25 Juil2013
 

London ©cyclo-long-cours.frLe départ pour Londres approche !

Demain matin 09h00 départ pour Loughton (banlieue de Londres) !
Au passage, à Villedieu-les-Poêles (Normandie), je récupère PascalB et son vélo puisque nous allons faire route ensemble.

Nous prenons le ferry à Dieppe (départ 19h00) pour une arrivée à Newhaven à 22h30 (heure locale). La traversée dure 04h30 mais les Britanniques vivent une heure en avance par rapport à nous.

Le vélo est prêt.
En plus de mon phare alimenté par alternateur de moyeu j’ai installé une lampe Cat-Eye sur la fourche (côté gauche cette fois !).
Ce système a déjà fait ses preuves de nuit dans le brouillard. En éclairant beaucoup plus bas, avec un faisceau large, cette lampe me permet d’éclairer le bas-côté et de pouvoir continuer à avancer même par très mauvaises conditions météo. Le phare principal (et encore plus la lampe frontale) ayant tendance dans ce cas à former un mur blanc devant moi.

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Il y a quelques années je m’étais fabriqué un road-book déroulant. Ce qui ne devait être qu’un prototype s’étant montré satisfaisant dès le début, le provisoire a duré…
Mais je pars cette fois avec la version 2.0 !
Toujours le même principe, avec quelques améliorations évidemment.
Le boitier sert en plus de support de phare principal, support de GPS et maintenant également support de caméra embarquée…

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Vue de l’autre côté, mon tableau de bord :

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Vous noterez que le rétroviseur à changé de côté !
Il va falloir s’habituer à voir les voitures nous doubler par la droite…

Ma copine Froggie est du voyage !

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

Les sacoches sont prêtes mais pas encore montées.

Vélo paré pour Londres-Edimbourg-Londres ©cyclo-long-cours.fr

21 Jan2013
 

Pour se préparer aux épreuves de longues distances à vélo il y a ceux qui ne jurent que par les kilomètres parcourus.
Pour ceux-là prendre le départ d’un Paris-Brest-Paris (1200 km) avec moins de 12000 kilomètres depuis le début de l’année ce n’est pas raisonnable. Du coup certains portent la dose à 15000 km, histoire de se rassurer…

Aucune critique de ma part. Si quelqu’un a l’envie, le temps et du plaisir à parcourir autant de kilomètres, alors je trouve ça formidable.

Personnellement je monte sur mon vélo pour le plaisir d’aller faire une bonne balade et non pour m’entrainer (même si, forcement, cela y participe).
Je n’ai aucun plaisir à monter sur mon vélo lorsque le temps est vraiment pourri.
Je n’ai aucun plaisir à en baver dans une côte ou face au vent par manque d’entrainement.
Je n’ai aucune envie d’avoir mal au dos, aux épaules, à la nuque… comme j’en entends beaucoup se plaindre.

Alors ?
Alors, même si je compte, enregistre et analyse les distances parcourues, je mesure avant tout mon entrainement non en kilomètres mais en temps.

Et je diversifie les activités de cardio-training et de préparation physique générale (PPG).

Remarque à propos de la mesure distance/temps d’entrainement :

Supposons que vous vous mettiez tout juste au vélo. Vous partez faire une sortie de 30 kilomètres. Vous n’avez aucun entrainement et roulez en moyenne à 15 km/h. Votre sortie a durée 2 heures, vous avez mal au c*l, vous êtes fatigué et le lendemain vous avez « mal partout »…

Si vous êtes un cycliste régulier cette même sortie de 30 kilomètres vous allez la faire à 30 km/h et donc en une heure. Vous n’aurez mal nul part et la balade n’aura été que l’occasion de prendre l’air et de faire « tourner les jambes ».

Dans les deux cas pourtant, 30 kilomètres ont été accomplis.
Mais qui s’est vraiment entrainé le jour là ? Et bien c’est le débutant qui « en a ch… » pendant deux heures !

Si maintenant on compte en temps : l’aguerri devra parcourir au moins 60 kilomètres pour avoir l’entrainement équivalent au débutant (2 heures).

En comptant en temps, l’entrainement suit naturellement la progression.
En décidant de consacrer, par exemple, une heure par jour à son entrainement, la difficulté de celui-ci croitra en fonction de l’amélioration de la condition physique.

Cette remarque faite sur le temps d’entrainement, abordons la notion de « difficulté » de l’entrainement.
Il ne vous aura pas échappé que 50 kilomètres « à plat » et « vent dans le dos » ce n’est pas la même chose que 50 kilomètres d’ascension ou la même distance de terrain « casse-pattes » vent de face…
Là encore, la simple information « kilomètres parcourus » n’est pas du tout représentative de l’entrainement réalisé.

C’est pourquoi j’aime bien profiter de la période hivernale pour m’entrainer sur matériel de cardio-training.
Avec des séances parfaitement calibrées (en durée, intensité cardiaque) il est facile de mesurer la progression.
Et croyez-moi, une heure de cyclo-ergomètre c’est une heure d’ascension continue. Rien à voir avec une heure de vélo sur une route « lambda ».

Au delà du pédalage (qui constitue environ les 2/3 de mon entrainement) je veille à diversifier les exercices afin de faire travailler l’ensemble du corps. Ce que ne fait pas le vélo.
Des centaines d’heures de selle, ce sera autant de temps durant lequel le dos, les bras (des poignets aux épaules), la nuque se retrouveront à travailler quasiment en statique, si ce n’est « crispés » dans leur position…

D’où le tiers de l’entrainement de cardio-training consacré à d’autres activités comme le vélo elliptique ou le rameur et la natation.

Nager sans compter :

Venons-en au titre de cet article.
J’ai toujours aimé nager, et forcément « en longues distances » !
Mais longues distances en piscine cela veut dire grand nombre de longueurs…
Je l’ai dit plus haut, c’est le temps qui compte. Mais il est bon de savoir combien de longueurs (de piscine) on a réalisé durant la séance.
Cela dit, quoi de plus fastidieux que de compter les longueurs réalisées tout en nageant !
Et puis, au bout d’un certain temps je me sens si bien dans l’eau que je fini toujours par ne plus savoir où j’en suis…

Pendant longtemps j’en ai rêvé, Garmin l’a fait !

Et oui pendant des décennies j’ai rêvé d’un moyen de compter mes longueurs de piscine sans avoir à y penser.
Et voilà qu’il y a quelques mois je découvre l’existence de la montre « Garmin Swim » .

Garmin est une marque connue pour ses GPS. Pourtant la « Swim » n’est pas un GPS. Donc elle ne présente d’intérêt que pour l’entrainement en piscine.

Son utilisation est extrêmement simple : la seule chose à faire est de lui indiquer la longueur de la piscine (entre 10 et 100 mètres).
Lorsque vous vous mettez à l’eau vous démarrez le chrono.

À la fin vous obtenez le temps passé à nager (par rapport au temps total = détection des temps de repos) mais également :

  • la distance parcourue;
  • le type de nage;
  • la vitesse;
  • le nombre de mouvements.

Garmin Swim

Les informations « nombre de mouvements réalisés » et « distance parcourue » permet d’évaluer la performance de sa nage. La Swim donne d’ailleurs une information à ce sujet : « le score SWOLF » .
Ce score est la somme du temps de nage et du nombre de mouvements effectués (exemple : 15 mouvements en 30 secondes donnent un score Swolf de 45. Plus le score est faible, plus la nage est performante).

La montre enregistre également les entrainements réalisés (jusqu’à 30 séances) et grâce à la « clé USB » de liaison sans fil fournie, il est possible de télécharger ces résultats sur son ordinateur.

Par ailleurs c’est une montre « normale » qui donne l’heure (!) et la date (deux fuseaux horaires possibles) et possède une alarme.

Un bon point : la pile (type CR 2032) peut être changée par l’utilisateur.

Remarque : Je ne touche (malheureusement 😉 ) rien de la part de Garmin ni d’un quelconque revendeur…

J’utilise cette montre depuis novembre dernier et ai attendu un certain temps d’utilisation avant de donner mon avis.
J’en suis très satisfait et peux enfin nager sans compter.
En laissant mon esprit divaguer, mais en nageant en ligne droite. Ce qui est toujours mieux que l’inverse !

04 Août2012
 

Il y a une semaine je décidais d’être raisonnable avec modération, et donc de reprendre un entrainement modéré sur mon ergomètre.

Non seulement je n’ai pas ressenti de gêne dans le pédale en lui-même, mais en plus j’ai l’impression que cela me fait du bien, au moins en fin de séance j’ai l’impression que la douleur à la cheville s’est estompée… endorphines diront certains, mais c’est toujours mieux que les cachets…
On ne peut pas encore parler d’effet à long terme, attendons pour voir…

En revanche le soucis vient du fait que la cheville est toujours enflée et que ma chaussure me fait mal.
J’ai donc commandé une paire de sandales Shimano SH-SD 66 pour voir si je ne serais pas plus à l’aise pour pédaler.

Sandales Shimano SH-SD 66

Ces chaussures à l’élégance toute particulière ont pourtant leurs aficionados parmi les cyclos. En effet pour rouler sous les fortes chaleurs elles permettent de moins souffrir du phénomène de « brûlures sous le pied » (problème de retour veineux à vélo) et par temps de pluie elles sèchent beaucoup plus vite que des chaussures de vélo classiques.
Ainsi, lors de la météo catastrophique de 2007, les participants au Paris-Brest-Paris équipés de ce type de sandales ont moins souffert de problèmes de pieds dus à la pluie (peau ramollie par trois jours dans des chaussures trempées).

Pour le froid (la nuit par exemple) il suffit de mettre une bonne paire de chaussettes…

Ces sandales acceptent des cales SPD totalement incorporées dans l’épaisseur de la semelle et permettent de marcher beaucoup plus facilement qu’avec des chaussures de route traditionnelles.

Bon, pour l’instant, dans mon cas, c’est juste pour pédaler en intérieur sur mon ergomètre.
Cela dit je peux également les utiliser sur mon VTT.
Pour le vélo de route il faudrait que je change les pédales, mais… nous n’en sommes pas encore là !

Une fois les cales SPD en place, celles-ci ne dépassent pas de la semelle et permettent de marcher beaucoup plus facilement que les cales de route habituelles (SPD-SL dans mon cas).

Sandales Shimano SH-SD66 + cales SPD

19 Août2011
 

Paris-Brest-Paris 2011 approche. Voici mes choix matériels pour cette édition que je prévois de réaliser en 80 heures.

Le vélo :

Il s’agit d’un cadre en titane fabriqué sur mesure aux États-Unis par la marque Seven.
Le vélo a été monté en Shimano Dura-Ace (triple) par mon vélociste, Pierre Riou à Brest.
Ma selle est une Brooks Swallow (rails en titane).
Mes roues, exception par rapport au reste, sont des Campagnolo Neutron.

Mon vélo en version light

Ce vélo fabriqué en 2008 me donne entière satisfaction. C’est avec lui que j’ai réalisé les nombreux brevets et Diagonales relatés sur ce site.

Pour PBP j’ai décidé d’utiliser un phare alimenté par moyeu-dynamo (voir plus loin) et donc d’utiliser la roue avant spécialement montée pour cet éclairage.

L’éclairage :

Le 28 mars dernier j’abordais la problématique de l’éclairage lors des épreuves de nuit et présentais mes nouvelles acquisitions en la matière : un moyeu-dynamo Schmidt SON Edelux et le phare Edelux prévu pour.

Dynamo Schmidt Edelux Phare Schmidt Edelux

J’ai fait monter une roue avant avec ce moyeu-dynamo et une jante DT-Swiss RR-465 en 32 rayons. Roue que j’utilise désormais pour les longues distances avec parcours de nuit.

L’ensemble roue-dynamo + phare Edelux a été testé durant tous les brevets qualificatifs. Quand on y a goûté, difficile de revenir à un éclairage sur piles/batteries je pense.
Grand confort visuel d’un éclairage large (toute la chaussée + bas côté) et dense.
L’esprit tranquille de se savoir totalement autonome, pas de risque de manquer de piles ou de devoir recharger ses batteries.
La résistance est absolument insensible. Mon vélociste était totalement bluffé une fois qu’il eu monté la roue de voir celle-ci tourner sans fin, comme si elle n’incorporait pas une dynamo dans son moyeu…

Si tôt démarré, le phare s’allume (s’il est en marche évidemment !) et aucun clignotement de celui-ci n’est perceptible contrairement à ce que j’ai pu voir avec certaines dynamos à basse vitesse.
Lors d’un arrêt le phare reste allumé plusieurs minutes, gage de sécurité.

Moyeu-dynamo Schmidt SON Edelux Roue DT-Swiss + moyeu-dynamo Schmidt SON Edelux Phare Schmidt Edelux

Bagages :

Le vélo a été conçu pour pouvoir faire face à des utilisations très différentes.
En version de base (tel que présenté sur la photo du haut) il est très léger (pour sa/ma taille !) mais il peut être pourvu d’un certain nombre d’équipements annexes (garde-boue, porte-bagages arrière).
Lorsque je n’ai besoin que d’un faible volume de babages je monte une sacoche « de guidon » sur un support spécial pour tige de selle (photo de gauche ci-dessous). Je dispose de deux sacoches de ce type, une de 7 litres et une de 9 litres.
Pour un volume plus important je monte un porte-bagages arrière avec des sacoches latérales de 12,5 litres chacune.
Toutes ces sacoches sont de marque (allemande) Ortlieb. J’en suis très satisfait (étanchéité parfaite).

Sacoche Ortlieb sur tube de selle (7 litres) Sacoches latérales Orlieb Sacoches latérales + sacoche sur tube selle ! Total 36 litres

Pour Paris-Brest-Paris j’ai fait l’acquisition d’une sacoche Carradice (modèle « Super C ») d’un volume de 13 litres qui se fixe sur le porte-bagages arrière.
J’ai testé cette sacoche sur l’ensemble des brevets qualificatifs. Son étanchéité est excellente (normal pour un produit britannique !!!).
Chaque sacoche porte sur son étiquette intérieure le prénom de l’ouvrière qui l’a fabriquée ! Merci Maggie !!!

Sacoche Carradice Superc C Sacoche Carradice Superc C Sacoche Carradice Superc C : Made by Maggie !

Outillage :

À l’exception de deux rayons de rechange pour la roue Neutron (rangés en fond de sacoche) le reste de mon outillage tient dans un bidon spécial installé sous le cadre.

Bidon pour outillage

Affin d’éviter que le bouchon ne se dévisse avec les vibrations (cela m’était arrivé au cours d’une Diagonale) je l’ai scotché. Le large adhésif utilisé pourrait même servir en cas de nécessité…

Dans ce bidon : une chambre à air de rechange, des démonte-pneu, un outil universel pour vélo, un paire de gants en latex (pour garder les mains propres !), un petit savon, un raton-laveur 😉 …

J’emporte également une mini-pompe (dont on aperçoit le bas sur la photo ci-dessus).

Contenu de la sacoche :

De quoi manger, un maillot manches longues, des jambières, une paire de chaussettes, mes documents de route, un appareil photo, la lampe frontale pour la nuit…

Bidons :

Il est très important de boire régulièrement afin d’éviter à tout prix la déshydratation synonyme d’épuisement, de tendinites, infections urinaires, etc…
Je me souviens d’un père, désignant mon vélo, disant à son fils : « tu vois, c’est un vélo qui consomme beaucoup, comme les Jaguars il a deux réservoirs ! ».
Je dispose en effet de deux bidons contenant chacun 0,9 litre.
L’un d’entre-eux ne contient que de l’eau minérale, le deuxième contient un mélange de poudre de Perlimpinpin (Overstim’s Hydrixir + Malto pour ceux qui connaissent).

Lire également : PBP 2011, mes choix « stratégiques »

28 Mar2011
 

Dimanche prochain, 3 avril, j’ai prévu de participer au BRM de 200 kilomètres de Trévé (Côtes-d’Armor – 22). Le départ est fixé à 07h00 or depuis le passage à l’heure d’été hier, à 07h00 il fait nuit noire dans le grand ouest. Quant au Brevet de 300 kilomètres de Plémet (22) le 17 avril, il démarre à 04h00… et pour la Flèche Vélocio le 22 avril il faudra rouler toute la nuit…

L’occasion de parler éclairage.

Entre tous les brevets auxquels j’ai participé depuis 2007 et mes 5 Diagonales réalisées à chaque fois en septembre-octobre, j’ai une bonne expérience du vélo la nuit et je dois dire que j’aime ça.
En effet la nuit la circulation est nettement réduite et l’ambiance est extraordinaire.
Encore faut-il être bien équipé.

Être vu :

La loi l’impose mais la sécurité et le bon sens l’exigent.

  • Un gilet réfléchissant : un vrai modèle pour cycliste qui ferme convenablement et non pas le modèle pour automobiliste en panne qui se transforme en parachute en roulant.
  • Des bandeaux réfléchissants aux chevilles : le mouvement de pédalage et leur luminosité attire l’œil.
  • Des pneus de marque « Schwalbe » dont les flancs sont réfléchissants. En effet un vélo, même doté d’un éclairage, est sinon totalement invisible par le travers.
  • Un éclairage rouge à l’arrière. Par sécurité j’en ai deux, clignotants lorsque je roule seul, fixes pour rouler en groupe (pour ne pas gêner ceux qui me suivent).
  • Mes différentes sacoches (marques « Ortlieb » et « Carradice ») comportent également des dispositifs réfléchissants.

Voir :

Une fois déguisé en « sapin de Noël » ambulant il convient d’éclairer convenablement la chaussée et les panneaux de signalisation.

Depuis 2007 j’utilise deux phares de marque « CatEye » fonctionnant sur piles (j’utilise des accus NiMh de 2750 mAh).
Un HL-EL300 doté de 5 leds et un HL-EL530 équipé d’une led de forte puissance.
Je les ai baptisés « anti-brouillard » (EL300) et « longue-portée » (EL530) car le premier éclaire plutôt en largeur et le deuxième en distance avec un faisceau étroit.
Les deux fonctionnent avec 4 piles/batteries de type R6 (AA).

CatEye HL-EN300 (en gris) et EN530 (noire)

J’allume le EL300 dès que le besoin d’être vu se fait sentir (tombée de la nuit) et l’éteint lorsqu’il fait suffisamment jour.
Il tient (les batteries tiennent) une nuit.

J’allume le EL500 lorsqu’il fait vraiment sombre et que j’ai besoin de voir plus loin qu’avec le seul El300.

Pour résumer : aube et crépuscule, El300 seul. Pleine nuit EL300 + EL530.

CatEye HL-EN300 et EN530 en place sur le vélo

Ainsi les batteries tiennent une nuit. Par sécurité j’ai un double afin d’avoir deux nuits d’autonomie sans avoir besoin de recharger.
Pour mes Diagonales j’emmène un chargeur rapide que j’utilise la nuit à l’hôtel.

Ma façon de surnommer ces deux lampes (« anti-brouillard » / « longue-portée ») n’est pas qu’une plaisanterie.
Lors de ma Diagonale Brest-Menton, en repartant de St-Amand-Monrond à 05h00 (29 septembre 2009) il y avait un tel brouillard qu’il m’était impossible d’utiliser la EL500. Son faisceau étroit et puissant me faisant un mur blanc devant moi. La EL-300 au faisceau plus faible et plus large (5 leds) m’a permis de rouler en éclairant le bas côté.

En conditions normales l’usage des deux simultanément permet un plus grand confort visuel en éclairant à la fois loin et large.

Le problème de l’autonomie :
L’équipement ci-dessus m’a parfaitement satisfait jusqu’ici et je compte l’utiliser dimanche prochain pour mon BRM 200 (certes juste pour une heure, le temps que le jour se lève).

L’inconvénient est le problème de l’autonomie lors d’épreuves de plusieurs jours comprenant plusieurs nuits entières sur le vélo, ou tout au moins loin d’une prise de courant pour recharger les batteries.
Dans ce cas il me faudrait soit m’équiper d’autant de fois 8 piles qu’il y a aura de nuits de prévues (c’est lourd !) soit envisager autre chose.

Ayant un projet de Diagonale très montagnarde il me faut également disposer d’un éclairage puissant pour éclairer loin devant moi lors de descentes nocturnes de col…

J’ai donc décidé de m’équiper d’une roue avant avec moyeu-dynamo.
Que ceux qui n’ont d’autre expérience de l’éclairage d’un vélo que celui fourni par une dynamo « bouteille » frottant sur le flanc du pneu arrière avec grand bruit, forte résistance et palote lumière jaune à l’avant révisent leurs connaissances !
La marque allemande Schmidt fabrique une dynamo intégrée dans le moyeu de la roue avant dont la résistance est donnée pour être négligeable. Associée avec un phare à led puissante de la même marque on obtient un éclairage équivalent à celui d’un phare de voiture.

Moyeu-dynamo Schmidt Edelux :

Dynamo et phare Schmidt SON Edelux Dynamo Schmidt Edelux
Dynamo Schmidt Edelux Dynamo Schmidt Edelux

Deux moyens d’obtenir du jus !
Dynamo Schmidt Edelux

Phare Schmidt Edelux :

Phare Schmidt Edelux Phare Schmidt Edelux
Phare Schmidt Edelux Phare Schmidt Edelux

Phares CatEye EL300, El530 et SON Edelux

La dynamo va être montée prochainement avec une jante DT-Swiss.
Je compte utiliser également l’électricité produite pour alimenter le GPS et recharger l’i-Phone.
L’objectif étant d’être totalement autonome en énergie.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

À l’arrière j’utilise la lampe CATEYE TL LD 1000.
Elle fonctionne avec 2 piles R6 (AA) et possède deux rands de 5 leds.
Chaque rang peut être allumé et réglé séparément (exemple : un seul rang allumé, ou un rang fixe et un rang clignotant, ou les deux fixes, les deux clignotants…)

Cet éclairage arrière est très puissant, mis en clignotant il est particulièrement visible.
Chaque rang de 5 leds comprend en fait 3 leds orientées vers l’arrière et une de chaque côté pour la visibilité latérale.

En pratique j’ai deux lampes de ce types.

J’ai souvent constaté lors de brevets que les cyclos négligeaient leur visibilité vue de l’arrière (lumière trop faible, accrochée n’importe comment sur un sac à dos, masquée par leur veste…) or pourtant notre vie en dépend…
Un automobiliste ne s’attend pas à trouver un cycliste sur la route à 4 heures du matin…

Elle est donnée pour une autonomie de 50 heures je crois.
Je n’ai pas vérifié avec un chrono, mais avec une bonne paire de piles alcalines on a assez d’autonomie pour un Paris-Brest-Paris (lampe utilisée en mode « fixe » pour ne pas gêner les autres participants).
Lorsque je roule seul je les utilise en mode clignotant : visibilité et autonomie bien supérieures.