06 Juin2017
 

Un étage à descendre pour être au restaurant de l’hôtel.

Inutile de sortir affronter les éléments (le soleil brille mais le vent pourrait m’expedier en Angleterre !).

Je commence fort raisonnablement par une soupe de céleri-rave et ail (en Irlande ils adorent l’ail) accompagnée de « soda bread », un pain typique d’ici.

Ensuite des lasagnes. En Irlande les lasagnes  (les pâtes en général) sont accompagnées de pain au beurre à l’ail (je vous le disais) et de frites !

Et pour terminer, une glace avec des caramels…

Bon, tout ça c’est très bon mais je ne pourrais supporter longtemps un tel « régime » !

À compter de jeudi, les choses vont changer !

06 Juin2017
 

Nouveau saut de puce aujourd’hui : 80 kilomètres.

Une météo « normale » pour l’Irlande : un vent violent et quelques gouttes d’eau. Même une belle averse mais vite séchée par le vent.

Me voici à Bray, vraiment à la porte de Dublin. Ne me restent plus que 25 kilomètres à faire pour rejoindre le Trinity College demain.

Comme l’an dernier je suis descendu à l’hôtel Martello, en bord de mer.

C’est plus calme cette année ! (L’an dernier la terrasse était « Fan zone » durant l’Euro de foot).

Quelques images du jour :

05 Juin2017
 

Pour celles et ceux que les photos de nourriture font grossir, changeons de thème.

Une vue prise hier en roulant :

Mais c’était hier…

Aujourd’hui c’est ça :

Du coup, pas de risque d’avoir des photos de barbecue !

Avant le déluge j’étais descendu jusqu’au charmant petit port en contre bas du village.

Quelques emplettes  : de l’eau en bouteille de 2 litres (!), du lait sucré à la framboise  (garanti sans sucres ni arômes artificiels : je voulais tester car on en trouve partout), et un Magnum (pour garder le rythme !).

En chemin je vois une laverie automatique  (il y en a partout) :

Allez savoir pourquoi, j’ai eu l’idée de m’en approcher. Ah si, en fait c’était pour m’abriter de la pluie…

Et là, surprise !, sur le côté, tout un speech en français ! (Nous sommes les rois de la propreté, c’est bien connu…).

Et en parlant de rois, la conclusion me rappelle quelque chose…

05 Juin2017
 

Mon thème préféré en photographie ce n’est pas les Magnum, les Guinness ou les Full Irish breakfast… mais la « Street Photography ».

La traduction en français « photo de rue » ne rend pas ce qu’est vraiment la « Street Photography ».

Une photo prise dans la rue n’est pas nécessairement de la « Street Photography ». Loin de là.

La « vraie » photo de rue doit tout son intérêt au regard du photographe et à l’instant.

Soit qu’une seconde plus tôt ou plus tard et la scène n’existait pas, soit que la scène est là depuis des lustres, des milliers de gens l’ont vue mais sans la remarquer.

Pour moi il est indispensable que ce type de photographie soit sincère et spontané.

Beaucoup des photos de Doisneau (par exemple) relèvent de la photo de rue… sauf que, si elles ont été faites avec des acteurs ou des figurants mis en place pour la composition…

Les photos sont très belles évidemment, mais ne relèvent plus vraiment de la « Street »…

C’est comme chasser un animal sauvage ou chasser une pauvre bête d’élevage que l’on vient de remettre momentanément en liberté.

En d’autres termes, il y a les Bons chasseurs et les mauvais chasseurs.

Les Bons chasseurs…

Là je vous avais mis trois exemples de « Street Photography » de mon cru, garanties sans trucage

Cela dit, je ne me prends pas pour un bon photographe.

Trêve de blabla.

Hier soir je regagne mes pénates en sortant du pub.

Mon regard est attiré par un lopin de terre le long de la rue principale.

Le terrain en question est entouré de pavillons. Un peu comme le dernier lot d’un lotissement. Sauf que, même s’il n’est pas construit, le lopin de terre en question est « habité ».

Oui, c’est ce que l’on pourrait appeler un ancien cimetière.
Le plus étonnant c’est l’inscription sur le muret d’enceinte…

Une telle foi en la résurrection est-elle possible ?

04 Juin2017
 

Sur les Jaguar, c’est bien connu, il y a deux réservoirs.

Plus fort, sur mon vélo, il y en a trois !

Tout en bas, à fond de cale, le bidon noir contient l’outillage lourd et les piles de rechange pour le GPS.

Au dessus j’ai un bidon Camelbak qui présente l’intérêt de ne pas (trop) parfumer d’un « bon » goût de plastique l’eau qu’il contient…

Plutôt qu’un deuxième bidon je pars avec mon troisième support vide.

En effet, en Irlande, si les sodas sont en bouteilles de deux litres, l’eau minérale elle, est en bouteilles d’un litre…

Du coup ces bouteilles courtes et souples se logent dans mon support sans être gênées par ma sacoche de cadre Apidura.

On en trouve dans toutes stations-service et supérettes.

L’occasion de boire de l’eau de qualité.
C’est le double avantage des longues distances et de l’expérience : prendre de la bouteille plutôt que du bidon !
En passant vous pouvez noter sur le côté, la petite, mais excellente, pompe Lezyne. Un bijou en aluminium usiné CNC qui peut monter à 11 bars (et comme chacun le sait, c’est dans les bars que l’on jauge la pression !).