03 Août2015
 

Tout d’abord un grand merci pour tous vos messages de soutien, soit via les « commentaires » soit par mails persos.

Vous l’aurez tous compris je tourne cette TCR à ma sauce. À quoi bon parcourir une telle distance, traverser tant de pays, si c’est pour garder « le nez dans le guidon » ?

Ce matin, après une nuit de fortune que je n’oublierai pas (ah, la tête du livreur de journaux en me voyant couché sur la terrasse à 3h00 du mat’ !) ce petit déjeuner pantagruellique alors que j’avais simplement demandé s’il était possible d’avoir quelque chose à manger !

Plus loin, à Ptuj (Slovénie toujours), ce couple sur le bord de la route qui m’applaudit ! Ils suivent la carte et viennent encourager ceux qui passent par là !
Merci à vous, c’était vraiment une belle surprise.

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Ce soir, en repartant de Virovitica (Croatie) , l’épisode de la veille se reproduit : le ciel s’assombrit, le vent se lève, l’orage va éclater.

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Pas trop envie de passer deux nuits successives à dormir sur le carreau.

Je m’adresse à un petit restau sur la route. Le patron super sympa me trouve une chambre, très modeste, mais quel luxe par rapport au bitume d’une terrasse…

J’arrose ma plus que « cabane » (= plus de la moitié du parcours de fait) avec une bière de Zagreb :

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En demandant simplement au patron (qui court déjà dans tous les sens) s’il n’aurait pas quelque chose à manger, il me répond qu’il va choisir pour moi… et m’apporte une soupe de pâtes, deux belles escalopes avec des pommes de terre et une assiette de légumes !

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Bonne nuit à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures !

(Virovitica, Croatie – km 2290)

03 Août2015
 

Le cyclo qui s’est levé en pleine nuit pour reprendre sa route n’a qu’une hâte : tomber sur le premier café ouvert…

A fortiori lorsqu’il a dormi dehors dans un abri de fortune et par mauvais temps…

Sous la bâche de « ma » terrasse de bistrot j’étais bien abrité. Et heureusement car à 2h00 du mat’ ça délugeait encore !

Avec mes quelques vêtements et ma couverture de survie je n’ai pas vraiment eu froid.

Je suis reparti à 3h50, cueilli dès le départ par une côte à 16%…

Depuis j’ai cheminé de bosse en bosse, de village en village, desperant de trouver un café d’ouvert…

Et puis, enfin…

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Après avoir commandé un grand café je demande à la serveuse s’il est possible d’avoir quelque pour petit-déjeuner, du pain…
« Je vous prépare une assiette » m’a-t-elle dit…
Je vous laisse compter les tranches de jambon, fromage, saucisson…

PS : la serveuse vient de me demander si j’en veux encore…