19 Août2011
 

Paris-Brest-Paris 2011 approche. Voici mes choix matériels pour cette édition que je prévois de réaliser en 80 heures.

Le vélo :

Il s’agit d’un cadre en titane fabriqué sur mesure aux États-Unis par la marque Seven.
Le vélo a été monté en Shimano Dura-Ace (triple) par mon vélociste, Pierre Riou à Brest.
Ma selle est une Brooks Swallow (rails en titane).
Mes roues, exception par rapport au reste, sont des Campagnolo Neutron.

Mon vélo en version light

Ce vélo fabriqué en 2008 me donne entière satisfaction. C’est avec lui que j’ai réalisé les nombreux brevets et Diagonales relatés sur ce site.

Pour PBP j’ai décidé d’utiliser un phare alimenté par moyeu-dynamo (voir plus loin) et donc d’utiliser la roue avant spécialement montée pour cet éclairage.

L’éclairage :

Le 28 mars dernier j’abordais la problématique de l’éclairage lors des épreuves de nuit et présentais mes nouvelles acquisitions en la matière : un moyeu-dynamo Schmidt SON Edelux et le phare Edelux prévu pour.

Dynamo Schmidt Edelux Phare Schmidt Edelux

J’ai fait monter une roue avant avec ce moyeu-dynamo et une jante DT-Swiss RR-465 en 32 rayons. Roue que j’utilise désormais pour les longues distances avec parcours de nuit.

L’ensemble roue-dynamo + phare Edelux a été testé durant tous les brevets qualificatifs. Quand on y a goûté, difficile de revenir à un éclairage sur piles/batteries je pense.
Grand confort visuel d’un éclairage large (toute la chaussée + bas côté) et dense.
L’esprit tranquille de se savoir totalement autonome, pas de risque de manquer de piles ou de devoir recharger ses batteries.
La résistance est absolument insensible. Mon vélociste était totalement bluffé une fois qu’il eu monté la roue de voir celle-ci tourner sans fin, comme si elle n’incorporait pas une dynamo dans son moyeu…

Si tôt démarré, le phare s’allume (s’il est en marche évidemment !) et aucun clignotement de celui-ci n’est perceptible contrairement à ce que j’ai pu voir avec certaines dynamos à basse vitesse.
Lors d’un arrêt le phare reste allumé plusieurs minutes, gage de sécurité.

Moyeu-dynamo Schmidt SON Edelux Roue DT-Swiss + moyeu-dynamo Schmidt SON Edelux Phare Schmidt Edelux

Bagages :

Le vélo a été conçu pour pouvoir faire face à des utilisations très différentes.
En version de base (tel que présenté sur la photo du haut) il est très léger (pour sa/ma taille !) mais il peut être pourvu d’un certain nombre d’équipements annexes (garde-boue, porte-bagages arrière).
Lorsque je n’ai besoin que d’un faible volume de babages je monte une sacoche « de guidon » sur un support spécial pour tige de selle (photo de gauche ci-dessous). Je dispose de deux sacoches de ce type, une de 7 litres et une de 9 litres.
Pour un volume plus important je monte un porte-bagages arrière avec des sacoches latérales de 12,5 litres chacune.
Toutes ces sacoches sont de marque (allemande) Ortlieb. J’en suis très satisfait (étanchéité parfaite).

Sacoche Ortlieb sur tube de selle (7 litres) Sacoches latérales Orlieb Sacoches latérales + sacoche sur tube selle ! Total 36 litres

Pour Paris-Brest-Paris j’ai fait l’acquisition d’une sacoche Carradice (modèle « Super C ») d’un volume de 13 litres qui se fixe sur le porte-bagages arrière.
J’ai testé cette sacoche sur l’ensemble des brevets qualificatifs. Son étanchéité est excellente (normal pour un produit britannique !!!).
Chaque sacoche porte sur son étiquette intérieure le prénom de l’ouvrière qui l’a fabriquée ! Merci Maggie !!!

Sacoche Carradice Superc C Sacoche Carradice Superc C Sacoche Carradice Superc C : Made by Maggie !

Outillage :

À l’exception de deux rayons de rechange pour la roue Neutron (rangés en fond de sacoche) le reste de mon outillage tient dans un bidon spécial installé sous le cadre.

Bidon pour outillage

Affin d’éviter que le bouchon ne se dévisse avec les vibrations (cela m’était arrivé au cours d’une Diagonale) je l’ai scotché. Le large adhésif utilisé pourrait même servir en cas de nécessité…

Dans ce bidon : une chambre à air de rechange, des démonte-pneu, un outil universel pour vélo, un paire de gants en latex (pour garder les mains propres !), un petit savon, un raton-laveur 😉 …

J’emporte également une mini-pompe (dont on aperçoit le bas sur la photo ci-dessus).

Contenu de la sacoche :

De quoi manger, un maillot manches longues, des jambières, une paire de chaussettes, mes documents de route, un appareil photo, la lampe frontale pour la nuit…

Bidons :

Il est très important de boire régulièrement afin d’éviter à tout prix la déshydratation synonyme d’épuisement, de tendinites, infections urinaires, etc…
Je me souviens d’un père, désignant mon vélo, disant à son fils : « tu vois, c’est un vélo qui consomme beaucoup, comme les Jaguars il a deux réservoirs ! ».
Je dispose en effet de deux bidons contenant chacun 0,9 litre.
L’un d’entre-eux ne contient que de l’eau minérale, le deuxième contient un mélange de poudre de Perlimpinpin (Overstim’s Hydrixir + Malto pour ceux qui connaissent).

Lire également : PBP 2011, mes choix « stratégiques »

17 Août2011
 

Enfin !
À quelques jours du passage du Paris-Brest-Paris à Brest, le Télégramme publie une pleine page sur l’événement !

Le Télégramme de Brest du 17 août 2011 Le Télégramme de Brest du 17 août 2011

À lire en page 15 (cliquer pour agrandir) :

Le Télégramme de Brest du 17 août 2011
Le Télégramme de Brest du 17 août 2011

Relire l’article du Télégramme du 24 mai sur le PBP.

Suggestions sur le thème « Paris-Brest-Paris » :
06 Août2011
 

En cette fin d’après-midi je décide de me rendre au devant de trois diagonalistes qui terminent Menton-Brest.

Rien que de plus banal pour un sariste me direz-vous. Oui, mais parmi eux, Jean-Michel est en train de boucler sa 18ème Diagonale ! En clair il a réalisé les 9 Diagonales dans les deux sens !

Je retrouve nos amis du côté de Sizun et vais les guider jusqu’au commissariat de Brest via Daoulas, Loperhet, Plougastel-Daoulas, le pont Albert-Louppe, les ports de Brest.

Jean-Michel et Jean-Marie Pascal, Jean-Michel et Jean-Marie

Félicitations Jean-Michel pour ce Super-Palmarès !

Jean-Michel vient de boucler sa 18ème Diagonale !

28 Juil2011
 

Un titre en clin d’œil à mon article du 10 février sur l’entraînement hivernal.

Une fois les brevets qualificatifs en vue du Paris-Brest-Paris passés (le dernier en date étant celui de 600 kilomètres du 28-29 mai) il convient de rester en forme.
Or une fois la qualification obtenue il est facile de se relâcher…

Pour entretenir la forme, faire le plein de globules rouge (sans EPO !) et ne pas se lasser (ou se blesser) en accumulant trop de kilomètres sur son vélo, quoi de mieux qu’un séjour en montagne ?

C’est ainsi que je viens de passer 17 jours à plus de 1200 mètres d’altitude dans les Hautes-Alpes. Plus précisément à Saint-Léger-les-Mélèzes, dans le Champsaur, au-dessus de Gap.

Champsaur

Au-menu : surtout des randonnées en montagne mais aussi quelques sorties vélo favorisant les circuits avec dénivelé (toujours le principe « peu » de kilomètres, mais des kilomètres efficaces !).

Ciel du Champsaur

Quelques cols : Moissière, Manse (emprunté par le Tour de France le 19 juillet)… et jusqu’au col de Cabre pour rencontrer des diagonalistes.
Rien de très difficile mais des profils et des paysages qui changent de ceux de la Bretagne.

La Selle Col de Manse Col de Moissière

Et le compte rendu ne serait pas complet si j’oubliais d’évoquer la chambre d’hôtes idyllique dans laquelle nous avons séjournés.
Ah la piscine, les repas délicieux, la bonne ambiance et… l’excellente Chimay Bleue après une journée de plein air…

Chambre d'hôtes La Coustille à Saint-Léger-les-Mélèzes

22 Juil2011
 

Le 14 juin 2010 j’accompagnais Daniel et Jean-Claude au départ de leur Diagonale Brest-Perpignan.

Lorsque Jean-Claude m’a contacté il y a quelque temps pour savoir si je pourrais les guider cette année encore, mais cette fois au départ de Brest-Menton, il était malheureusement trop tard, à la date qu’ils avaient prévu je serai en vacances dans les Hautes-Alpes.
Je leur ai donc donné les coordonnées de Vincent qui, évidemment, a bien voulu les accompagner quelques kilomètres.

Oui, mais cela ne me satisfaisait pas entièrement.
Connaissant le trajet de Daniel et Jean-Claude, je décide d’aller leur faire la surprise de les attendre au col de Cabre (Drome) !
Peu de chance qu’ils s’attendent à trouver un sariste de Brest sur leur route, à plus de 1000 kilomètres de ses bases !

Parti de Serres avec plusieurs heures d’avance sur la feuille de route de nos deux diagonalistes, j’attaque l’ascension du col de Cabre (1180 m) à revers de leur propre route afin d’être sûr de ne pas les rater.

Arrivé au col, je profite de l’ouverture de l’auberge pour consommer une glace et un Perrier, bien positionné pour photographier mes deux « clients » au cas où ils surgiraient du dernier virage.
Je connais bien ce col, j’y suis passé trois fois en 2009 : en juillet pour Brest-Gap puis en septembre-octobre lors de mon aller-retour Brest-Menton-Brest.

Las, mon Magnum et mon Perrier son finis et je ne vois toujours pas mes amis.
Je décide de continuer la route et donc de redescendre du coté du Diois.
Finalement ne les voyant toujours pas arriver je fini par me résoudre à faire demi-tour et… à regravir le col de Cabre et rentrer à Serres.

À Serres je m’octroie une énorme pizza que je mange à un endroit stratégique pour ne pas louper Daniel et Jean-Claude au cas où ils finiraient par passer.

En retournant dans le Champsaur, je fais un dernier détour jusqu’au col de Cabre mais dois me résoudre à abandonner la partie. Dommage cela aurait été une belle rencontre.

Malgré tout c’était une très belle sortie vélo. Le temps était magnifique et le vent assez fort (porteur pour nos deux diagonalistes) avait un peu corsé la première partie de la balade.
Et deux ascensions supplémentaires du col de Cabre au compteur !

Col de Cabre

PS: depuis Jean-Claude m’a appris qu’ils ont réussi leur Diagonale, et avec une bonne marge. Ce jour là ils ont dormi à Serres après avoir passé le col de Cabre en soirée. Félicitations encore pour cette réussite.