11 Nov2012
 

En ce jour d’Armistice, je déclare la fin de la trêve !
Nulle hostilité envers qui que ce soit dans cette déclaration, juste la décision d’en découdre à nouveau avec le bitume !

Depuis ma chute du 4 avril dernier j’ai été condamné à un repos forcé puis à une lente reprise sur appareils de cardio-training.

Certes j’ai fait quelques essais à vélo mais rien de régulier ni d’important.

Aujourd’hui, 37 semaines avant le départ du prochain Londres-Édimbourg-Londres je décide de reprendre le vélo sur route dès maintenant.

11 novembre 2012 : l'Elorn à Landerneau

Il n’y a pas d’épreuves qualificatives avant LEL et le programme progressif de préparation commence en janvier avec deux brevets de 100 kilomètres…

Oui, mais :

  • j’ai très envie de boucler « mon » LEL sans galérer et donc de me présenter au départ le mieux préparé possible;
  • après une année 2012 quasiment sans vélo, je me dis que plus tôt je reprends mieux cela vaudra;
  • s’entrainer en cette saison ne peut qu’être une bonne préparation à la météo susceptible d’être rencontrée en Angleterre et en Écosse…

Dans un premier temps je compte utiliser en priorité mon « camion » : le vélo que je m’étais fait construire pour mon voyage Crozon (Finistère) – Cap Nord (Laponie) en 1986 (5500 kilomètres dont 1200 kilomètres au nord du cercle polaire arctique). Je vous rassure, le vélo a subi plusieurs grands carénages depuis.

Les raisons de ce choix :

  • ce vélo est équipé de pneus Schwalbe Marathon Plus Tour en 26 x 2.00 donc bien adaptés aux petites routes trempées, boueuses ou couvertes de feuilles mortes (pas envie de me recasser la g.);
  • il est également équipé de garde-boue efficaces;
  • il est bien plus lourd que mon course en titane et son guidon type « VTT » permet d’offrir une bonne prise au vent de face : idéal pour l’entrainement !

Cale d'accès à l'Elorn, Landerneau ©cyclo-long-cours.fr

Objectifs :

  • multiplier les déplacements utilitaires, donc privilégier le vélo chaque fois que possible;
  • réaliser plusieurs sorties « longues » dont, au minimum une d’au moins 200 kilomètres chaque mois.

L’occasion de voir si ma cheville (toujours douloureuse) est en mesure de suivre, de me préparer efficacement si tout va bien, et enfin, de réaliser un certain nombre de repérages…

Nul doute qu’il faudra affronter quelques dragons…

11 novembre 2012 : Landerneau

10 Nov2012
 

Certains sont parfois étonnés lorsque j’évoque la place que j’accorde au cardio-training dans mon entrainement (Cf. : Entrainement hivernal-1 et Entrainement hivernal-2).

Dans cet article paru ce jour dans le supplément « Sport & Forme » du quotidien Le Monde il est question d’un défi qui va passer pour une aberration aux yeux de certains : pédaler de Marseille à Paris sur près de 1000 kilomètres… sans bouger du 34ème étage d’un hôtel porte Maillot à Paris…

Si l’exercice peut paraître stupide pour les inconditionnels du cyclotourisme, il s’inscrit en fait dans le cadre d’une préparation en vue de l’édition 2014 de la RAAM (Cf. plus bas).
Ce sera aussi l’occasion d’étudier scientifiquement le problème de la résistance au sommeil au cours d’un effort physique intense et de longue durée.

À noter que les protagonistes de cette aventure ne sont pas de « simples farfelus » : Michael Micaletti détient depuis mai dernier le record du monde de course à pied en 6 jours avec 822 kilomètres, Philippe Dieumegard est le premier triathlète à avoir bouclé 10 Ironman. Quant à Éric Mullens il médecin au Laboratoire du Sommeil (Site du Dr Mullens, consacré au sommeil).

Le Monde, 10 novembre 2012 : De Marseille à Paris, en pédalant porte Maillot

Remarque : En haut de la colonne centrale il est question de « Race Cross America » il s’agit en fait de la RAAM = Race Across America.

RAAM = Race Across America