17 Août2019
 

Trois nouveaux arrivants pour cette fin d’après-midi.
Temps maussade mais pas de pluie.

Peu après 17h00 me voilà de nouveau sur le pont. Au propre comme au figuré.

17h30, la paire 253b/253a, les Britanniques Sharon Calton et Chris Bower :

TCR 2019 - n°7 - Sharon Calton et Chris Bower n°253b/253a

TCR 2019 - n°7 - Sharon Calton et Chris Bower n°253b/253a

TCR 2019 - n°7 - Sharon Calton et Chris Bower n°253b/253a

TCR 2019 - n°7 - Sharon Calton n°253b

TCR 2019 - n°7 - Chris Bower n°253a

18h07, le Britannique Andy Fogg n°206 et… son smartphone ! 😉 :

TCR 2019 - n°7 - Andy Fogg n°206

TCR 2019 - n°7 - Andy Fogg n°206

TCR 2019 - n°7 - Andy Fogg n°206

Hey, Andy? Hé, Andy!
Ça fait un moment que je te suis. Andy!
Allez, Andy, quoi,

TCR 2019 - n°7 - Andy Fogg n°206

TCR 2019 - n°7 - Andy Fogg n°206

(Et merci aux Rita Mitsouko !)

Information : Les portraits en noir et blanc sont les photos officielles prises par Will Armitage avant le départ.

Autres arrivées de la TCR n°7 :

17 Août2019
 

Hier je surveillais les trackers toujours en lice.

Deux n’étaient plus qu’à quelques encâblures de Brest : Pauline Wassermann (Suisse) n°55 et Nicole Kraus (Allemagne) n°147.

Mais la météo n’était pas favorable pour une arrivée dans la cité du Ponant : déluge et fort vent d’ouest, une vraie météo de Toussaint !

Pauline a un nom prédestiné !
« Wassermann » signifiant en allemand « Verseau » (le signe du zodiac) qui vient du grec « hudrokhoeus : qui verse de l’eau, pluvieux » !!!

Est-ce pour ça qu’elle s’est accrochée, toujours est-il qu’elle a fini son périple aux alentours de minuit.
Sûrement bien « lessivée » !…

Nicole Kraus qui avait environ 25 kilomètres de « retard » sur Pauline a fait le choix de dormir dans un sas de banque à Sizun d’où elle est repartie ce matin.

Je me suis donc rendu sur le Pont Albert Louppe vers 06h45 pour l’attendre.
C’est le calme après la tempête. Plus de pluie ni de vent.

C’est beau, une ville la nuit :

Brest vu du pont Albert Louppe

06h54, le jour se lève, c’est l’heure bleue sur le pont de l’Iroise :

Pont de l'Iroise

Pont de l'Iroise

07h10, Nicole Kraus n°147 arrive sur le pont Albert Louppe après exactement trois semaines de route.
Trois semaines, soit tout de même près de 200 kilomètres par jour en moyenne…
Avant qu’elle ne me repère (je suis seul sur le pont à cette heure-ci) je la vois profiter pleinement de ce moment, observant la vue autour d’elle.

TCR 2019 - n°7 - Nicole Kraus n°147

Petit moment d’émotion…

TCR 2019 - n°7 - Nicole Kraus n°147

Et une grande fierté bien méritée !

TCR 2019 - n°7 - Nicole Kraus n°147

TCR 2019 - n°7 - Nicole Kraus n°147

Nicole m’a raconté avoir eu un accident et s’être cassé une dent…
Malgré ça, elle a tenu jusqu’au bout : chapeau !

Information : Le portrait en noir et blanc est la photo officielle prise par Will Armitage avant le départ.

Autres arrivées de la TCR n°7 :

16 Août2019
 

En raison de travaux, l’ACP a dû apporter une modification à la fin du parcours du Paris-Brest-Paris (départ dimanche prochain !).

Même si le parcours est entièrement fléché, autant en être informé. Surtout pour ceux qui emportent malgré tout un gps.

Ma carte interactive est à jour de toutes les modifications.
Vous trouverez également les traces gpx téléchargeables des trajets aller et retour.

15 Août2019
 

La première à être arrivée de la 7ème édition de la TCR (Fiona Kolbinger, n°66) a bouclé son périple il y a neuf jours déjà… mais tous n’ont pas encore franchi la ligne d’arrivée !

En ce 15 août, quatre « finishers » s’annoncent au bout du monde.

Histoire qu’ils n’arrivent pas dans l’indifférence générale, je me rends sur le pont Albert Louppe pour les saluer.

12h53, Michael Welker (Allemagne), casquette n°115 :

TCR 2019 - n°7 - Michael Welker n°115

TCR 2019 - n°7 - Michael Welker n°115

13h45, John Holden (Royaume-Uni), casquette n°259a :

TCR 2019 - n°7 - John Holden n°259a

Les chiens du Finistère sont nettement plus dociles que ceux des Balkans !…

TCR 2019 - n°7 - John Holden n°259a

14h33, Lulu Drinkwater (Royaume-Uni), casquette n°16 :

TCR 2019 - n°7 - Lulu Drinkwater n°16

TCR 2019 - n°7 - Lulu Drinkwater n°16

15h00, Marianne Thissen-Smits (Pays-Bas), casquette n°106 :

La pause repas étant passée, le pont commence à grouiller de monde. Pas facile de guetter une cycliste au milieu des promeneurs, rollers, trottinettes et « cyclistes du dimanche ».
Surtout que le copain de Marianne était venu à vélo pour l’accueillir et qu’attendant une cycliste je n’ai fait attention que trop tard aux deux qui arrivaient…
Bilan… je n’ai qu’une photo de dos !

TCR 2019 - n°7 - Marianne Thissen-Smits n°106

TCR 2019 - n°7 - Marianne Thissen-Smits n°106

Mais vous n’échapperez pas à la vue sur la rade et le goulet de Brest :

La rade et le goulet de Brest

(Précision : cette photo n’est pas en noir et blanc ! 😉 )

Information : Les portraits en noir et blanc sont les photos officielles prises par Will Armitage avant le départ.

Autres arrivées de la TCR n°7 :

06 Août2019
 

Les deux premières éditions de la Transcontinental Race (TCR) partaient de Londres, les quatre suivantes de Geraardsbergen en Belgique.
Le parcours se faisait, globalement, d’ouest en est.

Pour la 7ème édition le parcours partait de Burgas en Bulgarie (au bord de la mer Noire) pour arriver… à Brest !
Donc pour la première fois un parcours d’est en ouest.

Est-ce que ce changement de direction est la marque d’une nouvelle ère ?… toujours est-il que le coureur en tête est… une coureuse ! à moins que ce ne soit une coureure ?

Bref, Fiona Kolbinger, casquette n°66, allemande de 24 ans est annoncée comme arrivant ce jour à Brest.

D’après les données de son tracker elle devrait passer le Roc’h Trévézel vers 05 heures du matin…

Je suis crevé mais je mets mon réveil à 3h00 et décide d’aller l’attendre « là-haut dans la montagne »…

05h38, un phare dans la nuit :

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

Hors de question pour moi de « mettre un coup de flash ».

Au passage je lui demande si elle a besoin de quelque chose… café, thé…
Elle me répond qu’elle n’a pas le droit…
Ce qui est faux. Je ne la connais pas et ne suis pas là en tant qu’assistance personnelle (si d’autres coureurs passaient je leur proposerais également).

Je repars, la double prudemment (son éclairage arrière est particulièrement faiblard…).

À Sizun, la boulangerie ouvre à 6h00.
Je m’y arrête et décide de l’attendre.
Comme prévu elle s’y arrête (06h15).
Je commence à discuter avec elle lorsque, au moment où je la prends en photo, surgissent deux journalistes… et du coup la miss se referme comme une huitre et se fâche…

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

Elle envoie paitre les journalistes disant que l’organisation se charge des photos…
Comme pour s’excuser malgré tout, elle repart en leur disant qu’elle n’a pas dormi depuis 80 heures…

Je reprends la route pour rejoindre le pont Albert Louppe.

Sur le pont nous somme cinq à l’attendre.
Deux femmes sont arrivées ensemble.
Nous sommes trois hommes. Nous ne nous connaissons pas.
Alors que nous ne demandons rien à personne, une des deux femmes nous prend à partie… « ah, ça vous fait bien ch. que ce soit une femme qui gagne. Ça va les emm. à la FFC… »
Bref, on tombe des nues…
Des machos à six heures du mat’ sur un pont en plein vent pour voir gagner une femme c’est pourtant encourageant non ?

C’est « drôles » car, clairement, les deux femmes sont venues féliciter une femme alors que les trois hommes sont venus pour le vainqueur de la TCR. Même si c’est une vainqueure, une vainqueuse ou une vainqueresse !

07h37, la voilà :

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

L’arrivée officielle de la course a lieu à l’auberge de jeunesse de Brest (port de plaisance du Moulin Blanc). Donc juste à l’entrée de la ville. Pour tout dire, en dehors de la ville.

Une quinzaine de personnes se sont déplacées pour assister à son arrivée… elles seront bien déçues…
L’organisation fait entrer Fiona dans l’auberge et verrouille les portes au nez et à la barbe de tout le monde… y compris du journaliste local venu couvrir l’événement…
Plus tard, Fiona sera exfiltrée par une petite porte…

Comme vous pouvez le constater sur les photos ci-dessus, elle ne transportait pas grand chose (pas même de gilet réfléchissant, pourtant obligatoire en France. Ce qui est rappelé dans le règlement… Mais je n’en dirais pas plus… c’est un coup à se faire traiter de macho… !)

Son vélo et son chargement :

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

TCR 2019 - n°7 - Fiona Kolbinger n°66

Remarque : en ces temps troublés, il devient difficile de s’exprimer. La femelle du coureur est-elle une coureure ou une coureuse ?
Pour peu qu’elle arrive en tête (n’en déplaise à la FFC 😉 ), s’agit-il d’une vainqueure, d’une vainqueuse ou d’une vainqueresse ?
Sur ce dernier point, mon Grand Robert, à « vainqueur » indique : « Le mot n’a pas de féminin (on trouve vainqueresse au xve s.) et on l’emploie pour désigner une femme .
Mais c’est vrai qu’il commence un peu à dater…

Autres arrivées de la TCR n°7 :