Résultats de recherche : 1000 du sud » Cyclo-long-cours » Page 6

10 Juin2017
 

je me suis dit qu’il était hors de question de repartir de Donegal sans « refaire les niveaux ».

D’autant que les prévisions pour demain sont renforcement du vent et arrivée de la pluie…

C’est un vent de sud donc totalement contraire à notre route. Parfois nous l’avons de travers : gare aux écarts !

Menu très original ce soir :

Fait maison, sinon je ne l’aurais pas pris, vraiment très bon !

Très bon et copieux !

J’étais affamé et maintenant j’ai du mal à finir ! Mais je vais faire un effort !

Le Dodécaudax en France et ailleurs

 
Si participer à UN SEUL BRM coûte de 5 à 10 euros, l’inscription, la participation et le suivi de la progression du Dodécaudax sont entièrement gratuits.
Cyclo-long-cours est un site sans publicité, sans « sponsoring » et qui ne vend pas vos données.
Les frais d’hébergement et de maintien à jour sont entièrement à ma charge.
La gestion du Dodécaudax ne serait pas possible sans des dizaines d’heures de développement logiciel.
Sur quatre ans, il y a plus de randonnées à gérer que pour un Paris-Brest-Paris…
(Si vous souhaitez participer mais ne voulez pas utiliser Paypal, merci de me contacter).
Soutenez cyclo-long-cours !

Dernière mise à jour : jeudi 11 mars 2021 à 10h20





Dodécaudax en France : récapitulatif par départements

Legende

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

FranceFrance (Récapitulatif) 504 Dodécaudax validés
59 nouvelles tentatives en cours 406 échecs 459 participants
0 Dodécaudax Continu en cours 182 Dodécaudax Continus arrêtés 2.299.753 km réalisés


BelgiqueBelgique (BE) 9 Dodécaudax validés
1 nouvelle tentative en cours 12 échecs 13 participants
1 Dodécaudax Continu en cours 1 Dodécaudax Continu arrêté 45.436 km réalisés


EspagneEspagne (ES) 0 Dodécaudax validé
0 nouvelle tentative en cours 1 échec 1 participant
0 Dodécaudax Continu en cours 0 Dodécaudax Continu arrêté 1.033 km réalisés


FinlandeFinlande (FI) 0 Dodécaudax validé
0 nouvelle tentative en cours 1 échec 1 participant
0 Dodécaudax Continu en cours 0 Dodécaudax Continu arrêté 1.027 km réalisés


ItalieItalie (IT) 1 Dodécaudax validé
0 nouvelle tentative en cours 0 échec 1 participant
0 Dodécaudax Continu en cours 0 Dodécaudax Continu arrêté 2.636 km réalisés


PortugalPortugal (PT) 3 Dodécaudax validés
1 nouvelle tentative en cours 1 échec 2 participants
0 Dodécaudax Continu en cours 1 Dodécaudax Continu arrêté 20.246 km réalisés


SuisseSuisse (CH) 7 Dodécaudax validés
1 nouvelle tentative en cours 11 échecs 9 participants
0 Dodécaudax Continu en cours 3 Dodécaudax Continus arrêtés 38.229 km réalisés


ThaïlandeThaïlande (TH) 3 Dodécaudax validés
1 nouvelle tentative en cours 3 échecs 1 participant
0 Dodécaudax Continu en cours 2 Dodécaudax Continus arrêtés 23.936 km réalisés




A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Logo Dodécaudax ©cyclo-long-cours.fr

31 Mai2011
 

Ce weekend avait lieu le BRM 600 de Brest (29).

Ce brevet était pour moi le quatrième et dernier de la série qualificative (200/300/400/600) en vue de l’inscription au prochain Paris-Brest-Paris.

Le départ était fixé au samedi 27 mai à 06 heures pour une arrivée le dimanche avant 22 heures, le délai pour un 600 étant de 40 heures.

Ayant déjà effectué ce brevet en juin 2010, j’en connaissais le parcours particulièrement exigeant.

Le parcours :

28-29 mai 2011 : BRM 600 Km de Brest

La feuille de route :

28-29 mai 2011 : BRM 600 Km de Brest, la feuille de route

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

04h00 : le réveil m’arrache, aux forceps, des bras de Morphée. Qu’il est dur de se lever tôt, lorsqu’on est un couche tard…

Si tu cherches à te réveiller
Viens donc faire un tour à Lambé

Je suis la procédure de démarrage en mode « tout automatique » :

  • je fais bouillir l’eau, rajoute les 180 grammes de pâtes prévues et… me force un peu !
  • un bon café !
  • une bonne douche !

Enfin, le calculateur central reprend les commandes, je monte dans mon fourgon (le vélo, prêt à rouler, avait été chargé la veille) et…

Si sur 600 bornes tu veux pédaler
Viens donc faire un tour à Lambé

À la maison de quartier de Lambézellec je retrouve avec plaisir Joël et Marie Jam, diagonalistes et membres du club organisateur. Les formalités sont vite réglées vu que je m’étais inscrit dès l’arrivée du 400 de Guipavas.

Dans le groupe qui s’apprête à prendre le départ je reconnais Gilbert et Désiré, deux amis diagonalistes du Morbihan, des cyclos croisés lors des autres brevets et fais la connaissance de Stephane (Stephmev) du forum des longues distances.

BRM 600 de Brest BRM 600 de Brest : le départ

Après un contrôle des éclairage, à 06h00 le départ est donné ! Température : 5°…

Si la Bretagne tu veux traverser
Viens donc faire un tour à Lambé

Comme il se doit je pars le dernier, hésite un instant à prendre le boulevard de l’Europe puis décide finalement de rejoindre Guipavas par la zone industrielle de Kergaradec ce qui permet d’éviter les travaux du tramway.
Je rejoins un certain nombre d’autres cyclos. Dans Kergaradec certains cafouillent à un carrefour, c’est bien de rouler vite encore faut-il savoir où l’on va… Je suis dans le groupe de ceux qui prennent les petites routes qui vont de la zone industrielle au centre de Guipavas. Avantage aux régionaux de l’étape…
Désiré est avec moi, il a perdu Gilbert son comparse de diagonales et ne sait si celui-ci est devant ou derrière. Je suppose qu’il fait parti du groupe qui a foncé sur Gouenou et donc qu’il est derrière…
Une fois Guipavas atteint, nous voilà sur la D712. Maintenant les chose sont simples, nous sommes sur la route du Paris-Brest-Paris et nous rejoignons notre premier contrôle, Carhaix, via Landerneau, Sizun, le Roc’h Trévézel et Huelgoat.
En chemin Gilbert nous rejoint. Désiré est rassuré !

En juin 2010, du fait de mon accident, j’étais parti sur ce brevet sans entrainement et donc sans rien réserver, ne sachant si je pourrais tenir jusqu’au bout. J’avais finalement dormi dans un champ quelques kilomètres après Redon.
Cette année j’ai préféré réserver une chambre dans un hôtel situé exactement sur notre route à Peillac, 14 kilomètres après Redon (Km 345). L’hôtelier au téléphone m’a dit qu’il n’y avais pas de problème pour arriver à 22 heures. J’ai donc établi mon plan de route pour une arrivée à cette là.

En discutant avec Désiré j’apprends que Gilbert et lui ont également réservé une chambre dans cet hôtel (8 chambres), en disant qu’ils avaient annoncé une arrivée pour 23 heures… Bonne nouvelle, je sais donc que j’ai une heure de marge au cas ou…

Ce brevet de 607 kilomètres présente 7 contrôles intermédiaires avec la particularité d’un long tronçon (172,5 kilomètres) sans contrôle. Ceci afin de faciliter la partie « nocturne » durant laquelle il est toujours « compliqué » de valider son passage (envoi de cartes postales, retrait bancaire, photographie devant un panneau d’entrée de village…). De toute façon, de Redon à Coray on ne peut faire plus court que l’itinéraire proposé.
Mais du coup, cela fait 5 contrôles pour aujourd’hui samedi et seulement 2 pour demain dimanche…

À Carhaix le « P’tit bar est fermé » (Cf. le CR du 400 de Guipavas)) je valide donc dans un autre troquet un peu plus loin, en compagnie d’un certain nombre d’autres « collègues ».

Le temps est au beau, le fond de l’air restant frais. Nous ne souffrirons pas de la chaleur comme l’an dernier.
Petit à petit le vent se lève mais il a une composante favorable.

À Corlay je vais droit vers la supérette pour acheter de l’eau et valider ce deuxième contrôle.
Je m’alimente, refais le plein des bidons, la « vidange moteur » et reprends la route. Je suis à la lettre mon plan de vol : pas d’arrêt hors contrôle mais 30 minutes à chaque contrôle.

Notre brevet possède un long tronçon commun (Commana – Bécherel) avec le BRM 600 de Laval auquel participent un certain nombre de gars que je connais.
C’est ainsi que je croise du côté de Loudéac, entre autres, Stéphane (dit « Popiette » – Cf. La Flèche Vélocio) et « Phil35. » du forum Super Randonneur.

La trinité-Porhoët, 3ème contrôle (Km 190), nous nous retrouvons un certain nombre dans le même bistrot (d’un autre côté il n’y en a pas 36 😉 ). La routine : un Perrier, un coup de tampon sur la carte, un gâteau énergétique (nouvelle recette personnelle, testée pour l’occasion et approuvée !!), le plein des bidons. La queue à l’unique WC et… une demi-heure ça passe vite !

Le contrôle suivant, Bécherel, est le point le plus à l’est de notre parcours. En approchant je vois arriver Jean-Louis à ma rencontre. Il était venu le matin voir les gars du brevet de Laval puis il est parti à la mer et est revenu pour voir les gars du brevet de Brest !

BRM 600 de Brest : arrivée à Bécherel

Jean-Louis a repéré que le Bar-Restaurant situé en arrivant sur Bécherel fait bien parti de cette commune et comme par chance il est ouvert nous pouvons y valider notre contrôle sans devoir pénétrer vraiment dans l’agglomération. C’est toujours ça de gagné !

BRM 600 de Brest : contrôle de Bécherel

Bécherel marque un tournant dans le brevet. Au sens propre du terme. Globalement depuis le départ nous avions mis cap à l’est. Maintenant nous mettrons cap au sud.

Mon arrivée à Bécherel est aussi pour moi l’arrivée d’un « coup de mou ». Je pense que je ne me suis pas suffisamment alimenté. Les pâtes du petit-déjeuner sont loin et mes gâteaux énergétiques ne suffisent pas. Il me faut du salé d’autant que j’ai beau boire régulièrement j’ai toujours tendance à me déshydrater.

Je me dis qu’il ne faut pas que je tarde à m’approvisionner avant que les commerces ne ferment si je veux avoir de quoi manger ce soir, cette nuit et demain dimanche jusqu’à « ma » supérette de Pluméliau (Km 421), premier ravitaillement trouvé l’an dernier.

Maintenant le vent présente une composante défavorable et je dois donc lutter contre lui malgré des forces en baisse.

Sur les communes que je traverse je ne vois que des boulangeries et donc que des possibilités de viennoiseries ou de pâtisseries bien sucrées. Or je « rêve » d’un jambon-beurre…
Pas envie non plus de m’écarter de ma route à la recherche d’une éventuelle supérette.

19 heures. Je me dis que j’aurais du m’acheter un pain complet à manger tel quel plutôt que de filer sans rien. Maintenant les commerces vont être fermés…
Mais non ! Dans Plélan-le-Grand (Km 287) je passe devant un petit supermarché qui ferme à 20h00 !
J’en profite pour faire le plein de victuailles : sandwiches, petits pains, jambon, rosette de Lyon, St-Yore…
Je mange illico deux sandwiches pain-complet-jambon-emmental et tente de caser le reste dans ma sacoche…
Coût de l’arrêt : 30 minutes. Mais ça va mieux. Nettement mieux même. Comme quoi un moteur ne peut fonctionner indéfiniment sans carburant.

En arrivant à Redon (Km 331), dernier contrôle du jour, je valide ma carte dans une pizzeria. Je ne suis pas le seul à y être passé puisque la serveuse en me voyant sort immédiatement le tampon de la maison et me dit qu’on l’a prévenue que d’autre allaient venir dont un en maillot vert… Ce n’est pas moi, le mien est bleu-blanc-rouge (Paris-Brest-Paris 2007). Le gars en question doit être derrière.

En repartant il ne me reste que 14 kilomètres jusqu’à l’hôtel que j’ai réservé à Peillac. Je leur ai passé un coup de fil pour les prévenir que je venais bien mais que j’aurai une demi-heure de retard. Pas de soucis.

J’arrive donc « Chez Antoine » à 22h30, soit trente minutes plus tard que prévu mais j’ai mangé et je trimbale de quoi me rassasier copieusement tout le dimanche.

Chez Antoine - 56220 Peillac

Le temps de voir avec la patronne pour mon départ à 05h00, de récupérer ma chambre et d’aller ranger mon vélo dans la remise, Gilbert et Désiré arrivent !
« Tu comptes repartir à quelle heure » me demande Gilbert. « J’ai prévu 05h00. Mais je pense partir un peu avant »…

En fait j’ai prévu un arrêt de 7 heures à l’hôtel. Me basant sur l’expérience de l’an dernier (impossible de prendre un café avant 08h00) je me suis dit qu’il ne servait à rien de partir trop tôt. Après tout c’est un brevet, on a 40 heures pour le valider. Inutile de courir ce n’est pas une course. J’ai juste prévu d’arriver à Brest pour 18 heures histoire d’éviter le gros de la circulation du dimanche soir.

Une bonne douche bien chaude. Encore un bon sandwiche et voilà l’heure de se coucher.
J’ai prévu de prendre un cachet pour dormir. Comme je tombe de sommeil, finalement je ne le prend pas. Erreur !
Effectivement je m’endors comme une masse… pour me réveiller 90 minutes plus tard et commencer à tourner en rond. Mais maintenant il est trop tard pour prendre le fameux cachet. Mettant quatre heures à s’éliminer, je n’ai pas envie de reprendre la route de nuit en étant encore « comateux ».
Bref je vais passer le reste de ma nuit en dormant par petits bouts.
Que cela me serve de leçon. Je ne prends jamais de cachets pour dormir. Il n’y avait aucun risque à en prendre un et au contraire tout à perdre à ne pas en prendre.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Si t’as du mal à roupiller
Viens donc faire un tour à Lambé

En finissant de ranger mes affaires ce dimanche matin, j’entends Gilbert et Désiré qui s’en vont. Ma chambre donne du côté de la remise et les chaussures de vélo dans le graviers ça fait du bruit !
« Un peu avant 05h00. » avais-je répondu à Gilbert… effectivement il est 04h57 lorsque je reprends la route !

Au départ le ciel est parfaitement dégagé, un magnifique bleu-nuit, un fin croissant de lune. La température est agréable.
Mais petit à petit le ciel ce couvre, la température (ressentie) baisse et le bleu-nuit cède la place à un gris-jour-triste !

Comme l’an dernier je traverse des villages « morts », c’est-à-dire où tous les commerces sont fermés. Il devient impossible de trouver un café d’ouvert le dimanche matin en Bretagne !
Mes espoirs reposent sur Pluméliau (Km 421) où l’an dernier j’avais trouvé une supérette ouvrant à 08h00.
Ce coup-ci j’ai calculé mon plan de route en conséquence, prévoyant de m’y arrêter et d’y déjeuner.
La supérette est bien là, elle vient d’ouvrir. Je m’achète des sandwiches que je consomme sur place, gardant mes stocks pour le reste de la journée.
Pour la boisson il faudra se contenter de St-Yore, le café n’ouvre qu’à 09h00 lui ! (Enfin c’est ce que l’on m’a dit, je n’ai pas attendu pour vérifier).

En arrivant à Guern (Km 436), enfin un café d’ouvert !
Nous sommes nombreux à nous y retrouver…
Je savoure mon grand café. La patronne me demande ce que l’on fait, d’où l’on vient, où l’on va… Évidement la réponse à toute ces questions suscite immédiatement la même réaction de la part de l’assistance. 600 bornes à vélo dans le weekend…

Bon je les laisse réfléchir sur le sujet et reprend la route sans tarder.

Dans mon rétroviseur j’aperçois un cyclo qui tente de me suivre. Je le perd un peu dans les bosses, il se rapproche dans les descentes. Je lève un peu le pied et il me rejoint.
Il reste quelques minutes derrière moi puis monte à ma hauteur et me dit « je suis crevé, ça ne t’ennuie pas si je profite des tes roues ? »
Cela ne me gène pas « tant que tu ne me colles pas trop. Par sécurité. Le vent s’est levé et vu ma prise au vent, il m’arrive de faire des écarts ».

Le parcours qui nous attend est particulièrement cassant.
Je dis à mon compagnon que mon intention est de rejoindre le contrôle de Coray sans m’arrêter. De maintenir un rythme modéré mais constant.
Il peine dans les côtes mais profite des descente pour me rattraper. Au début cela m’intrigue. Généralement, du fait de mon poids (et oui, grand = lourd) dans les descentes je double tout le monde. Et puis je réalise que le vent nous est nettement défavorable et que mon collègue, bien plus petit, est beaucoup plus aérodynamique !

Lorsque le relief le permet nous discutons un peu et j’apprends petit à petit que Georges vient de Saint-Malo, qu’il a déjà 5 Paris-Brest-Paris à son actif et que le prochain « sera le dernier ».
– Ah bon ?
– Ben oui j’ai passé les 70 ans !

Deux gars qui semblaient cramés à Guern nous rattrapent et nous doublent. Nous les voyons continuer tout droit dans une longue et terrible côte là où… il fallait tourner juste avant à droite pour rejoindre Le Faouët par une petite route moins violente !
Du coup nous arrivons à Coray avant eux. Rien ne sert de courir, encore faut-il savoir où l’on va !

Au contrôle de Coray nous retrouvons un certain nombre de gars. Dont Gilbert, Désiré, et plein de cyclos du club de Brest.

Nous profitons de l’arrêt pour bien nous alimenter. La partie suivante étant encore bien cassante. Nous devons rejoindre le Roc Trévézel mais auparavant nous avons la vallée de l’Aulne à franchir.

Après une bonne coupure nous repartons. Ma décision est prise, moi qui roule généralement seul, je vais guider Georges jusqu’à Brest.

Si t’en as marre de galérer
Viens donc faire un tour à Lambé

Après Coray cela commence par de bonnes descentes. J’en profite pour mettre le turbo. J’ai vu que Georges descendait bien, autant gagner du temps avant les côtes qui nous attendent pour remonter jusqu’au Roch Trévézel.
En chemin Georges éprouve le besoin de faire une pause technique. J’en profite pour m’allonger dans l’herbe. De retour de sa « cachette » mon collègue me branche : « je suis sympa avec toi, je te laisse le temps de te reposer ! ».

Finalement nous rejoignons la D764 à Croas an Herry. À partir de maintenant nous roulons sur nos traces de la veille. Encore 6500 mètres et nous voilà au Roc Trévézel.
15 kilomètres de plus et c’est Sizun, septième et dernier contrôle.
Un Perrier pour moi, un grand café pour Georges. Chacun mange ce qu’il lui reste et… il va être temps de s’attaquer au dernier tronçon de ce brevet : 39 kilomètres, sachant que la partie Landerneau-Guipavas n’est pas de tout repos…

Si ton brevet tu veux terminer
Viens donc faire un tour à Lambé

De Guipavas je reprends la petite route qui rejoint la zone industrielle de Kergaradec, traverse celle-ci (un vrai labyrinthe) et nous arrivons finalement à la maison de Quartier de Lambezellec.

Bilan : 606 kilomètres et 5684 mètres de dénivelé cumulé soit une moyenne de 938 m / 100 Km.

Matmatah : Lambé An Dro 😉

05 Mar2011
 

Encore une journée de beau temps bien frais !
La brume peine à se lever mais finalement le soleil, froid, finit par percer.
Il y a longtemps que j’ai envie d’aller refaire le tour de la presqu’île de Crozon. Allons y !

Circuit de 123 Km en presqu'ile de Crozon

Midi trente, 8°, je pars du Faou.

Rappel : cliquer sur les photos pour les agrandir !

Le Faou

Les premiers kilomètres longent la rivière du Faou (nous sommes « au fond » de la rade de Brest) pour rejoindre l’Aulne que l’on franchit par le pont de Térénez.

Parcours entre Le Faou et le pont de Térénez

L’air est brumeux et peu propice à la photographie.

D791 Le Faou-Térénez Abbaye de Saint Guénolé (Landévennec) Cimetière de bateaux militaires

Le pont qui enjambe l’Aulne et donne accès à la presqu’île a été mis en service en 1952, le précédent ayant été miné en 1944 (le premier pont datait de 1925). Ce pont qui a près de 60 ans est gravement malade. Il est atteint du « cancer du béton » : un problème de compatibilité entre le sable et le ciment employé après-guerre. La maçonnerie se fissure…
Un nouveau pont est en construction qui doit être inauguré mi-avril. Ce nouveau pont est un pont à haubans, dont la travée est courbe afin de faciliter la circulation. En effet actuellement on accède, et on quitte l’ancien pont par des virages à angle droit…

La route avant Térénez Panneau : le prochain pont de Térénez Le nouveau Pont de Térénez

Le nouveau Pont de Térénez

L’ombre du passé :

Ombre de l'ancien pont de Térénez L'ancien pont de Térénez

Lorsque le nouveau pont sera entré en service, l’ancien sera détruit. Seule une culée sera conservée pour servir de point d’observation au dessus de l’Aulne.

Des vidéos sur la construction du nouveau pont sur le site du Conseil Général du Finistère.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Mais il est temps de poursuivre ma route.

Sitôt le pont franchi une belle grimpette m’attend :

Sortie du pont de Térénez Sortie du pont de Térénez

Les quelques kilomètres suivant sont totalement plats ce qui est rare. La route reste sur un « haut plateau » (100-110 mètres d’altitude – on ne rigole pas !).

Sur cette partie, un cycliste rencontrera deux types de vents 🙂 :

  • des vents contraires;
  • des vents défavorables !

Cette route mène à Tal-Ar-Groas, nœud de la presqu’île.
Arrivent à ce carrefour les deux voies d’accès : celle que je viens de prendre et qui vient du Faou (D791) et la D887 qui vient de Châteaulin. De là nous pouvons aller directement à Crozon, ville centrale de la presqu’île ou, comme je vais le faire rejoindre la côte nord vers Lanvéoc, Le Fret et la Pointe des Espagnols.

Presqu'ile Crozon : Tal-Ar-Groas

Tal-Ar-Groas Tal-Ar-Groas

Cette partie du parcours présente de longues lignes droites vallonnées.

De Tal-Ar-Groas à Lanvéoc De Tal-Ar-Groas à Lanvéoc

Je suis encore relativement loin de Camaret, mais j’approche de Lanvéoc…

La D63 passe juste en bout de piste de la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic :

Avion à 200m ! Avion à 100m ! Attention avions !!!

Presqu'ile de Crozon : Lanvéoc-Poulmic Piste de Lanvéoc

Lanvéoc

Je continue ma route ver Le Fret, petit port situé sur la côte nord de la presqu’île et donc au sud de la rade de Brest. Moins important que Camaret et Morgat, Le Fret est toutefois très utilisé pour ses liaisons maritimes avec Brest et même avec Ouessant et Sein pendant l’été.

Anse du Fret

Le Fret Le Fret

Après Le Fret je continue mon tour en rejoignant la presqu’île de Roscanvel, excroissance de la presqu’île de Crozon.
En chemin, vue sur l’île des Morts, l’île Trébéron et l’île longue.

L'île des Morts et l'île Trébéron

Je me rapproche de Camaret, mais pour l’instant je continue vers La Pointe des Espagnols…

Un âne très affectueux

La Pointe des Espagnols marque l’extrémité sud-est du Goulet de Brest dominant celui-ci de plus de 60 mètres de haut. Cette position stratégique fut évidemment repérée de longue date et de nombreuses constructions militaires s’y succédèrent au cours de l’histoire. Les Espagnols y débarquèrent en 1594 et n’en furent délogés qu’après d’âpres combats. C’est de cette époque que la pointe tire son nom.

Presqu'ile de Crozon : la Pointe des Espagnols

Le Goulet de Brest Brest

Le Goulet de Brest, vu de la Pointe des Espagnols. Malheureusement l’atmosphère est brumeuse.

Le Goulet de Brest

En « redescendant » vers Camaret, en suivant la côte ouest de la presquîle de Roscanvel :

Côte ouest de la presqu'île de Roscanvel Côte ouest de la presqu'île de Roscanvel

L’anse de Camaret. En face : Camaret évidemment, et plus particulièrement la Tour Vauban.

L'anse de Camaret

Et, enfin, Camaret-sur-Mer :

Camaret : la chapelle Notre-Dame de Rocamadour et la Tour Vauban Camaret : la chapelle Notre-Dame de Rocamadour

L’entrée de la chapelle Notre-Dame de Rocamadour :

Camaret : la chapelle Notre-Dame de Rocamadour

N’y cherchez pas le curé. Je ne l’ai pas vu… 😉

La Tour Vauban (de son vrai nom : la Tour Dorée) date de 1696 :

Camaret : la Tour Vauban Camaret : la Tour Vauban

Même si cela agace profondément les Camarétois (et les Camarétoises !), Camaret est largement connu au travers d’une chanson paillarde « Les filles de Camaret » (appelée aussi « Le curé de Camaret »).

Dans cette chanson il est question des filles de Camaret, d’un âne, du curé et… de beaucoup d’autres choses !
Pour ceux qui ne la connaitraient pas, on peut trouver les paroles sur internet. Ou même écouter la version enregistrée par les Frères Jacques.

Pour ceux qui préfèrent la culture, la VRAIE, il peuvent se reporter à cet article du Télégramme de Brest daté du 9 février 2009 qui vous apprendra tout sur les dessous des filles de Camaret.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Après cette pause musicale il est temps de repartir. Direction la pointe de Pen-Hir.

Normalement, par temps clair, on peut apercevoir la pointe Saint-Mathieu (au nord), la pointe du Raz (au sud), et même les îles de Ouessant et de Sein.

La pointe de Pen-Hir Pointe de Pen-Hir : le Monument aux Bretons de la France libre

Aujourd’hui l’air est tellement brumeux qu’il est hors de question de voir plus loin que les Tas de Pois, ces blocs rocheux qui prolongent Pen-Hir :

Pointe de Pen-Hir : les Tas de Pois

En gardant le soleil dans le dos, la visibilité est un peu meilleure. Ci-dessous, l’anse de Pen-Hir et la pointe de la Tavelle :

L'anse de Pen-Hir et la pointe de la Tavelle L'anse de Pen-Hir et la pointe de la Tavelle

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Maintenant je mets le cap sur… le Cap de la Chèvre.
Pour cela il me faut d’abord aller à Crozon, descendre (dans tous les sens du terme) à Morgat et de là gagner le Cap de la Chèvre tout au sud de la presqu’île.

Presqu'ile de Crozon : le Cap de la Chèvre

Ci-dessous, l’anse de Dinan et, à droite, Morgat. Ma photo ne rend vraiment pas justice à cette sympathique station balnéaire. Elle a été prise en roulant alors que le soleil était déjà bien à l’ouest, or Morgat est orientée plein est. Mais j’y reviendrai au printemps lorsque la lande (la bruyère) sera en fleur…

L'anse de Dinan Morgat

Au Cap de la Chèvre je me retrouve à nouveau en pleine brume.
Si dessous le Mémorial de l’Aéronautique Navale, dédié aux aviateurs français morts en service aérien commandé.

Le Cap de la Chèvre

En repartant, je fais un petit détour pour traverser le village de Rostudel. Désert en cette saison, il est vraiment coquet au printemps. Composé de maisons traditionnelles typiques (rénovées) : basses et blotties les unes contres les autres pour se protéger des vents, construites en granit et avec des toits d’ardoises naturelles.

Rostudel Rostudel

Il est temps de rentrer, le soleil décline vite.
Je repasse par Morgat.

Morgat

Je remonte (dans tous les sens du terme !) à Crozon, rejoins Tal-Ar-Groas et retourne au Faou via le pont de Térénez.

La température est tombée à 5° et le vent d’est souffle toujours aussi fort…

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Bilan de cette sortie : 123 kilomètres et 1435 mètres de dénivelé positif soit 1167 m / 100 Km.

Presqu'ile de Crozon : circuit de 123 Km du 5 mars 2011

Remarque : les photos ont bien évidement été prises au cours de cette sortie (sauf une, cachée !), une grande partie en roulant !

Diagonales de France & EuroDiagonales

 

Mots clefs : ADF, Diagonale, diagonaliste, EuroDiagonale, Palmarès, SAR, sariste, Super palmarès.

En mathématiques, on appelle diagonale d’un polygone tout segment reliant deux sommets non consécutifs. Un hexagone, polygone à six sommets, possède donc 9 diagonales.

La France, souvent comparée à un hexagone, possède six villes situées approximativement aux sommets du dit hexagone : Dunkerque, Strasbourg, Menton, Perpignan, Hendaye et Brest.

La carte des Diagonales de France ©cyclo-long-cours.fr

Le but du jeu va donc consister à relier une de ces six villes à une autre (à vélo évidemment !) selon la définition du mot diagonale. Il existe donc 9 Diagonales de France, ou 18 si l’on tient compte des deux sens possibles.

La France étant un polygone irrégulier, les diagonales présentent des longueurs différentes. Le règlement des Diagonales de France définit des longueurs théoriques pour chacune des neuf Diagonales. De ces longueurs découlent les délais maximum autorisés.

Diagonale Distance Délais
1 Brest – Menton (BM)
Menton – Brest (MB)
1400 Km 116 heures
2 Dunkerque – Perpignan (DP)
Perpignan – Dunkerque (PD)
1190 Km 100 heures
3 Dunkerque – Menton (DM)
Menton – Dunkerque (MD)
1190 Km 100 heures
4 Strasbourg – Hendaye (SH)
Hendaye – Strasbourg (HS)
1170 Km 99 heures
5 Perpignan – Brest (PB)
Brest – Perpignan (BP)
1060 Km 89 heures
6 Brest – Strasbourg (BS)
Strasbourg – Brest (SB)
1050 Km 88 heures
7 Dunkerque – Hendaye (DH)
Hendaye – Dunkerque (HD)
1050 Km 88 heures
8 Hendaye – Menton (HM)
Menton – Hendaye (MH)
940 Km 78 heures
9 Strasbourg – Perpignan (SP)
Perpignan – Strasbourg (PS)
940 Km 78 heures

Avoir réalisé les 9 Diagonales permet d’accéder au Palmarès.
Avoir réalisé les 18 Diagonales permet d’accéder au Super palmarès.

J’ai actuellement réalisé 5 diagonales, mais seules 4 comptent pour le Palmarès car j’ai effectué un aller-retour Brest – Menton, Menton – Brest. Cette dernière diagonale ne compte donc que pour le Super Palmarès des 18.

Mes diagonales comptant pour le Palmarès et le Super Palmarès

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Plaquette de l’Amicale des Diagonalistes de France
Plaquette des Diagonales de France Exterieur plaquette des Diagonales de France
Interieur plaquette des Diagonales de France
Cliquer sur les vignettes pour les agrandir


Pour des raisons de lisibilité, j’ai repris ci-dessous, volet par volet, l’intégralité des textes de cette plaquette :

L’esprit

Plaquette des Diagonales de France - Volet 1

Le règlement des Diagonales de France comprend, comme tout règlement, un certain nombre de règles. Ces règles sont nécessaires au bon déroulement du jeu que sont nos randonnées avec homologation et si « règlement » est le terme généralement utilisé, celui de « règle du jeu » serait certainement plus approprié. En effet, le règlement (la loi) est contraignant, alors que la règle du jeu est librement choisie, sachant qu’il existe d’autres jeux et d’autres règles. Dès lors, accepter de jouer c’est accepter la règle.

Les Diagonales de France se distinguent des autres randonnées par les particularité suivantes :

  • longues distances journalières à parcourir (280 km environ) et délais à respecter,
  • autonomie du diagonaliste,
  • esprit d’équipe,
  • rédaction d’un compte rendu final.

Les distances et les délais

Ce sont les caractéristiques communes à tous les Brevets fédéraux de longue distance. Dans ce cas, kilométrage et délais ne sont pas synonymes de vitesse et de performance mais de régularité et d’opiniâtreté. En Diagonale les journées sont longues mais demandent seulement une forte motivation pour les mener à terme.

L’autonomie

L’autonomie peut se définir par « l’absence de toute aide extérieure ». Soyons claire : ici autonomie signifie « absence totale de véhicule d’assistance », qu’il soit suiveur de près ou accompagnateur de loin ! Le diagonaliste emporte sur sa bicyclette son maigre ou important bagage, à sa convenance, et ne compte que sur lui-même pour accomplir sa randonnée. Ceci ne signifie pas pour autant qu’il soit un ermite itinérant. Les rencontres avec d’autres cyclistes, connus ou inconnus, sont inscrites dans l’histoire des Diagonales et elles sont donc les bienvenues à condition qu’elles respectent le plan de marche de la Diagonale et son autonomie. L’Amicale des Diagonalistes de France ou (ADF), entretient pour cela, un réseau d’amitié dans toute la France.

L’esprit d’équipe

« Partir ensemble » dans une Diagonale implique « d’arriver ensemble ». C’est la règle d’or !

Plaquette des Diagonales de France - Volet 2

Avant la constitution de l’équipe assurez-vous donc de son homogénéité. Le diagonaliste connait parfois des moments difficiles de découragement pouvant entraîner… de la mauvaise humeur et les amis de toujours peuvent alors devenir les ennemis du moment ! Les équipiers doivent être capable de rouler ensemble, durant toute la Diagonale et quelles que soient les circonstances. Sachez que les équipes de 2 ou 3 cyclos sont généralement les plus efficaces. Pensez aussi aux problèmes d’hébergement plus faciles à résoudre en petit nombre.

La rédaction du compte rendu final

Il ne s’agit pas d’un exercice littéraire – même si certains diagonalistes y excellent – ni d’une épreuve supplémentaire. Le compte rendu final est simplement le témoignage d’un cyclotouriste sur son aventure. Il est destiné aux autres cyclotouristes ayant tenté ou non, la même aventure et s’inscrit donc dans le partage d’expériences, heureuses ou malheureuses mais toujours intéressantes. Le Petit Diagonaliste, revue de l’ADF (Amicale des Diagonalistes de France), en publie des extraits ou les textes entiers permettant ainsi à chaque diagonaliste de connaître « l’autre » souvent sans jamais l’avoir rencontré.
À ce titre, le compte rendu est un acte amical entre cyclotouristes partageant la même passion. Il est constitue également un témoignage unique de la « randonnée longue distance » depuis la création des Diagonales en 1930.

Le déroulement de la Diagonale

La feuille de route
Lors de votre inscription, le délégué fédéral vous demande de remplir une feuille de route.
La feuille de route est le « rando-guide » du diagonaliste qui en est le principal utilisateur. Elle lui sert à se déplacer sur l’itinéraire prévu, à observer les points de contrôle et vérifier sa progression en fonction de la distance et des délais. Sa rédaction doit donc être claire, précise et cohérente !

Étude de l’itinéraire : utilisez des cartes routières récentes, les numéros des routes peuvent changer d’une année à l’autre. Les grands axes ne sont pas des passages obligés dans une Diagonale et si vous hésitez entre plusieurs itinéraires ou si vous avez des doutes sur la traversée d’une ville, vous pouvez solliciter l’aide d’un membre de l’ADF pour trouver la meilleure solution.

Étude de l’horaire :prévoyez une moyenne raisonnable, « rouler longtemps » n’est pas compatible avec « rouler vite » (une moyenne de 25 km/h n’est guère réalisable). D’autre part, seule l’heure d’arrivée étant prise en compte pour l’homologation, les horaires intermédiaires ne sont qu’une indication sur votre progression.

Plaquette des Diagonales de France - Volet 5

Le délégué fédéral

Le délégué fédéral est avant tout un bénévole qui vous permet de mettre en scène l’aventure de votre Diagonale. Il y consacre beaucoup de temps et vous impose donc certaines « procédures » pour faciliter sa tâche. Il est là pour vous aider, aidez-le ! N’hésitez pas à lui signaler rapidemment les événements qui peuvent contrarier le déroulement prévu de votre Diagonale (heure de départ modifiée, abandon, etc.).
Son rôle est aussi de vous conseiller. Il vérifiera votre feuille de route et sera peut-être amené à vous signaler des anomalies telles que des contrôles mal situés ou une moyenne trop importante.
Enfin, il est l’arbitre du jeu de la Diagonale et veille donc à l’application de la règle.

L’Amicale des Diagonalistes de France (ADF)

Elle est composée de cyclos ayant effectué une ou plusieurs Diagonales (au minimum une). Elle n’est pas une secte repliée sur elle-même mais au contraire se veut ouverte sur le monde cyclotouriste en général. Les valeurs qu’elle défend sont celles de l’amitié et du partage d’expérience. Elle s’adresse à tous les diagonalistes pour leur proposer une aide avant et pendant la Diagonale.
Elle est le partenaire du délégué fédéral, pour contribuer à la gestion des Diagonales et pour conserver l’esprit qui les anime depuis leur création.
Ses réunions de fin d’année, ses concentrations et sa revue Le Petit Diagonaliste sont le témoignage de son implication forte dans l’esprit diagonaliste.
La lettre et l’esprit… à vous de jouer ! »
Bonne route à tous.

Modalités pratiques

Plaquette des Diagonales de France - Volet 3

Avant la Diagonale
Quand ? Quoi ?
Deux mois avant
le premier départ
Demande auprès du délégué fédéral d’un dossier d’inscription en précisant la ou les Diagonale(s) envisagée(s) accompagnée de :

  • un chèque global de 8 € par cyclo et par Diagonale, libellé à l’ordre de « FFCT-Diagonales »,
  • une photocopie de la licence FFCT de l’année en cours,
  • en cas de plusieurs demandes espacées dans l’année, une seule photocopie suffit.

Vous recevrez :

  • deux bulletins d’inscription par cyclo,
  • une feuille de route par Diagonale,
  • un règlement des Diagonales de France,
  • les documents d’accompagnement.
Un mois avant
le départ de chaque Diagonale
Envoi au délégué fédéral du dossier d’inscription comprenant :

  • les deux bulletins d’inscription par cyclo,
  • Quatre feuilles de route (ou un exemplaire original + 3 photocopies),
  • la feuille de route peut-être établie sur un formulaire différent (notamment informatique) sous réserve qu’elle fournisse les même renseignements et quelle soit lisible et transmise au délégué fédéral en quatre exemplaires.

Vous recevrez :

  • un carnet de route par Diagonale et par cyclo,
  • une plaque de cadre par Diagonale et par cyclo.
Après la Diagonale
Quand ? Quoi ?
Le plus rapidement Renvoyer au délégué fédéral :

  • le ou les carnet(s) de route,
  • si réussite en équipe, les carnets doivent être groupés en un seul envoi,
  • les éventuelles cartes postales ou photos, admises en substitution d’un contrôle de passage,
  • le compte rendu en cas d’abandon d’un équipier,
  • si possible le compte rendu final de la Diagonale.
Un mois maximum après la fin de la Diagonale Renvoyer au délégué fédéral :

  • le compte rendu final de la Diagonale.

Vous recevrez :

  • en cas de refus d’homologation :
    le carnet de route accompagné du motif du refus.
  • en cas d’homologation :
    l’Amicale des Diagonalistes de France organise en fin de saison des réunions régionales, au cours desquelles les carnets homologués sont remis aux lauréats. En cas d’impossibilité, les carnets sont transmis aux lauréats par La Poste.
    Les lauréats ont la possibilité de commander une médaille spécifique auprès du siège fédéral.
Délégué fédéral : Annette et Marc HEHN – 7 Chemin d’Hargnies – 08320 Vireux Wallerand


Adresses des commissariats de police

Plaquette des Diagonales de France - Volet 4

Brest :

Commissariat central – 1 rue Colbert.
La rue Colbert est proche de la place de La Liberté et de la gare SNCF.
(1ère rue à gauche en descendant la rue de Siam vers Recouvrance).

Dunkerque :

Commissariat central – Quai des Hollandais.
Le Quai des Hollandais longe le Bassin du Commerce.
En venant de Bergues (avenue du Canal de Bergues) etaprès avoir traversé le canal, la rue de l’Écluse-de-Bergues (sous-préfecture) et la rue des Fusiliers-Marins mènent en suivant au Quai des Hollandais.

Strasbourg :

Commissariat central – 34 route de l’Hôpital.
La route de l’Hôpital est située dans les faubourgs sud de Strasbourg, près de la place de l’Étoile. Le Commissariat central se trouve dans la partie de la rue de l’Hôpital qui est en sens unique (vers le sud), il est séparé de la place de l’Étoile par les bâtiments de la Communauté Urbaine de Strasbourg.

Menton :

Commissariat central – Rue Patourneaux.
En venant de Monaco ou Roquebrune (avenue Carnot) et après le Casino par l’Avenue Félix Faure, la 2ème rue à gauche passe devant le Palais de Justice et débouche dans la rue Patourneaux face au Commissariat.

Perpignan :

Commissariat central – Avenue de Grande Bretagne.
L’avenue de Grande Bretagne est perpendiculaire à l’avenue du Conflent qui passe devant la gare SNCF.
En venant de l’Ouest, elle est le prolongement dans Perpignan de la N116.
En venant du nord, après le Pont Joffre sur la Têt et la rue J. Payra qui prolonge le pont, prendre à droite l’avenue du Général Leclerc et, en suivant, l’avenue de Grande-Bretagne.

Hendaye :

Commissariat central – Rue Joliot.- Hendaye/Gare.
Le commissariat est situé près de la gare SNCF, dans le quartier d’Hendaye Gare, vers la RN10 (St-Jean-de-Luz – Urrugne) ou la RN111 (Biriatou).

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Le bulletin d’inscription

Voici le bulletin d’inscription à renvoyer en deux exemplaires (cliquez sur l’image pour l’agrandir puis enregistrez-la en vue de l’imprimer).

Bulletin_inscription (cliquer pour agrandir)

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

La feuille de route

La feuille de route fait partie des documents à fournir avec son dossier d’inscription (voir le tableau plus haut).

Elle est très importante :

  • pour les saristes susceptibles de venir à votre rencontre,
  • pour vous, car elle sera votre référence tant pour le respect de l’itinéraire prévu que pour le respect du tempo.
Exemple de feuille de route
Exemple de feuille de route


A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Le carnet de route

Carnet de route
Carnet de route Carnet de route
Ancienne version Version actuelle


Les plaques de cadre

Les plaques de cadre



Trois plaques pour un triangle !

Les cartes postales « Départ » et « Arrivée »

Cartes postales « Départ » et « Arrivée »
Carte postale Départ Carte postale arrivée
Cliquer sur les cartes pour les agrandir


A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Le SAR et les saristes

SAR = Service d’Accompagnement Routier

sariste = membre du SAR

Lire mes rencontres avec des Diagonalistes dans le cadre de mes activités de sariste.

Page en travaux

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Les EuroDiagonales

EuroDiagonale Distance Délais
1 Perpignan – Malaga
Malaga – Perpignan
Espagne 1265 Km 171 heures
2 Brest – Inverness
Inverness – Brest
Écosse 1190 Km 160 heures
3 Menton – Bari
Bari – Menton
Italie 1190 Km 152 heures
4 Hendaye – Lisbonne
Lisbonne – Hendaye
Portugal 1170 Km 151 heures
5 Strasbourg – Budapest
Budapest – Strasbourg
Hongrie 1150 Km 150 heures
6 Dunkerque – Copenhague
Copenhague – Dunkerque
Danemark 1075 Km 150 heures

Les délais des EuroDiagonales Brest-Inverness et Dunkerque-Copenhague intègrent respectivement 8 heures et 4 heures de traversée en ferry.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Les Grandes Diagonales d’Europe

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

L’écusson et le macaron de l’ADF

L’écusson et le macaron de l’ADF
Ecusson de l'ADF (Amicale des Diagonalistes de France) Macaron de l'ADF (Amicale des Diagonalistes de France)
Cliquer sur les images pour les agrandir


A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Le Petit Diagonaliste

Le Petit Diagonaliste, revue de l'Amicale

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Les réunions régionales de fin d’année de l’ADF

Réunion 2009 des diagonalistes du Grand Ouest à Questembert
Réunion 2010 des diagonalistes du Grand Ouest à Avranches
Réunion 2011 des diagonalistes du Grand Ouest à Saint-Brieuc
Réunion 2012 des diagonalistes du Grand Ouest à Cléguérec
Réunion 2013 des diagonalistes du Grand Ouest à Brest

La réunion de 2014 aura lieu à Pipriac (35550).

28 Juin2010
 

En 2011, du 21 au 25 août aura lieu le 17ème Paris-Brest-Paris (PBP). Au cas ou l’organisation se verrait dans l’obligation de limiter le nombre d’inscriptions, une priorité sera accordée aux personnes ayant réalisé des brevets en 2010. Plus le brevet réalisé en 2010 sera long, plus tôt on pourra se pré-inscrire en 2011 pour le PBP.

Du fait de la fracture de mon épaule j’avais interdiction de reprendre le vélo jusqu’au 24 juin. À cette date tous les brevets de 200, 300 et 400 Km avaient déjà eu lieu. Ne restait en France qu’un brevet de 600 Km, au départ de Brest le weekend du 26-27 juin. Après cela, il n’y aurait plus que des brevets de 1000 Km…
Lorsque le chirurgien m’annonce le 24 juin que je peux reprendre le vélo « prudemment », il m’est évident qu’il me faut réussir le brevet de Brest pour m’assurer une inscription au Paris-Brest-Paris de 2011 (sous réserve de réalisation des brevets qualificatifs de l’an prochain).

Au départ d’un brevet de 600 Km, qui plus est fin juin, les cyclos ont en général plusieurs milliers de kilomètres au compteur. Souvent dix fois cette distance.
Dans mon cas, en additionnant VTT et vélo de course, j’atteins 217 Km… Est-ce bien raisonnable ?
Si mon entrainement se résumait à ce chiffre, la réponse est clairement NON. En réalité, si j’ai très peu de kilomètres sur route, je cumule un grand nombre d’heures d’entrainement « indoor » sur mon ergomètre. L’occasion de vérifier l’efficacité de ce type de préparation.

26 juin 2010 BRM 600 Km de Brest

Le départ à lieu à la maison de quartier de Lambézellec à Brest, à 06h00 le samedi 26 juin.
Pour un brevet de 600 Km nous disposons de 40 heures maximum soit jusqu’au dimanche 27 à 22 heures.

J’arrive quelques minutes avant le départ, le temps de sortir le vélo de mon véhicule, de remplir la feuille d’inscription et c’est parti !
Les autres participants partent groupés. Connaissant bien la région je prends mon temps, j’aime bien rouler seul. Nous avons 600 kilomètres à faire, mon objectif est de valider ce brevet, non de faire un temps. Je préfère ménager mon épaule.

La première étape (Brest – Carhaix, 90 Km) m’est archi-connue: Guipavas, Landerneau, Sizun, le Roc’h Trévézel, Huelgoat…
Arrivé au Roc’h Trévézel, peu après 08h00, je bats mon record de distance de l’année : 54 Km ! Le temps est superbe, la journée s’annonce chaude.

Vue du Roc'h Trévézel

À Carhaix, premier contrôle que je valide dans une boulangerie en achetant un gros sandwich jambon-fromage. Je le complète par un coca et refait le plein de St-Yore à la supérette jouxtant la boulangerie.
857 m ont été gravis pour atteindre Carhaix soit un dénivelé de 952 m / 100 Km.

Carhaix, premier contrôle

Ce samedi était organisé également une manifestation cycliste, la « Pierre le Bigaut », 18ème édition d’une manifestation de masse (6857 participants cette année sur différentes distances) dont la principale vocation est d’aider la recherche sur la mucoviscidose. Le problème est que notre parcours s’emmêle dans ceux de cette manifestation. Impossible de rejoindre Maël-Carhaix par la route prévue qui est à contre-sens de la manifestation ce qui oblige à un détours. Parfois on se retrouve au milieu des participants et il faut de la persuasion pour expliquer aux bénévoles (ou aux gendarmes) lorsqu’à un carrefour on quitte le troupeau…
Par chance (et grâce au GPS) cela ne me coûtera que 2 Km de supplément.

Le contrôle suivant, Corlaix (Km 134) se fait dans une petite supérette. J’en profite pour refaire le plein d’eau et me ravitailler.
Le dénivelé depuis le départ est de 1307 m soit pour cette étape de 44 Km : 1023 m / 100 Km.

Il fait maintenant très chaud (30°). Par chance nos petites routes nous amènent régulièrement dans des passages ombragés.

J’arrive au troisième contrôle, à la Trinté-Porhoët (Km 190) peu après 15h00. Là encore une supérette me permet de refaire le plein d’eau et le patron me propose de me faire un sandwich.
Je continue donc d’appliquer mon principe : boire régulièrement à vélo et m’alimenter à l’ombre lors de chaque contrôle, en n’absorbant que des aliments « normaux » (à savoir pas de produits « pour sportifs » toujours trop sucrés à mon goût).

Dénivelé depuis le départ 1919 m soit pour cette 3ème étape de 56 Km : 1093 m / 100 Km.

La quatrième étape nous mène à Bécherel, le point le plus à l’est de notre parcours. Cette étape de 56 Km sera la plus dure. Malgré la quantité d’eau absorbée depuis le départ (plus de 8 litres) je suis déshydraté. Cette partie très peu ombragée expose tout à la fois à la chaleur et au vent de nord-est quasiment de face. J’ai vraiment l’impression de me trainer. J’ai hâte d’atteindre ce quatrième contrôle pour pouvoir absorber une boisson fraiche et non de l’eau chaude au goût de plastique. Je compte aussi sur une baisse de la température en soirée et, avec la route qui passe cap au sud direction Redon, bénéficier d’un vent enfin favorable.

Bécherel est un charmant village, connu pour ces librairies. J’y suis vers 18 heures.

Contrôle de Bécherel

Une bonne pause, de la menthe à l’eau bien fraiche et, là encore, une supérette pour refaire le plein de St-Yore.
J’achète une carte postale au cas ou j’arriverais trop tard à Redon pour trouver un commerce encore ouvert.

En arrivant à Bécherel je comptais sur le miracle bien connu des contrôles : une petite pause, un ravitaillement succin et comme par enchantement on passe de l’état « exténué » à l’état « bon pour la route ». Il était de toute façon hors de question de s’arrêter si tôt. Je n’en suis qu’à 246 Km, la moitié n’est pas encore atteinte.
Total des montées : 2367 m. Soit pour cette étape de 56 Km : 800 m / 100 Km.

À 21h50, en sortant de Guer je « cabane » : Km 300. Inutile de faire demi-tour, il y a maintenant autant de kilomètres derrière que devant !

Finalement ma petite pause à Bécherel m’a permis d’atteindre Redon avant minuit (23h45 en fait) et donc de valider ce 5ème contrôle dans un bar encore ouvert.
J’en suis au kilomètre 332 pour un dénivelé total de 3019 m. Soit une étape de 86 Km avec un dénivelé de 758 m / 100 Km.

Le prochain contrôle n’est que dans 170 Km. Je décide de sortir de Redon et de profiter de cette belle nuit sèche et tiède pour faire un petit somme à la belle étoile, ou plutôt à la pleine lune.
Je repère un champ un peu masqué de la route par un bosquet, et m’installe pour une bonne « sieste ». J’enfile tous mes vêtements, me roule dans ma couverture de survie et règle le réveil sur 04h30.
En fait je vais très bien dormir malgré les conditions spartiates de mon « campement » à même le sol et me réveiller tout seul à 03h30. Je décide de repartir sans attendre. Je me sens reposé et me dit qu’il vaut mieux garder cette heure de gagnée pour l’après-midi qui risque d’être encore bien chaude.
Alors que je commence à ranger mes affaires je vois passer sur la route un cyclo. Il est toujours magique de voir un cycliste en pleine nuit : pas un bruit, juste un puissant éclairage à l’avant et un clignotement rouge à l’arrière.

Une fois revenu sur la route je me demande si je rattraperai le gars que j’ai vu passer un peu plus tôt. Mine de rien il s’est écoulé un certain temps entre son passage et mon « re-décollage ».
Je n’en fais pas un objectif. L’essentiel étant de rouler à son rythme.
Mes trois heures de sommeil m’ont fait du bien, malgré tout je prendrais bien un grand café. Ça ne sera pas pour tout de suite évidemment. Il n’est que 04h00, j’ai hâte de tomber sur le premier troquet ouvert…
Je me mets progressivement à fantasmer de plus en plus sur un bon café et une paire de croissants…
Soudain, au détour d’un virage, je perçois furtivement un feu rouge au loin. Est-ce mon cycliste de tout à l’heure ? Si je le rattrape c’est que je roule plus vite que lui. Voilà une motivation qui va me détourner un peu l’esprit de mes viennoiseries…
Je finis par le rattraper. Lui ne s’est pas arrêté pour dormir… Nous allons rouler de concert pendant un certain temps.

À partir de 06h00 je compte sur l’ouverture des bistrots. Malheureusement les villages que nous traversons sont totalement endormis. Je commence à me faire à l’idée qu’il me faudra tenir jusqu’à 07h00…
Décidément nous sommes dans des contrées de lève-tard… bientôt 08h00 et toujours rien d’ouvert…
En arrivant à Pluméliau (Km 420) nous tombons sur un camping-car à l’arrêt entouré de quelques cyclos. Ils sont sur le même brevet que nous mais ont leur assistance… Ils sont en train de prendre leur petit déjeuner… Mon compagnon de route leur demande s’ils n’auraient pas du café à offrir et c’est bien volontiers qu’ils nous en proposent avec du pain d’épice.
En fait je suis le seul à accepter, mon collègue préférant déjeuner avec… des boîtes de sardines et de maquereaux sorties de ses sacoches… Personnellement, l’idée de déjeuner avec du maquereau… non je préfère de pas y penser…

Après avoir apprécié un gobelet de café et une tranche de pain d’épice je repars pour quelques dizaines de mètres, 08h00 sonnent et une supérette est en train d’ouvrir !
J’en profite pour m’acheter des sandwiches et du coca que je consomme immédiatement en guise de petit-déjeuner, ainsi que de la Saint-Yore pour refaire le plein de mes bidons.

Rassasié et ragaillardi par cet arrêt profitable, je me sens d’attaque pour rejoindre sans souci le contrôle suivant, le 6ème : Coray.
Il fait à nouveau très chaud. C’est avec plaisir que je profite du contrôle pour me désaltérer de menthe à l’eau bien fraîche.
Il est 13h00. J’en suis à 501 Km et 4557 m de dénivelé depuis le départ, soit pour les 169 Km de l’étape Redon-Coray : 910 m / 100 Km.

Une bonne menthe à l'eau bien fraiche !

Plus qu’une centaine de kilomètres, normalement c’est bon…
En attendant il fait vraiment très chaud et la route est particulièrement casse-pattes puisque de Coray nous rejoignons le Roc’h Trévézel mais en redescendant d’abord pour franchir la vallée de l’Aulne.

En chemin, sachant que j’ai de la marge, je profite d’une aire de repos pour m’octroyer un petite sieste à l’ombre…
(…)

17h45, Sizun, dernier contrôle avant l’arrivée. Encore une bonne menthe à l’eau bien fraîche.
Km 565, 5260 m de dénivelé depuis le départ soit pour ces 64 Km : 1098 m / 100 Km.

Sizun, dernier contrôle avant l'arrivée !

Les 41 derniers kilomètre se feront avec comme seul souci la circulation de ce dimanche soir. Tous les radars étant sur les voies express, les automobilistes s’en donnent à cœur-joie sur les départementales…

C’est à 20h15 que je boucle ce brevet, avec 606 Km et 5627 m de dénivelé soit 929 m / 100 Km pour l’ensemble du parcours (895 m / 100 Km pour la dernière partie Sizun-Brest).

(…)