21 Jan2013
 

Pour se préparer aux épreuves de longues distances à vélo il y a ceux qui ne jurent que par les kilomètres parcourus.
Pour ceux-là prendre le départ d’un Paris-Brest-Paris (1200 km) avec moins de 12000 kilomètres depuis le début de l’année ce n’est pas raisonnable. Du coup certains portent la dose à 15000 km, histoire de se rassurer…

Aucune critique de ma part. Si quelqu’un a l’envie, le temps et du plaisir à parcourir autant de kilomètres, alors je trouve ça formidable.

Personnellement je monte sur mon vélo pour le plaisir d’aller faire une bonne balade et non pour m’entrainer (même si, forcement, cela y participe).
Je n’ai aucun plaisir à monter sur mon vélo lorsque le temps est vraiment pourri.
Je n’ai aucun plaisir à en baver dans une côte ou face au vent par manque d’entrainement.
Je n’ai aucune envie d’avoir mal au dos, aux épaules, à la nuque… comme j’en entends beaucoup se plaindre.

Alors ?
Alors, même si je compte, enregistre et analyse les distances parcourues, je mesure avant tout mon entrainement non en kilomètres mais en temps.

Et je diversifie les activités de cardio-training et de préparation physique générale (PPG).

Remarque à propos de la mesure distance/temps d’entrainement :

Supposons que vous vous mettiez tout juste au vélo. Vous partez faire une sortie de 30 kilomètres. Vous n’avez aucun entrainement et roulez en moyenne à 15 km/h. Votre sortie a durée 2 heures, vous avez mal au c*l, vous êtes fatigué et le lendemain vous avez « mal partout »…

Si vous êtes un cycliste régulier cette même sortie de 30 kilomètres vous allez la faire à 30 km/h et donc en une heure. Vous n’aurez mal nul part et la balade n’aura été que l’occasion de prendre l’air et de faire « tourner les jambes ».

Dans les deux cas pourtant, 30 kilomètres ont été accomplis.
Mais qui s’est vraiment entrainé le jour là ? Et bien c’est le débutant qui « en a ch… » pendant deux heures !

Si maintenant on compte en temps : l’aguerri devra parcourir au moins 60 kilomètres pour avoir l’entrainement équivalent au débutant (2 heures).

En comptant en temps, l’entrainement suit naturellement la progression.
En décidant de consacrer, par exemple, une heure par jour à son entrainement, la difficulté de celui-ci croitra en fonction de l’amélioration de la condition physique.

Cette remarque faite sur le temps d’entrainement, abordons la notion de « difficulté » de l’entrainement.
Il ne vous aura pas échappé que 50 kilomètres « à plat » et « vent dans le dos » ce n’est pas la même chose que 50 kilomètres d’ascension ou la même distance de terrain « casse-pattes » vent de face…
Là encore, la simple information « kilomètres parcourus » n’est pas du tout représentative de l’entrainement réalisé.

C’est pourquoi j’aime bien profiter de la période hivernale pour m’entrainer sur matériel de cardio-training.
Avec des séances parfaitement calibrées (en durée, intensité cardiaque) il est facile de mesurer la progression.
Et croyez-moi, une heure de cyclo-ergomètre c’est une heure d’ascension continue. Rien à voir avec une heure de vélo sur une route « lambda ».

Au delà du pédalage (qui constitue environ les 2/3 de mon entrainement) je veille à diversifier les exercices afin de faire travailler l’ensemble du corps. Ce que ne fait pas le vélo.
Des centaines d’heures de selle, ce sera autant de temps durant lequel le dos, les bras (des poignets aux épaules), la nuque se retrouveront à travailler quasiment en statique, si ce n’est « crispés » dans leur position…

D’où le tiers de l’entrainement de cardio-training consacré à d’autres activités comme le vélo elliptique ou le rameur et la natation.

Nager sans compter :

Venons-en au titre de cet article.
J’ai toujours aimé nager, et forcément « en longues distances » !
Mais longues distances en piscine cela veut dire grand nombre de longueurs…
Je l’ai dit plus haut, c’est le temps qui compte. Mais il est bon de savoir combien de longueurs (de piscine) on a réalisé durant la séance.
Cela dit, quoi de plus fastidieux que de compter les longueurs réalisées tout en nageant !
Et puis, au bout d’un certain temps je me sens si bien dans l’eau que je fini toujours par ne plus savoir où j’en suis…

Pendant longtemps j’en ai rêvé, Garmin l’a fait !

Et oui pendant des décennies j’ai rêvé d’un moyen de compter mes longueurs de piscine sans avoir à y penser.
Et voilà qu’il y a quelques mois je découvre l’existence de la montre « Garmin Swim » .

Garmin est une marque connue pour ses GPS. Pourtant la « Swim » n’est pas un GPS. Donc elle ne présente d’intérêt que pour l’entrainement en piscine.

Son utilisation est extrêmement simple : la seule chose à faire est de lui indiquer la longueur de la piscine (entre 10 et 100 mètres).
Lorsque vous vous mettez à l’eau vous démarrez le chrono.

À la fin vous obtenez le temps passé à nager (par rapport au temps total = détection des temps de repos) mais également :

  • la distance parcourue;
  • le type de nage;
  • la vitesse;
  • le nombre de mouvements.

Garmin Swim

Les informations « nombre de mouvements réalisés » et « distance parcourue » permet d’évaluer la performance de sa nage. La Swim donne d’ailleurs une information à ce sujet : « le score SWOLF » .
Ce score est la somme du temps de nage et du nombre de mouvements effectués (exemple : 15 mouvements en 30 secondes donnent un score Swolf de 45. Plus le score est faible, plus la nage est performante).

La montre enregistre également les entrainements réalisés (jusqu’à 30 séances) et grâce à la « clé USB » de liaison sans fil fournie, il est possible de télécharger ces résultats sur son ordinateur.

Par ailleurs c’est une montre « normale » qui donne l’heure (!) et la date (deux fuseaux horaires possibles) et possède une alarme.

Un bon point : la pile (type CR 2032) peut être changée par l’utilisateur.

Remarque : Je ne touche (malheureusement 😉 ) rien de la part de Garmin ni d’un quelconque revendeur…

J’utilise cette montre depuis novembre dernier et ai attendu un certain temps d’utilisation avant de donner mon avis.
J’en suis très satisfait et peux enfin nager sans compter.
En laissant mon esprit divaguer, mais en nageant en ligne droite. Ce qui est toujours mieux que l’inverse !