31 Jan2013
 

Et voilà, janvier 2013 se termine.

En vue de l’objectif principal de cette année, Londres-Édimbourg-Londres, je me suis défini un plan de préparation.

Comme je l’ai déjà expliqué, je ne compte pas mon entrainement en kilomètres mais en temps.

Pour les trois premiers mois de l’année mon programme est le suivant :

Janvier : 31 heures (= 1h00′ / jour)
Février : 42 heures (= 1h30′ / jour)
Mars : 47 heures (= 1h30′ / jour)
Total 1er trimestre : 120 heures


Il n’est évidemment pas interdit de faire plus, ce programme constituant « la ligne rouge » au-dessous de laquelle il vaudrait mieux ne pas descendre…
Dans un premier temps je ne souhaite pas non plus démarrer trop fort. Je dois ménager ma cheville toujours douloureuse et ne pas prendre le risque de vouloir trop en faire trop vite…
C’est pour cela que j’ai préféré reporter de quelques jours la sortie de 200 kilomètres que j’avais envisagée pour hier.

Je termine finalement ce mois de janvier avec un total de 32h05′ d’endurance (soit +3.5% par rapport au programme).

Les organisateurs de Londres-Édimbourg-Londres n’exigent pas de brevets qualificatifs contrairement à Paris-Brest-Paris, malgré tout il est recommandé de réaliser au moins 2 sorties de 100 kilomètres en janvier.

Pour ma part j’ai réalisé une sortie de 82 km avec mon VTT et deux sorties avec mon vélo de route, une de 114 km et une de 110 km.

Pour le deuxième trimestre le programme est le suivant :

Avril : 60 heures (= 2h00′ / jour)
Mai : 60 heures (= 2h00′ / jour)
Juin : 60 heures (= 2h00′ / jour)
Total 2ème trimestre : 180 heures


En rajoutant une trentaine d’heures d’entrainement au cours des trois semaines précédent le départ de LEL je devrais arriver à un total 330 heures de préparation.

28 Jan2013
 

The LEL Chronicle ©cyclo-long-cours.fr

Nous sommes à exactement six mois du prochain Londres-Édimbourg-Londres.

Vous avez eu la chance d’avoir une place lors de l’inscription, vous cogitez à votre équipement, votre plan d’entrainement et même vous essayez d’améliorer votre anglais !

Avouez qu’il serait dommage d’oublier certains « détails » administratifs !…

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Pièce d’identité :

Pour les ressortissants de l’Union Européenne, se munir d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

Vérifiez bien que votre carte d’identité sera toujours valable jusqu’à la fin de votre séjour au Royaume-Uni…

Si ce n’est pas le cas, n’attendez pas le dernier moment pour la faire refaire…

  • Pour faire renouveler une carte nationale d’identité, vous devez vous rendre en personne à la mairie de votre domicile muni des pièces justificatives nécessaires.
  • Les documents à présenter dépendent de votre situation et notamment de la possession d’un titre sécurisé (passeport ou carte d’identité).
  • Vous pouvez demander le renouvellement de votre carte d’identité avant ou après sa date d’expiration.
  • L’ancienne carte doit être présentée. En effet, si vous ne possédez plus l’ancienne carte, la procédure de demande sera différente : perte ou vol.
  • Votre présence est exigée lors du dépôt de la demande.

Faire la demande :

  • À la mairie du lieu de domicile.
  • À l’antenne de police de votre choix si vous habitez à Paris.
  • Attention : le service peut exiger que le dépôt du dossier se fasse uniquement sur rendez-vous.
  • Si vous possédez un titre sécurisé, vous n’avez pas à fournir une nouvelle fois des documents liés à l’état civil ou à la nationalité française.
  • Les originaux de l’ensemble des pièces doivent être présentés. Vous devez également remettre les photocopies des pièces qui restent en votre possession.

Sont considérés comme titres sécurisés :

  • La carte nationale d’identité plastifiée (carte rectangulaire rigide de couleur bleu-vert dégradé) – Toute carte d’identité délivrée depuis décembre 1995 est une carte sécurisée.
  • Le passeport électronique : sur la couverture, le mot « passeport » n’est pas souligné, sous le mot passeport, se trouve un symbole sécurisé (cercle à l’intérieur d’un rectangle), la photo est reproduite 2 fois sur la même page. Délivré à partir du 13 avril 2006 (selon les départements) .
  • Le passeport biométrique : sur la couverture, le mot « passeport » est souligné, sous le mot passeport, se trouve un symbole sécurisé (cercle à l’intérieur d’un rectangle), la photo est reproduite 2 fois sur la même page. Délivré à partir du 31 octobre 2008 (selon les départements). Tout passeport délivré depuis le 29 juin 2009 est un passeport biométrique.

Pièces à fournir :

  • Formulaire 12100*02 de demande remis sur place complété et signé;
  • Votre ancienne carte d’identité;
  • 2 photos d’identité identiques et conformes aux normes;
  • Un justificatif de domicile;

Coût :
Le renouvellement est gratuit.
Attention : Si vous ne pouvez pas présenter votre ancienne carte, il s’agira d’une procédure différente (perte ou vol) et payante : 25 € en timbre fiscal.

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Santé :

Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.

Les hôpitaux publics dans le cadre du N.H.S. (National Health Service), de même que les soins dispensés par un généraliste, sont accessibles à tous et gratuits en cas d’urgence médicale (maladie ou accident survenu sur le territoire britannique) pour les touristes français, qu’ils résident en France ou dans un autre pays de l’Union Européenne. Se présenter dans une « Surgery » pour obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste (plus communément connus sous le nom de GP ou General Practionner).

Par contre, les hôpitaux privés pratiquent des tarifs très élevés et ne sont pas remboursés par le régime général de la Sécurité Sociale française.

A Londres, pour consulter un médecin généraliste, il est possible de s’adresser au Dispensaire français de Londres où exercent des médecins francophones (184 Hammersmith Road – LONDON W6 7DJ – Tél 020 8222 8822).

A vélo, oui ! A la chaîne, Non !

Remarque : La page consacrée à Londres-Édimbourg-Londres est régulièrement mise à jour et contient la compilation des informations concernant cette épreuve.

27 Jan2013
 

Après avoir vu la manche ici et , il est temps de jeter un œil… au col !

Au programme : un circuit à l’intérieur des terres. Un tour dans les Monts d’Arrée.

23 janvier 2013 : parcours de 110 km dans les Monts d'Arrée

Je rejoins Landerneau par la petite route touristique RD233 qui longe l’Elorn.

RD233 : La Forest-Landerneau

Au bout de 4 kilomètres, je rejoins la D712 Guipavas-Landerneau, en clair le parcours « retour » du Paris-Brest-Paris.

D712 : entrée de Landerneau (viaduc SNCF)

Je traverse Landerneau de part en part…

Landerneau

… et mets le cap sur Sizun.

D764 : Landerneau - Sizun

Toute cette partie du parcours doit rappeler des souvenirs aux participants du dernier Paris-Brest-Paris…

Me voici au carrefour du Queff. Lors de PBP, à l’aller, on bifurque ici pour rejoindre Brest via le pont Albert Louppe. Au retour, la boucle autour de Brest se referme ici.

D764 : Le Queff

Je traverse Sizun…

Sizun

… et continue en direction du Roc’h Trévézel.

D764 : Sizun - Roc'h Trévézel

Arrivé au Roc’h Trévézel je continue pour quelques kilomètres encore sur cette route, en direction de Carhaix.

Roc'h Trévézel

Au loin sur ma droite, le réservoir Saint-Michel (ou lac de Brennilis). C’est au bord de ce lac artificiel qu’est implantée la centrale nucléaire expérimentale de Brennilis (en cours de démantèlement depuis une trentaine d’années…).

Monts d'Arrée : le réservoir Saint-Michel (lac de Brennilis)

Quelques kilomètres plus loin, au lieu-dit Croas An Herry, je quitte la route de Carhaix, bifurquant sur la droite (D36) vers Brennilis.

D764 : Croas An Herry

Brennilis

Je continue sur la D14, traversant Loqueffret…

Loqueffret

Loqueffret

… puis Lannédern, continuant jusqu’au carrefour avec la D785 où je prends à droite vers Brasparts.

Carrefour D785-D14 : Pont Keryau

Quelques kilomètres après Brasparts je quitte la D785 (qui file vers le Roc’h Trévézel puis Morlaix) pour la D30 vers Saint-Rivoal puis Sizun.

Carrefour D785-D30 : vers Saint-Rivoal

En arrivant sur Sizun, j’évite le centre-bourg et rejoins directement l’entrée du village.
Même si je prends cette direction pour l’instant, je n’ai pas l’intention de retourner à Roscoff ce soir !

Sizun

Et voilà, la boucle dans les Monts d’Arrée est bouclée !

Boucle dans les Monts d'Arrée

Je redescends vers Landerneau mais, comme pour Paris-Brest-Paris, tourne à gauche au Queff.

Le Queff

La partie là est bien exposée au vent d’ouest. Mais j’ai préféré cela à la traversée de Landerneau en ce dimanche soir.
Je vais essuyer un petit grain mais trop court pour pouvoir tester l’étanchéité de ma nouvelle veste gore-tex.

Le reste du parcours se fait sans soucis particulier.

Bilan de la sortie : 110 kilomètres et 1326 mètres de dénivelé cumulé (soit 1205 m/ 100 km).

Remarque : désolé si certaines photos ne sont pas parfaitement nettes, elles sont prises en roulant…

23 Jan2013
 

Surveillant la météo comme un chat un trou de souris, je bondis ce jour sur le passage d’un nuage bleu dans le ciel du Finistère…

Dans le cadre de l’objectif majeur de 2013, Londres-Édimbourg-Londres, je décide pour cette deuxième sortie sur route de l’année de m’approcher une nouvelle fois de la frontière…

23 janvier 2013 : virée à Roscoff

Cette fois je décide d’utiliser mon Seven Titane.

Départ à froid, je lutte contre la gravité pour m’extraire de La Forest et rejoindre la D712 Guipavas-Landerneau.

Cette portion de départementale que j’avais signalée avant le dernier Paris-Brest-Paris comme étant en très mauvais état, a depuis été refaite. Il était temps !
Dommage qu’ils n’en aient pas profité pour aménager une bande pour les vélos dans le sens Landerneau-Guipavas car la côte est rude et longue, et la circulation souvent dangereuse…

D712 Guipavas-Landerneau

Plutôt que de rester sur cette départementale, je bifurque au bas de la descente pour rejoindre le nord de Landerneau.

De là je mets le cap au nord-Est, direction… la frontière !

Les villages se succèdent, Plouédern, Plounéventer, Saint-Derrien.
En chemin pour Berven je passe devant le château de Kerjean.

Le château de Kerjean

(Plus de photos du château dans le diaporama de fin d’article.)

Je rejoins la D788.

Bretagne légumière

Je croise quantité d’énormes engins agricoles. Nous somme dans le Léon, partie de la ceinture dorée. La richesse des sols et la quasi absence de gel (proximité de la mer et dérive nord-Atlantique du Gulf Stream) ont favorisé le développement de l’agriculture maraichère.

Ce qui n’empêche pas la coquetterie :

Exploitation dans le Léon

Les premiers signes indiquant la proximité de la frontière se font sentir…

Wine & Beer

J’approche du terminal maritime de Roscoff. Il semblerait que nos voisins ne viennent pas pour faire le plein de légumes…

Roscoff : Wine & Beer Supermarket

Malgré tous les marchands d’alcool qui attendent le Grand Breton de pied ferme, la véritable spécialité de Roscoff c’est l’oignon rosé (AOC depuis 2009).

AOC Oignon de Roscoff

Ne vous fiez pas à l’écriteau, la production n’a pas été mauvaise à ce point là… :

Oignon rosé de Roscoff

Je continue jusqu’au port de Bloscon, lieu de départ et d’arrivée des Ferries.
De Roscoff il est possible de se rendre à Plymouth (Royaume-Uni), Cork (Irlande) et Bilbao (Espagne).

Liaisons en ferry à partir de Roscoff

De Plymouth, nous ne sommes pas très loin…

La Manche entre Roscoff et Plymouth

(Compter environ 350 kilomètres entre Plymouth et Londres.
390 km pour Loughton en contournant Londres…)

Il n’y a pas de ferry à cette heure-ci. Je continue mon chemin vers la ville de Roscoff proprement-dite.

Roscoff

Coup de chance, le ciel qui s’était bien couvert va laisser passer quelques beaux rayons de lumières sur le port.

Le port de Roscoff

De Roscoff il est possible de rejoindre l’Ile de Batz située juste en face. À marée basse il est nécessaire d’emprunter une looooongue passerelle (estacade) pour rejoindre les bateaux assurant la traversée, lesquels n’ont pas assez de fond pour atteindre le port. Pour un peu, on pourrait croire que l’on va rejoindre l’île à pied…
(Le marnage [différence de hauteur d’eau entre la pleine mer et la basse mer] peut en effet dépasser les 10 mètres à Roscoff)

Roscoff, passerelle d'embarquement pour l'Ile de Batz (à marée basse)

Carte représentant la position de la ville de Roscoff et l’Île de Batz. En bleu, mon trajet (cliquer sur la carte pour l’agrandir) :

Roscoff et Ile de Batz

Si Roscoff est une ancienne ville de corsaire, elle est surtout connue pour ses Johnnies.
Johnny, « petit Jean » (pluriel Johnnies) est le surnom donné par les Anglais aux roscovites (habitants de Roscoff) qui venaient vendre leurs oignons de l’autre côté de la Manche.
(Yann et Yannik – John et Johnny en anglais – étant des prénoms très fréquent en Bretagne).
Les « Johnnies » effectuaient la traversée à la voile et allaient ensuite vendre leur production au porte-à-porte en Angleterre, les oignons attachés en chapelets suspendus à leurs vélos.

C’est en clin d’œil à ces Johnnies que l’anglais Drew Buck a effectué le Paris-Brest-Paris de 2007 avec une vielle bicyclette au guidon de laquelle pendait une tresse d’oignons… même si, en début de tournée, les vélos des Johnnies pouvaient transporter jusqu’à une centaine de kilos d’oignons…

Drew Buck – Paris-Brest-Paris 2007 Johnnies
Drew Buck, Paris-Brest-Paris 2007 Johnnies


Roscoff

Je fais un petit tour dans Roscoff mais nous sommes hors-saison, un jour de semaine qui plus est, et la ville est un peut morte. Rien à voir avec l’ambiance de la période touristique ou la population se voit multipliée par quatre ou cinq…

oscoff : l'Hôtel d'Angleterre

J’abandonne l’idée d’une crêpe au caramel au beurre salé qui m’avait vaguement effleuré et décide de continuer ma route…

Roscoff

Le ciel s’est bien couvert et il commence à se faire tard. Le vent souffle maintenant et il est bien frais…
L’occasion de tester ma nouvelle veste en gore-tex ainsi que la paire de gants de même composition.

Roscoff. Mon Seven Titane

Je repars en suivant la côte direction Santec puis Plougoulm.

En chemin je rencontre un agriculteur en train de laver sa récolte de navets et betteraves. L’occasion d’échanger quelques mots.

Lavage de navets et betteraves

Je continue sur la D10 : Sibiril, Cleder, Plouescat, jusqu’à l’anse de Kernic. Là je mets cap au sud vers Plounevez-Lochrist, Lanhouarneau et Plouneventer où je reprends la route prise à l’aller : Plouedern, Landerneau, La Forest.

Bilan de la balade : 114 kilomètres.

23 janvier 2013 : virée à Roscoff

Ce premier test de ma nouvelle veste et de mes gants gore-tex a été un succès. Lorsque je les ai enfilés je commençais à être gelé. L’effet coupe-vent a parfaitement fonctionné et j’ai rapidemment eu bien chaud. Et, contrairement à ce que je craignais, je n’étais pas du tout trempé à l’arrivée. L’effet « respirant » semble réel. À confirmer.
À voir également, l’imperméabilité. Mais aujourd’hui je n’ai pas essuyé de pluie…

Bon, n’oubliez pas :

  • de boire avec modération;
  • de consommer des légumes !

Enfin, je dis ça mais… ce ne sont pas mes oignons ! 😉

21 Jan2013
 

Pour se préparer aux épreuves de longues distances à vélo il y a ceux qui ne jurent que par les kilomètres parcourus.
Pour ceux-là prendre le départ d’un Paris-Brest-Paris (1200 km) avec moins de 12000 kilomètres depuis le début de l’année ce n’est pas raisonnable. Du coup certains portent la dose à 15000 km, histoire de se rassurer…

Aucune critique de ma part. Si quelqu’un a l’envie, le temps et du plaisir à parcourir autant de kilomètres, alors je trouve ça formidable.

Personnellement je monte sur mon vélo pour le plaisir d’aller faire une bonne balade et non pour m’entrainer (même si, forcement, cela y participe).
Je n’ai aucun plaisir à monter sur mon vélo lorsque le temps est vraiment pourri.
Je n’ai aucun plaisir à en baver dans une côte ou face au vent par manque d’entrainement.
Je n’ai aucune envie d’avoir mal au dos, aux épaules, à la nuque… comme j’en entends beaucoup se plaindre.

Alors ?
Alors, même si je compte, enregistre et analyse les distances parcourues, je mesure avant tout mon entrainement non en kilomètres mais en temps.

Et je diversifie les activités de cardio-training et de préparation physique générale (PPG).

Remarque à propos de la mesure distance/temps d’entrainement :

Supposons que vous vous mettiez tout juste au vélo. Vous partez faire une sortie de 30 kilomètres. Vous n’avez aucun entrainement et roulez en moyenne à 15 km/h. Votre sortie a durée 2 heures, vous avez mal au c*l, vous êtes fatigué et le lendemain vous avez « mal partout »…

Si vous êtes un cycliste régulier cette même sortie de 30 kilomètres vous allez la faire à 30 km/h et donc en une heure. Vous n’aurez mal nul part et la balade n’aura été que l’occasion de prendre l’air et de faire « tourner les jambes ».

Dans les deux cas pourtant, 30 kilomètres ont été accomplis.
Mais qui s’est vraiment entrainé le jour là ? Et bien c’est le débutant qui « en a ch… » pendant deux heures !

Si maintenant on compte en temps : l’aguerri devra parcourir au moins 60 kilomètres pour avoir l’entrainement équivalent au débutant (2 heures).

En comptant en temps, l’entrainement suit naturellement la progression.
En décidant de consacrer, par exemple, une heure par jour à son entrainement, la difficulté de celui-ci croitra en fonction de l’amélioration de la condition physique.

Cette remarque faite sur le temps d’entrainement, abordons la notion de « difficulté » de l’entrainement.
Il ne vous aura pas échappé que 50 kilomètres « à plat » et « vent dans le dos » ce n’est pas la même chose que 50 kilomètres d’ascension ou la même distance de terrain « casse-pattes » vent de face…
Là encore, la simple information « kilomètres parcourus » n’est pas du tout représentative de l’entrainement réalisé.

C’est pourquoi j’aime bien profiter de la période hivernale pour m’entrainer sur matériel de cardio-training.
Avec des séances parfaitement calibrées (en durée, intensité cardiaque) il est facile de mesurer la progression.
Et croyez-moi, une heure de cyclo-ergomètre c’est une heure d’ascension continue. Rien à voir avec une heure de vélo sur une route « lambda ».

Au delà du pédalage (qui constitue environ les 2/3 de mon entrainement) je veille à diversifier les exercices afin de faire travailler l’ensemble du corps. Ce que ne fait pas le vélo.
Des centaines d’heures de selle, ce sera autant de temps durant lequel le dos, les bras (des poignets aux épaules), la nuque se retrouveront à travailler quasiment en statique, si ce n’est « crispés » dans leur position…

D’où le tiers de l’entrainement de cardio-training consacré à d’autres activités comme le vélo elliptique ou le rameur et la natation.

Nager sans compter :

Venons-en au titre de cet article.
J’ai toujours aimé nager, et forcément « en longues distances » !
Mais longues distances en piscine cela veut dire grand nombre de longueurs…
Je l’ai dit plus haut, c’est le temps qui compte. Mais il est bon de savoir combien de longueurs (de piscine) on a réalisé durant la séance.
Cela dit, quoi de plus fastidieux que de compter les longueurs réalisées tout en nageant !
Et puis, au bout d’un certain temps je me sens si bien dans l’eau que je fini toujours par ne plus savoir où j’en suis…

Pendant longtemps j’en ai rêvé, Garmin l’a fait !

Et oui pendant des décennies j’ai rêvé d’un moyen de compter mes longueurs de piscine sans avoir à y penser.
Et voilà qu’il y a quelques mois je découvre l’existence de la montre « Garmin Swim » .

Garmin est une marque connue pour ses GPS. Pourtant la « Swim » n’est pas un GPS. Donc elle ne présente d’intérêt que pour l’entrainement en piscine.

Son utilisation est extrêmement simple : la seule chose à faire est de lui indiquer la longueur de la piscine (entre 10 et 100 mètres).
Lorsque vous vous mettez à l’eau vous démarrez le chrono.

À la fin vous obtenez le temps passé à nager (par rapport au temps total = détection des temps de repos) mais également :

  • la distance parcourue;
  • le type de nage;
  • la vitesse;
  • le nombre de mouvements.

Garmin Swim

Les informations « nombre de mouvements réalisés » et « distance parcourue » permet d’évaluer la performance de sa nage. La Swim donne d’ailleurs une information à ce sujet : « le score SWOLF » .
Ce score est la somme du temps de nage et du nombre de mouvements effectués (exemple : 15 mouvements en 30 secondes donnent un score Swolf de 45. Plus le score est faible, plus la nage est performante).

La montre enregistre également les entrainements réalisés (jusqu’à 30 séances) et grâce à la « clé USB » de liaison sans fil fournie, il est possible de télécharger ces résultats sur son ordinateur.

Par ailleurs c’est une montre « normale » qui donne l’heure (!) et la date (deux fuseaux horaires possibles) et possède une alarme.

Un bon point : la pile (type CR 2032) peut être changée par l’utilisateur.

Remarque : Je ne touche (malheureusement 😉 ) rien de la part de Garmin ni d’un quelconque revendeur…

J’utilise cette montre depuis novembre dernier et ai attendu un certain temps d’utilisation avant de donner mon avis.
J’en suis très satisfait et peux enfin nager sans compter.
En laissant mon esprit divaguer, mais en nageant en ligne droite. Ce qui est toujours mieux que l’inverse !

19 Jan2013
 

LBS = Local Bike Shop (vélociste)

Apprenez l'anglais !

Comme je vous le disais à la fin de la leçon 2 la demande m’a été faite concernant le vocabulaire utile pour un vélo couché.

La plupart du vocabulaire est identique mais voici tout de même une fiche spéciale bent.

En cliquant sur l’image vous pouvez l’agrandir pour l’imprimer au format A4.

Planche Vélo couché français-anglais