électronique TAW 2016

Un nouveau « livre » : le road-book de la TAW 2016 !

Il faut dire que le parcours de la TAW est plutôt « tordu »… deux exemples :

TAW 2016

TAW 2016

Pour suivre la côte plus près encore (de Derry à Kinsale)… il ne restait que le kayak !

Balade irlandaise 2016 : TAW + TVA

02 Juin2016
 

S’attaquer à des longues distances en temps limité à vélo implique que l’on ne perde pas de temps à chercher sa route, que l’on soit en mesure de rouler de nuit, de donner des nouvelles ou de rechercher des informations, de rapporter des souvenirs de ses aventures, etc…

À notre époque de nombreux appareils existent, susceptibles de nous aider… ou de nous poser des problèmes…

Le premier de ces problèmes n’est autre que celui de leur alimentation électrique…

Et le problème ne sera pas le même pour un BRM de « quelques » heures (ben oui, même 1000 km c’est moins de 75 heures soit « à peine » trois jours…) ou une épreuve de plusieurs semaines…

Dans le premier cas, une solution « tout sur piles » (de préférence rechargeables) est parfaitement appropriée… dans le second… ça se discute !

L’an dernier pour la TCR j’avais opté pour la solution suivante :

Les raisons de ce choix : sécurité et simplicité.
Un phare sur la dynamo et un sur batterie. Pas « d’usine électrique » tentant de « tout » alimenter par la dynamo.
Une batterie « Power Bank » de 12.000 mAh capable d’alimenter le GPS et de recharger plusieurs fois smartphone, etc…

Batterie Li-Po Power Bank 12000 mAh

Batterie Li-Po 12.000 mAh

À cela je rajoutais un chargeur USB capable d’alimenter jusqu’à 6 appareils simultanément et de les recharger à vitesse « grand V » à l’hôtel (l’appareil s’adapte à la demande de chaque appareil connecté de façon à en accélérer la charge).

Chargeur USB 6 sorties

Chargeur USB intelligent 6 sorties

Ces choix ayant donné parfaite satisfaction durant la TCR, je les reconduis pour le TAW… avec une nuance que j’expliquerai plus tard.

Ensemble des appareils que je dois alimenter ou recharger :

  • GPS : GARMIN GPSmap 60 CSx
    GPSMap 60 CSX (300 x 232)
    Ce GPS n’est plus très jeune (il n’est plus commercialisé depuis un moment) mais il fonctionne parfaitement.
    C’est un modèle pour « randonneurs » qui présente une grande autonomie ainsi que la possibilité d’être alimenté de multiples façons : piles (2 AA/R6 pour 18 heures de fonctionnement non-stop), prise USB ou prise 12 V.
    Pour ce type d’épreuves très longues (TCR, TAW, …) je l’alimente grâce à la prise USB et la batterie Power Bank présentée plus haut.

  • Road-Book électronique : AMAZON KINDLE « hacké »
    Road-Book sur Amazon Kindle

    Amazon Kindle transformé en road-book électronique


    Le GPS c’est bien mais cela ne remplace pas un bon « road-book » détaillé, surtout sur des parcours aventureux.
    Après avoir utilisé durant des années une succession de road-books permettant de dérouler une longue feuille de papier je suis passé pour la TCR à une version électronique.
    À la base : une liseuse Amazon Kindle.
    Normalement le Kindle est fait pour lire des ouvrages achetés sur Amazon. L’autonomie (Wifi coupé) atteint 3 semaines…
    J’ai tout d’abord commencé par trouver le moyen de transformer un road-book tapé dans mon traitement de texte préféré (LibreOffice Writer) en un livre installé sur le Kindle.
    Le test a été réalisé sur plusieurs de mes Dodécaudax, BRM et TriRhéna.
    Bilan : extra ! Plus de limitation en taille, possibilité de modifier facilement le texte, plus de bricolage (imprimer, découper et scotcher les feuilles pour en faire des rouleaux…).
    Seul inconvénient trouvé alors : le Kindle passait automatiquement en veille au bout d’un certain temps sans « tourner les pages ». Ce délai n’est jamais un problème lorsqu’il s’agit d’un « vrai » livre. Même pour quelqu’un qui lirait vraiment lentement.
    Mais une page de road-book cela peut représenter pas mal de kilomètres et donc un temps suffisant pour que le Kindle repasse en écran de veille.
    « Rallumer » le Kindle (glissé dans une pochette transparente Ortlieb) tout en roulant n’étant pas simple (bouton difficile d’accès), j’ai trouvé le moyen (non prévu par Amazon) de supprimer le passage en veille (il faut rentrer dans la programmation de la bête).
    Ainsi le système est idéal… même si du coup l’autonomie du Kindle tombe à 5 jours.
    Cette autonomie est tout de même énorme par rapport à un smartphone qui serait allumé en permanence.
    Et surtout l’encre électronique du Kindle est parfaitement lisible en plein soleil, ce qui n’est pas le cas d’un smartphone…
    Le kindle se recharge très rapidement.

  • Smartphone : SAMSUNG Note 2
    Samsung
    J’avais choisi ce smartphone pour la taille de son écran : nettement plus facile pour mettre à jour cyclo-long-cours que l’iPhone que j’avais auparavant.
    Il possède également un stylet pour une reconnaissance de l’écriture manuscrite.
    Ce smartphone possède une excellente autonomie (contrairement aux modèles d’Apple).
    En cas de besoin, la batterie Power Bank permet de le « regonfler ».

  • Phare aditionnel : SuperNova Airstream 2
    Phare SuperNova
    Comme je le disais plus haut, mon phare principal est le phare SON EDELUX alimenté directement par mon moyeu-dynamo SON.
    Par sécurité (panne du phare principal ou de la dynamo, descente dangereuse en montagne…) je me suis équipé de ce phare SuperNova Airstream 2.
    Il fonctionne grâce à une batterie Li-Po intégrée, rechargeable par USB.

  • Lampe frontale : PETZL TIKKA RXP
    Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr
    Cette frontale est très peu encombrante. Elle tient facilement une nuit (je l’utilise à faible puissance pour consulter mon tableau de bord et éclairer les panneaux).
    Elle se recharge en USB.

  • Dictaphone : SONY ICD-UX512
    Dictaphone Sony ICD-UX512 ©cyclo-long-cours.fr
    Très utile pour « prendre des notes » en roulant (ou pas) qui me serviront (beaucoup) plus tard pour rédiger (si si !) mes compte-rendus… 😉
    Il est alimenté par une « pile » rechargeable AAA/R3.
    Son autonomie est excellente.
    Ce dictaphone peut servir de clé USB pour stocker des fichiers.
    Le connecter le recharge.

  • Appareil photo : OLYMPUS TG-1
    Olympus TG-1  ©cyclo-long-cours.fr
    Étanche et anti-chocs (je l’ai déjà fait tomber deux fois en roulant et c’est tout juste si cela se voit).
    Il se met en route rapidement, et la position initiale du zoom (équivalent 24 mm F2.0 = grand angulaire lumineux) convient bien à une prise de vue au jugé en roulant.
    Cet appareil est équipé d’une puce GPS. Lors d’une prise de vue la position géographique de celle-ci est enregistrée dans les méta-données de la photo. Très pratique pour les comptes rendus.
    (Actuellement Olympus en est au TG-4 qui offre 16 Mpix au lieu de 12 Mpix et surtout la possibilité d’enregistrer des fichiers « RAW » = infos capteur brutes).
    Son autonomie est très satisfaisante et il se recharge en USB.

Mes deux phares, le GPS et le Kindle sont rassemblés sur un tableau de bord :

Tableau de bord cyclo-long-cours

Tableau de bord cyclo-long-cours

La batterie Power Bank et le chargeur USB (ainsi que les câbles) sont stockés dans ma sacoche de cadre Apidura.
Le GPS est relié à cette batterie. En secours les 2 piles AA/R6 qu’il contient permettrait de continuer encore durant 18 heures. Le temps de trouver une prise électrique… ou des piles neuves !

La Power Bank pouvant alimenter simultanément deux appareils, je peux recharger un appareil en roulant.

À l’hôtel je n’ai qu’un câble à sortir pour recharger toute mon usine à gaz électrique !

APIDURA cyclo-long-cours.fr

APIDURA – cyclo-long-cours.fr

01 Juin2016
 

L’an dernier pour la TCR j’avais hésité jusqu’au dernier moment entre deux options : nuits à l’hôtel ou bivouac.

Afin de me laisser le choix je m’étais équipé… sachant que de toute façon cela me servirait un jour…

Finalement j’avais opté pour la version « hôtel » et je n’ai pas eu à le regretter puisque, à une exception près en Slovénie, j’ai toujours pu trouver une chambre.

Cette année, pour le TransAtlantic Way (TAW) j’ai prévu l’option « bivouac ».

En effet, le parcours étant plutôt « sauvage » (il s’agit de la plus longue route côtière du monde) et les villes traversées plutôt touristiques, je ne suis pas certain de pouvoir trouver une chambre chaque soir…
Transporter son matériel de bivouac c’est également la possibilité de découper son itinéraire à sa guise, où tout au moins en fonction des circonstances…

Pour la TCR, un des arguments majeurs en faveur de l’hôtel était la nécessité de prendre une douche et de laver mes affaires après des journées de vélo par des températures tournant autour des 35°-40°…

Je doute de rencontrer de telles conditions en Irlande et pense même « bénéficier » chaque jour d’au moins une douche gratuite…

Voici donc l’équipement que j’emporte :

Matériel pour bivouaquer léger

Matériel pour bivouaquer léger (environ 2 kg en tout)

  1. « Bivy » : Outdoor Research Helium Bivy – 529 grammes
  2. Matelas pneumatique : Therm-A-Rest Neoair XLite Large – 449 grammes
  3. Pompe : Therm a Rest – NeoAir Mini Pump – 74 grammes avec les piles
  4. Sac de couchage : Me°ru’ Ultralight X-Large (acheté en Allemagne) – 799 grammes
  5. Drap-sac en soie Wilsa-Outdoor – 111 grammes

Soit un total de 1962 grammes (sans piquet – Cf. plus loin).

Remarques :

  • les liens pointent vers les sites où j’ai acheté mon matériel en 2015. Je les donne à titre purement indicatif et n’ai rien touché de qui que ce soit pour le faire…
  • les poids indiqués sont ceux que j’ai effectivement mesurés sur une balance électronique et non les poids donnés par les constructeurs/vendeurs.
  • j’indique les poids des produits tels que présentés sur la photo, à savoir avec leur emballage individuel. Les « weight-weenies » (ceux qui font la chasse au moindre gramme) peuvent gagner un peu en s’en passant…
  • mesurant 1,93 m, matelas et duvet sont en version « XL ». Les « nains » 😀 peuvent gagner du poids avec des versions adaptées à leur taille…
  • sur la photo on aperçoit des piquets de tente, il ne sont pas fournis avec le bivy. Voir plus loin dans l’article.

1. Bivy

Un « bivy » est à une tente ce qu’un studio parisien est à un loft californien. Comme une chaussette dans laquelle on rentrerait en entier…
Plus clairement un sac étanche (de préférence) dans lequel on se glisse avec son duvet.

Le modèle que j’ai choisi est en « Pertex Shield+ » (l’équivalent du Gore-Tex) et est censé être étanche et respirant…

Il possède un raffinement au niveau confort : un arceau qui pour 55 grammes (compris dans le poids indiqué plus haut) évite d’avoir la toile sur la figure si l’on dort tout fermé (pluie).

Il est doté d’une double fermeture : filet anti-insectes s’il fait beau et fermeture complète en cas de pluie…

Outdoor Research Helium Bivy

Outdoor Research Helium Bivy

Le bivy peut être fixé au sol par 5 piquets (non fournis). Il est également possible de maintenir le « toit » en tendant une cordelette (non fournie) entre le haut du bivy et un arbre par exemple.

Outdoor Research Helium Bivy

Outdoor Research Helium Bivy

Sur la photo ci-dessus j’ai utilisé 5 piquets. Finalement (voir plus loin) 4 suffisent largement (le 5ème pouvant même blesser en rentrant ou sortant).

J’utilise ces piquets à la fois très rigides et légers. 15 grammes pièce.

Piquets

Dimensions officielles de l’Helium Bivy :

Dimensions Outdoor Research Helium Bivy

2. Matelas pneumatique

Afin d’être totalement indépendant dans mes étapes, je prévois de bivouaquer.
Ceci n’implique pas de devoir forcément dormir « à la dure ».
La TAW c’est 2500 kilomètres le long de l’Atlantique, face au vent et vraisemblablement avec de « bonnes » averses…
Il me parait donc indispensable de récupérer du mieux possible chaque nuit.

Un matelas pneumatique permet non seulement de rendre le sol moins rude, mais aussi de s’isoler du froid et de l’humidité…

Matelas Therm-A-Rest Neoair XLite

Therm-A-Rest Neoair XLite

Faut-il y voir un signe : le matelas a été fabriqué en Irlande !

Matelas Therm-A-Rest Neoair XLite

Therm-A-Rest Neoair XLite – Made in Ireland

3. Pompe

Pourquoi s’escrimer à gonfler à la bouche son matelas pneumatique ?
Therm-A-Rest propose une mini-pompe spécialement étudiée pour ses matelas.

Fonctionnant avec 2 piles AAA (R3) elle permet de gonfler le matelas en 3 minutes environ.
Elle pèse 74 grammes avec les piles (poids vérifié).

Cela peut passer pour un luxe inutile… mais il faut savoir qu’il n’est pas bon de gonfler un matelas à la bouche car on insuffle en même temps de la vapeur d’eau. Ce qui est néfaste pour l’isolation thermique et surtout entraine à terme le développement de champignons à l’intérieur du matelas…

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Pompe Therm a Rest – NeoAir Mini Pump

La pompe est extrêmement simple : elle démarre dès que l’on ouvre le clapet qui retire l’embout caoutchouté que l’on vient glisser sur la valve du matelas.

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Pompe Therm a Rest – NeoAir Mini Pump

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Ça gonfle !

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Ça gonfle !

Un autre aspect intéressant en faveur de cette pompe : on « jette » le matelas dans le bivy, on connecte la pompe et on peut refermer le bivy s’il pleut, le temps que le matelas soit gonflé (aucun risque de surpression avec ce type de pompe purement « volumique »).
Avec une tente, même petite, on a assez de place pour se mettre à l’abri avec son couchage et de continuer à s’installer une fois à l’intérieur.
Un bivy c’est trop petit !

Therm a Rest - NeoAir Mini Pump

Ça gonfle !

Bon pendant que ça gonfle on peut déballer le micro-ondes et se réchauffer une pizza !
Nooon, rassurez-vous, j’irai manger au pub !

Guinness - cyclo-long-cours.fr

À la votre !

4. Sac de couchage et drap-sac

Le sac de couchage que j’emporte est un Me°ru’ Ultralight X-Large.
Il est prévu pour des températures de +11° à +7°. Survie -6°.

Le drap-sac en soie permet pour un encombrement insignifiant et un poids raisonnable d’améliorer le confort thermique et d’éviter de salir l’intérieur du sac.

Le lit est fait, il n’y a plus qu’à se coucher…

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

Bivouac léger et confortable

Bivouac léger et confortable !

TAW 2016 - cyclo-long-cours.fr

La minute culturelle de Monsieur Cyclopède : le titre de cet article est une allusion au dicton britannique « An Englishman’s home is his castle » (mot-à-mot : « La maison d’un Anglais constitue son château »).
L’équivalent de notre dicton : « Charbonnier est maître chez soi ».

16 Mai2015
 

Depuis mes premiers BRM en 2007, j’utilise comme lampe frontale une PETZL Myobelt XP.

Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr

À l’époque je l’avais choisie pour cette particularité : si la lampe est bien sur la tête (normal pour une frontale!), le boîtier de piles est situé au bout d’un long fil. L’essentiel du poids est donc dans une poche arrière du maillot et non pas sur la tête.

Ainsi, le poids total de la lampe (avec 3 piles R6) est de 225 grammes, mais seuls 82 grammes environs sont sur la tête. Le reste est dans une poche du maillot.
Au bout d’une nuit entière, compte-tenu de la position sur un vélo de course, limiter le poids sur la tête (ne pas oublier qu’il y a déjà le casque) c’est rendre service à ses cervicales et surtout aux muscles extenseurs de la tête et du cou…

La lampe possède trois puissances possibles d’éclairage plus un bouton « flash ». Un clapet rabattable permet également de choisir entre faisceau large ou étroit.
L’alimentation est fournie par trois piles « AA » (ou R6). Personnellement je n’utilise que des modèles rechargeables.

Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr Lampe frontale PETZL Myobelt XP ©cyclo-long-cours.fr


De brevets divers en Diagonales cette lampe m’a toujours accompagné et j’en suis très satisfait.

Alors, pourquoi en changer ?

Si je devais partir pour une longue expédition à pied loin de la civilisation c’est clairement cette lampe que j’emporterais.
Faible poids sur la tête, possibilité d’utiliser des piles ordinaires que l’on trouve partout, grande puissance et très grande autonomie.

Alors, pourquoi en changer ???

Parce que :

  • si je peux recharger le jour, je n’ai pas besoin d’une autonomie supérieure à une nuit;
  • le boîtier dans le dos c’est bien, mais le fil est un truc satanique. Vous aurez beau faire attention lors du rangement de la lampe, vous récupérerez un tas de nœuds, le fil s’étant entortillé sur lui même et avec les sangles élastiques du serre-tête…
  • être alimenté par 3 piles (rechargeables) n’est pas très judicieux : les chargeurs de batteries R6 chargeant généralement 2 ou 4 « piles » à la fois… (À la maison j’ai un chargeur sophistiqué qui recharge précisément chaque batterie individuellement. Mais ce n’est pas un modèle à trimbaler sur un vélo…)

Je me suis donc mis en quête d’une nouvelle lampe frontale répondant au cahier des charges suivant :

  • légère !
  • monobloc;
  • rechargeable par USB;
  • autonomie minimale d’une nuit.

C’est ainsi que mon choix s’est porté sur la PETZL TIKKA RXP.

Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr

La lampe, monobloc, contient un accu Li-ion (1800 mAh) rechargeable par câble USB (le même que mon smartphone Samsung).
L’accu est remplaçable et il existe même (en option) un boîtier de même taille permettant d’utiliser des piles « AAA » (R3).

Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr

La lampe possède trois puissances : « Autonomie maximale », « Standard », « Puissance maximale » et trois types d’éclairage : « Réactif », « Constant », « Rouge ».
En mode « Réactif » la lampe adapte sa puissance à l’éclairage ambiant.

Elle pèse (vérifié) 112 grammes. Donc 30 grammes de plus sur la tête mais poids total divisé par deux par rapport à la « Myobelt XP » (225 grammes).

À noter, qu’il est possible à l’aide d’un logiciel gratuit à télécharger sur le site de PETZL, de programmer les différents niveaux de puissance de sa lampe…

Lampe frontale PETZL TIKKA RXP ©cyclo-long-cours.fr

L’autonomie, selon le constructeur, est donnée pour :

  • 10 heures en mode « Autonomie maximale »;
  • 5 heures en mode « Standard »;
  • 2h30′ en mode « Puissance maximale ».

J’ai testé cette lampe tout d’abord brièvement lors du BRM 300 de Caudan puis une nuit entière lors du BRM 400 de Guipavas.

Impeccable !
C’est cette lampe qui m’accompagnera sur la TCR !

15 Mai2015
 

Après « quelques » dizaines de milliers de kilomètres ma selle réclamait une mise à la retraite…

Devenue trop détendue (elle venait appuyer sur le chariot de selle) et impossible à retendre (la vis de réglage menaçant de sortir de son logement si j’allais plus loin) il était temps de faire quelque chose…

J’ai découvert la marque BROOKS en 1985 lorsque je me suis fait faire un vélo pour partir en Laponie.
Depuis je suis resté fidèle à cette marque pour ces selles en cuir qui me conviennent parfaitement.

J’ai donc eu l’occasion d’utiliser différents modèles depuis.

Lorsque je me suis fait faire mon vélo SEVEN Titane sur mesure en 2008 c’est naturellement vers Brooks que je me suis tourné pour choisir ma selle.

À l’époque mon choix s’est arrêté sur le modèle « B15 Swallow Titanium », ainsi nommé car ses rails sont en titane.

Brooks Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr

Cette selle ayant fait de nombreux printemps, pas sûr qu’elle fasse encore un été… je me suis donc décidé pour la changer par le même modèle.

La minute culturelle :
Le mot « swallow » désigne en anglais l’hirondelle.
Il est à noter que si en français « une hirondelle ne fait pas le printemps », en anglais « one swallow doesn’t make a summer », littéralement « une hirondelle ne fait pas l’été » !
Ceux qui suivent, savent que j’utilise des pneus de la marque allemande « Schwalbe ». En allemand « die Schwalbe » désigne… « l’hirondelle » !
En allemand, comme en anglais, « eine Schwalbe macht noch keinen Sommer » : « une hirondelle ne fait pas l’été » !
En fait, l’hirondelle est souvent associée au vélo.
Ce fut une marque (produite par la Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne) et le surnom donné aux agents cyclistes de la police.
Agents de police à vélo = Hirondelles
(Le vélo HIRONDELLE « Course sur route » présenté ci-contre dans Le Chasseur Français de 1922 coûtait 495 Fr avec « jantes acier nickelées » ou 520 Fr avec « jantes bois laminées » soit respectivement environ 553 € et 581 €)
Vélo de course sur route Hirondelle - 1922 ©cyclo-long-cours.fr


Une selle BROOKS n’est pas un produit industriel livré sous blister mais un produit « de luxe » fait main et livré dans un bel emballage comprenant une housse pour la pluie, une clé pour retendre le cuir et un peu de lecture :

Selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr Selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr Selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr


La première sortie que j’ai faite après avoir monté cette selle neuve c’est le BRM 400 de Guipavasrésultat : même pas mal !

Ah oui, BROOKS (le blog) est aussi partenaire de la TRANSCONTINENTAL RACE

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Mon ancienne selle après quelques années de bons et loyaux se(r)vices… :

Ancienne selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr Ancienne selle BROOKS Swallow Titanium ©cyclo-long-cours.fr